Pourquoi? Faut-il chercher?

Pourquoi on est capable d’envoyer un paquet en 24 heures et pas capables de soigner une personne en moins d’un an? Question lancinante, qui fait vraiment mal. Il y a une multitude de raisons qui l’expliquent. Toutes plus déplaisantes les unes que les autres. La réalité? Notre foutue propension à l’idéal promulguée par les médias. Diagnostic idéal, fait par un professionnel idéal, nourri par un processus d’examens idéaux, obtenus sans délais, tout ça à l’intérieur de contraintes budgétaires où les horreurs se succèdent…

Le monde n’est pas idéal, la communication n’est pas parfaite, c’est presque un exploit que la majorité des actes médicaux aient lieu. Faut-il rappeler aux commèrementateurs que leurs babines influencent l’humeur des gens qui les écoutent. De leur cerveau à leurs babines, le chemin est très court. Opèrent-ils dans un monde idéal? Non! Dans un monde virtuel. Tout est possible et immédiat. Aussitôt dit? Aussitôt réalisé. La réalité? On s’en fout. Ceux qui travaillent dans le vrai monde, sont submergés par les attentes créées par les commèrementateurs. Résultat? Tout le monde court, la langue à terre, pour essayer de suffire. Mais, est-ce impossible. Le virtuel n’est pas le réel.

Modérons nos transports et suivons le rythme de la circulation. Comme sur la route, tout irait beaucoup plus vite et serait beaucoup plus agréable si tout le monde suivaient les règles. On se bouscule tous, on veut passer au plus vite, on crée des embouteillages et on amène un surplus de demandes inutiles en magasinant des soins et en prenant de multiples places sur les listes d’attentes ce qui fait perdre du temps et des ressources dans tout le système.

Nous sommes dans un monde réel avec des humains réels, qui ne sont pas parfaits, et nous les jugeons sur ce qui pourrait idéalement se produire si tout était instantané. Un peuple d’anxieux? Oui! Créé par nous qui écoutons des idéalistes payés pour nous dire ce que nous voulons entendre mais pas voir.

Bonne anxiété, moi j’attends mon tour. En attendant, je vis et j’écoute pour comprendre la folie où beaucoup sont rendus.

Bertrand (@BDmoi)

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