En aucun temps est-ce que je juge les gens.

En aucun temps est-ce que je juge les gens sur leurs actes. J’observe et j’émets mes résultats d’Observations sur la cohérence de leurs dires en fonction des actions qu’ils posent. Bien des personnes veulent être comprises mais, jugent d’abord. Il faut regarder la personne aller Et l’écouter pour essayer de la comprendre. Ainsi comprend-on que la personne ne ment pas ou n’est pas de mauvaise foi. Elle est tout simplement confuse et incohérente.

On peut dire ce que l’on veut du passé. Que les gens étaient ignorants et soumis aux prêtres. Mais il en résultait une grande cohérence sociale et individuelle. La pression à la conformité était énorme. J’ai connu ce temps, jeune, et j’en suis débarqué à 12 ans. La société a-t-elle fait de même et dans les mêmes temps.

La société québécoise a créé une société d’entraide et d’évolution formidable. Une place où la différence peut s’exprimer dans la solidarité commune. Mais, ce qui est parti d’une saine libération, a évolué en un culte débridé de la différence. Aujourd’hui on se réclame de sa différence, on veut être reconnu pour ce qu’on pense être. Nous ne sommes pas parapsychologues, personne. Au lieu de permettre l’explosion des avantages de la différence, en sommes nous à la pression individuelle de chacun.

En me basant sur mes observations personnelles et celles des médias, que j’abhorre à cause de l’effet qu’ils ont sur les gens, Je pense, et n’est-ce que moi, c’est que nous avons perdu la conscience de nous, les humains. Nous vivons dans un monde cérébral où les actes sont incohérents avec les courants de pensée idéaux exprimés dans les médias. Est-il surprenant que nous soyons si divisés? Pas du tout. Les médias ont imprimé la discorde par l’opposition systématique des contraires. Pour paraître objectifs, ils ont montré les deux côtés. De fait, n’ont-ils montré que l’opposition. Les nuances? Elles ont disparues. On ne converse plus, on débat. N’applaudissons-nous que les gagnants et pas les participants qui sont, dois-je le rappeler, parmi les meilleurs au Monde, aux olympiques, ou qui permettent aux autres de briller.

Ce que je veux vous faire comprendre, c’est que l’idéal n’existe pas sur Terre, que chacun y a sa place et que les autres se doivent de l’accepter tel qu’il est. La conséquence en serait qu’ils seraient acceptés eux aussi.

Bertrand (BDmoi)

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