La liberté n’est pas le problème.

Bertrand discute la vraie nature de la liberté, qu’il voit non pas comme une reconnaissance des autres, mais comme une fidélité à soi-même. Il évoque la liberté comme un contrat avec soi, limité par la société. Vivant sa vie selon ses valeurs, il accepte que cela l’ait souvent rendu impopulaire ou perçu différemment. Pour lui, la liberté a un prix élevé: l’individualité et l’éloignement du groupe. Bertrand conclut en affirmant fièrement que malgré la solitude, il a atteint le sommet d’être en vivant en homme libre.

La liberté n’est pas le problème, le concept de liberté n’est pas tel qu’On nous le dit. Là est le problème. La liberté est un contrat que l’On passe avec soi-même. Un contrat contient TOUJOURS 2 PARTIES entre les contractants. Mais une des conditions pour valider le contrat est le libre-arbitre. Cela fait défaut dans le cas de chacun ou presque. On choisit pour nous (la société, les parents…) les territoires où l’on peut exercer sa liberté. Je suis libre, je l’ai toujours été. Mais la liberté a un prix qui est très élevé. Lequel? On verra.

Le concept de liberté que l’on nous enseigne est celui où les autres vont nous reconnaître libre. Là est tout le problème. La liberté D’être reconnu libre n’existe pas. La liberté existe de fait, du fait d’être loyal à ce qu’on est. Il est bien différent d’être populaire. Beaucoup de bassesses sont nécessaires pour être populaire. J’ai toujours été libre, j’ai (presque) toujours été loyal à moi-même mais, on m’a qualifié d’être une esprit fort, on m’a déclaré têtu ou opiniâtre. C’est le prix de la liberté. Ne pas être populaire au point d’être jalousé de ne pas être comme les autres. Jalousé n’est pas le mot mais je n’en connais pas de meilleur.

Au soir de ma vie, je constate que je ne suis pas populaire. J’ai toujours essayé d’agir dans le meilleur intérêt des autres, selon moi. Mais pas selon leur avis intéressé. Agir dans les meilleurs intérêts des autres, est un question de perception personnelle. J’agis, selon ma compréhension honnête des choses en fonction du bien commun. Ça c’est être honnête et cohérent avec ce qu’On est, quoiqu’Il nous en coûte. J’ai souvent, très souvent été perçu comme quelqu’un qui se prenait pour un autre mais c’est la perception des autres. La réalité est que je suis cohérent avec mes valeurs, mes pensées, mes réflexions et mes actes, quoiqu’en pense ou juge qui que ce soit. Ça c’est être libre. Ne pas dépendre de l’Opinion d’autrui. Mais, comme je l’ai dit le prix à payer est immense. C’est celui de l’Individualité et de la non communion ou de la collégialité.

On ne peut être reconnu libre, on ne peut être reconnu que différent et en toute logique, c’est ce qu’On est, de réalisation et de fait. Les gens l’admettent du bout des lèvres mais au fond d’eux mêmes ils espèrent faire partie du groupe. On ne peut être différent et faire partie d’Un groupe. Chaque geste est du cas par cas, et ce n’est qu’en suivant le fil conducteur de sa vie que l’on peut estimer avoir été libre. Alors les gens se disent contraints d’agir comme ils agissent parce qu’ils ne peuvent souffrir d’être traités en paria. Je pourrais épiloguer sur ma vie mais qu’il suffise de dire que j’ai toujours agi conséquemment à mes valeurs et mes pensées. Vous dire que j’ai souffert de solitude est sous la vérité. Mais j’avais un immense besoin de liberté. Donc, pas de compromis. Pour être libre il faut assumer sa liberté et assumer sa liberté c’est ne pas être comme les autres. Je ne ferai pas le procès de qui est le mieux mais j’ai l’Immense sentiment d’être un être libre. Ce qui, pour moi est le summum d’être.

Bertrand (@BDmoi)

L’âge de l’égocentrisme et de l’intolérance.

Les années 20 de 1900 et les années 20 de 2000 se ressemblent. Le début du centenaire est marqué d’une flambée d’égocentrisme qui mène à toute l’intolérance des gens. Chacun espère que les autres agiront dans le sens qu’ils désirent. Pourtant chacun agit pour soi donc, cela amène nécessairement désillusion totale. De tout le monde. Et les médias qui en rajoutent en en nous assénant, tel le supplice chinois, une litanie d’évènements qui ne sont pas idéaux.

C’est triste parce que les gens n’écoutent pas les autres qui sont conscients. La seule parade à tout ce déferlement de folie personnelle, est de parvenir à accepter le différence. Il faut prendre conscience que les autres sont différents, ET QU’ILS Y ONT DROIT, là est le manque de savoir vivre de notre société. On s’offusque de l’Odeur de l’autre, qui a travaillé à la sueur de son front. On s’offusque même que notre nez soit chatouillé. Nous étendons notre espace personnel à une grandeur égocentrique. Tous nous doivent le respect et nous ne devons le respect à personne.

Ça fait longtemps que je parle d’intolérance, dès 2017 j’ai écrit ceci; https://bdmoi.mdugre.info/le-digital-augmente-t-il-lintolerance/

La précision extrême de 0 et 1 fait disparaître l’approximation et les nuances. C’est ou ce n’est pas. Pour faire apparaître les nuances il faut une succession d’évaluations. Mais qui en a le temps? Qui en a le désir? Les évaluations à l’emporte pièce de ce qui est et de ce qu’On voudrait laissent peu de place à la tolérance. Depuis BUSH si vous n’êtes pas avec nous vous êtes contre nous. Là est la source de tout le malheur. Ne pas accepter, ni même tolérer la différence nous rend inhumains.

Je suis presque content de quitter ce monde stupide où l’on se préoccupe plus de ce que les autres peuvent penser de nous que de ce que nous pensons aux autres. Tout se doit d’être selon notre conception et la richesse humaine n’a plus de place sur Terre. Nous sommes parvenus à un degré de confort qui fera que notre société périclitera. Ce confort, il est le résultat de millénaires d’effort de contrer les éléments. On s’Imagine tout savoir alors qu’on ne sait rien. On s’Imagine que l’argent achète tout mais c’est de la poudre aux yeux. Les sociétés laborieuses et concentrées sur l’effort, sombrent dans une folie personnelle où les qualités humaines sont disparues.

Je suis désolé de vous l’écrire, mais vous êtes partie du problème. Les mots n’ont plus de sens et les concepts sont évaporés. Il n’y a que l’émotion du moment qui compte pour la plupart des gens. L’émotion est l’ennemi de la raison. C’est triste mais j’ai perdu la foi dans notre société. Il y a des personnes qui agissent conformément à leurs pensées. Mais le problème c’est que peu réfléchissent et prennent le temps d’analyser la réalité. La réalité est différente pour chacun mais les médias infectes ne cessent d’en faire une bouillie sans saveur et contraire à l’idéal.

Y aura-t-il une suite? On verra.

Bertrand (@BDmoi)

Le TEMPS une ressource?

Les gens disent souvent qu’il faut profiter du temps qui nous est donné. Le temps n’est pas une ressource, c’est plutôt une contrainte. Le drame c’est que cette limite n’est pas déterminée en quantité totale disponible. Beaucoup n’ont pas conscience que le temps passe et ne revient pas. Ce qui n’a pas été fait, quand le temps était favorable, ne produira pas de fruits parce que les actions n’Ont pas été effectuées au moment où il était possible de le faire.

J’ai passé beaucoup de temps à réfléchir sur une grande quantité de sujets. Quand j’ai identifié des actions que je voulais voir posées, la plupart du temps, je l’ai fait. Quand une action est identifiée elle ne prend généralement pas beaucoup de temps à réaliser. Aussi procrastiner nous enlève du temps de mûrissement des actions que nous avons posées. Autrement dit on ne mange jamais de fruits mûrs mais des fruits récoltés hâtivement suite à l’urgence de la faim.

Peut-être est-ce le secret de mon bonheur relatif. Ayant réalisé que j’avais vraiment exécuté ce que j’avais envisagé exécuter et ce, dès que je l’ai imaginé, je n’ai pas de regrets. Maintenant qu’il ne me reste plus beaucoup de temps confirmé, je réalise la richesse de ce trait de caractère. IL faut, dès qu’on a décidé quelque chose, mettre en branle l’exécution de celle-ci.

Le temps est une contrainte implacable. Il faut du temps pour que les actions apportent leur résultat. Temps pour se décider, temps pour agir, temps pour laisser germer le résultat et temps pour récolter. La fortune ne sourit pas qu’à l’audace mais à la célérité de l’action. Bien des gens disent que tout n’est qu’une question de Timing. Le Timing? C’est que dès qu’On a conscience de quelque chose, on agit. Le problème c’est qu’on espère un résultat immédiat. Il faut laisser au temps le temps d’agir. La pensée est rapide mais la réalité est tout autrement.

Bertrand (@BDmoi)

Être pro-quelqu’un n’est pas utiliser son intelligence.

Je ne peux croire qu’On épouse parfaitement les propos de quelqu’Un. Endosser la personne c’est ne pas connaître l’individu. On peut être d’accord avec un ou quelques-uns de ses propos ou de ses principes, mais nulle personne ne saurait, consciemment, endosser la personne dans son entier. On peut l’appuyer sans en reconnaître tous les points. C’est d’ailleurs ce que nous faisons inconsciemment.

Un exemple de ma pensée est qu’il ne peut y avoir plusieurs personne qui endossent complètement le point de vue d’une autre personne. Être pro-Trump est donc une hérésie que les médias propagent à outrance. ILs amalgament l’appartenance à un groupe en généralisant un point de convergence total sur un seul élément individuel. On peut for bien être pour le conservatisme sans nier les droits des femmes. Il peut y avoir une majorité des gens qui votent d’un côté mais représentent-ils la majorité des gens?

Dans un simulacre de démocratie, comme on assiste aux USA, on peut voir combien les gens sont manipulés, consciemment ou inconsciemment, par la puissance des médias qui ont une vue très petite de l’ensemble des conditions de la réalité. Il présente un portrait, tel celui d’un film, où le méchant et le bon s’affrontent. Mais ça c’est sans compter sur la stupidité des votants. Ceux-ci croient qu’Ils votent pour un pays alors qu’ils ne votent que pour le contrôle des actions d’un groupe de personnes obnubilées par la recherche de leur profit personnel.

La technologie dessert la démocratie. Elle unifie la vision et simplifie la polarisation des gens. Nous sommes dans les années 20 de 2000 et il se reproduit les phénomènes des années 1920. Rien ne change il n’y a que les chiffres et les protagonistes. La civilisation ne progresse pas en centenaires mais en millénaires.

Bertrand (@BDmoi)

Égalité n’est pas similitude.

Égalité n’est pas similitude, ni la liberté de chacun la liberté de tous. Les gens confondent aisément le “je” et le “nous”. Ils généralisent un trait particulier à un groupe quelconque et c’est ainsi que naissent les stéréotypes et par conséquent les préjugés.

Dans le mot préjugé décline le mot jugement. Un vilain défaut répandu dans notre société de bien-pensants. On présume que chacun vise l’idéal parce que les médias ne cessent de distiller cette manière de penser. En ne nous montrant que ce qui fait ombre à l’Idéal, on en vient à vivre sombrement et dans le déni de réalité. La réalité est telle qu’elle est. Ce qu’en rapporte les médias n’est que la moindre anicroche. En ne diffusant que, et je dis bien que, l’exceptionnel les médias dépeignent un sombre portrait de la Réalité. Celle-ci n’est qu’un univers de possibilités qui constellent notre vie. On n’en saisit qu’une très petite portion et on l’applique à l’ensemble. Tout est dans notre tête.

Donc pour vraiment être libre et se faire une idée personnelle de la vie, il faut savoir la prendre avec une bonne intention. La vie est belle et ne demande qu’à être vécue, simplement et allègrement. Elle dure un temps et n’a pas de début ni de fin mais simplement une existence vérifiée. Les éléments qui nous composent sont et seront toujours mais pas ensemble. Ce qui était n’est plus et retournera à ce qu’il était. Pendant le court temps de la vie, on s’imagine la quintessence de l’existence.

C’est au soir de ma vie que je vois la vanité humaine qui accomplit tous les malheurs des humains. À ne pas prendre les choses telles qu’elles sont on essaie de les idéaliser comme étant une vérité. Mais la vérité est STATIQUE, CE N’EST PAS UN FLUIDE QUI SE RÉPAND. La vérité est personnelle et ne s’applique qu’à un élément distinct.

Donc, les stéréotypes et les préjugés sont le fait d’un esprit simple et qui n’est pas évolué. Peu de gens comprendront cet article. Mais peu m’en chaut. La réalité c’est que les gens rêvent leur vie et passent à côté d’immense possibilités qui, si prisent une à une, révèlent un monde fantastique.

La mort? Un retour aux sources et à l’éblouissement de la Réalité. On ne quitte pas la vie, la vie nous laisse après qu’On a vécu. Elle ne nous abandonne que si on a rêvé notre vie.

Bertrand (@BDmoi)

QUand on cessera de s’exclamer, peut-être aurons-nous atteint un niveau d’égalité?

Beaucoup pensent nécessaire de donner leur opinion sur l’apparence des autres. C’est un drame national. La seule chose que je reproche aux gens, depuis longtemps, c’est d’être des humains inhumains. Tolérance zéro et préjugés au max. On a la liberté d’expression, mais pour quelle raison? D’après moi, c’est pour aider l’autre à trouver ce dont il a besoin pour vivre. C’est l’unique raison que l’On devrait avoir pour exprimer ce qu’On pense. Du moins, à mon avis, c’est l’Unique validation de la liberté d’expression.

Certains vont pérorer que je m’exprime en pédant et que je fais la preuve du contraire. Pourtant, ils n’auront même pas conscience de la justesse de mon propos sans faire l’évidence de leur stupidité. C’est triste de voir combien les gens perdent leur vie. Sans aucun gain possible autre que de se découvrir eux-mêmes. C’est curieux comment nous sommes passés d’une situation sociale de survie à celle, déjantée, de personnes qui existent sans autre but que le plaisir et l’ARGENT.

Je vais bientôt mourir et je n’ai pas peur, parce que j’ai vécu. J’ai assumé le regard stupide des autres, qui ne me connaissaient pas et qui cherchaient le ridicule de mes propos. Pourtant, tout ce que j’ai écrit, ou presque, n’avait pour but que d’éveiller un brin de conscience dans des cerveaux embrumés par l’alcool, le sexe, l’argent ou pire encore, l’inconscience de vivre.

Je ne juge personne, je constate tout simplement. Les gens ont peur de la mort parce qu’Ils ne savent pas ce qu’est vivre. La vie n’est qu’un instant minuscule entre deux infinis. Avant on est des éléments de l’Univers et après on retourne en éléments de l’Univers. Quoique ce soit ce sera. Cependant, le temps de la conscience ne dure que le temps de la vie. Conscience de besoins, de manque et de toutes sortes de choses dont on ne connaît rien.

Nous sommes guidés par des aveugles qui affirment voir. Pourtant, humer l’atmosphère putride de la planète devrait nous renseigner sur le véritable but de la vie. Le sens de la vie c’est d’essayer, de toutes ses forces, de tout son intellect, d’assainir l’air et faire que la vie construise et non détruise.

Ne lisez pas, ne réfléchissez pas et allez votre existence. Peu importe, on ne fait et réalise que ce qu’on conçoit. Ma conception de la vie est telle que j’ai vécu cette conception et que j’en sors serein et essaie de vivre le temps qu’Il me reste en exprimant le secret de mon bonheur.

J’espère éveiller une personne ou deux et qu’ainsi, d’autres que moi et quelques illuminés, qui ont déjà compris, parviennent à éveiller d’autres zombies qui errent malheureusement sur la TERRE.

Bertrand (@bdmoi)

COMMENT commence bien mal une question.

Comment commence bien mal une question et pourtant c’est ainsi que la plupart des gens commencent leur questionnement. Comment est une conséquence d’une action. Jamais n’en est-il l’Instigateur. Les gens demandent aux astronautes le sens de la vie sur Terre. Pourtant c’est les deux mains dans celle-ci qu’On peut trouver l’Inspiration.

Quoi? Quand? Pour qui? Pour quoi? Voilà des débuts de questions inspirantes. Les gens pensent trouver le bonheur dans comment mais ne le trouve jamais. Comment revient toujours à plus d’argent. Plus de ci plus de ça, et on cherche toujours à dépasser ce qu’On a, ce qu’on est alors que nous sommes bien assez.

Bien des gens s’arrêtent à la forme plutôt qu’au fond. Qui suis-je? De quoi ai-je besoin pour me réaliser? Où suis-je? OÙ veux-je aller? Nous sommes toujours très près de où on devrait être. Être soi, dans ses souliers, avec ce que nous sommes et ce que nous voyons, nous sentons. Les opportunités d’être soi foisonnent mais on ne les regarde pas. On ne fait que poser la question comment voir ce qui est là alors que je ne le vois pas? Mais le problème c’est qu’on ne regarde pas près de soi. On préfère demander aux autres de nous indiquer le chemin qui mène à nous.

J’ai dû retracer mes pas de ma vie. À 70 ans j’ai le ferme sentiment d’avoir eu une bonne vie. On m’a qualifié de toutes sortes de choses dont têtu et indépendant. Mais toujours, ou presque, ai-je obéi à moi. Certains m’ont aimé, beaucoup m’ont détesté mais la plupart ne m’ont pas vu. Toujours ai-je répondu aux questions et aux regards. C’est, je crois, pourquoi j’étais vivant. J’ai essayé de répondre aux questions qui m’étaient posées, de façon honnête et intelligente mais jamais complaisante. Aussi ai-je dû faire face à de nombreuses rebuffades. C’est là ma plus grande victoire et le secret de mon bonheur. Je suis demeuré moi, quoi qu’il m’en ait coûté. J’ai toujours cherché à être le meilleur moi que je suis et j’ai presque réussi.

L’Important c’est de sortir de la vie et de se sentir frais comme la rose, peu importe que les autres la trouvent fanée.

Bertrand (@BDmoi)

VIVRE à vitesse grand V?

La vie, à vitesse grand V se fait lentement. Ceux qui s’excitent et qui sont comme un ressort et rebondissent de gauche à droite ne vivent pas il existent. La vie doit se dérouler au rythme des jours. Pour apprécier le jour il faut profiter de la nuit. Dormir, réfléchir, ne pas bouger. Puis le jour il faut agir vite pour réaliser ce que l’On a conçu la nuit. C’est paradoxal et ce ne l’est pas. On dit que le rêve appartient à la nuit. Mais la réalisation du rêve appartient aux actions que nous avons posées le jour. Très peu de projets demandent une longue série d’actions. Bien souvent, suffit-il de planter une graine, l’arroser un peu et laisser le temps agir tout en entretenant brièvement les plants que l’On a semés. La récolte vient en son temps.

C’est ainsi que les choses de la vie se passent. La vie, qui construit le monde, fait face aux éléments de l’entropie, le vent, la pluie, le froid, le chaud et tous les autres effets délétères. Mais la vie est très forte, dès que la moindre condition la favorise, elle fleurit. Elle n’occupe pas toute la place parce que la vie n’est pas éternelle, elle se doit d’être remplacée par d’autres vies.

Il faut donc vivre pour construire avec les autres et non chercher à les détruire. Permettre à toutes les reines d’essaimer pour faire fleurir la vie partout. Cela peut paraître sibyllin à qui est en mouvement perpétuel à la recherche de ce qui n’est pas. Le bonheur n’existe pas en lui-même. Il n’existe pas par lui-même. Il se trouve en partageant doucement et lentement la vie avec les autres.

Je suis au soir de ma vie et ma fin sera probablement surnaturelle. Ainsi l’ai-je choisi en toute quiétude et en connaissance de toute une vie ou j’ai essayé souvent de réaliser mes rêves d’être moi, malgré que bien d’autres ont essayé de me détruire en me disant que je n’étais pas qui je croyais être. Une profonde rétrospective de ma vie me permet d’affirmer que j’ai été très souvent moi et que j’ai regretté les fois où je ne l’ai pas été. J’ai cependant fait la paix avec les regrets car au moment où je n’étais pas moi , je n’étais pas conscient.

Bertrand (@BDmoi)

Comment je suis devenu égoïste.

J’ai toujours cru en l’humanité de l’humain. L’humanité étant la force de vie qui construit au lieu de détruire. Mais les individus succombent à la peur de ce que les autres vont penser d’eux . Je n’ai jamais compris. Je n’ai jamais fait autre chose qu’expérimenter pour voir quel résultat en sortirait. Rarement ai-je visé un certain résultat mais surtout ai-je voulu comprendre comment la réalité agit.

Je suis atteint d’un cancer et c’est maintenant que je vois les agissements des gens comme l’effet d’un pantin de toile sur le bord de la route pour annoncer une promotion de quelque chose. Ils essaient d’attirer l’attention sur eux mais ne savent être eux.

LOngtemps, j’ai plus de 1750 écrits pour le démontrer, j’ai essayé de faire voir aux gens , aux individus, la puissance dont ils sont dotés. Mais, à la fin de ma vie, je dois me rendre compte que j’ai surestimé la puissance des mots. Les gens ne possèdent pas le langage. Ils possèdent les mots mais ne les transfèrent pas en concepts que l’esprit peut absorber.

Maintenant je n’essaie plus d’être compris ni même lu. Tout ce que j’aspire c’est de retourner à l’univers auquel j’appartiens et continuer ma route vers l’Infini.

Bertrand (@BDmoi)

À M. Simard

Bonsoir M. Simard.

J’ai cessé d’écrire depuis le début janvier. Mais je suis malade depuis novembre et j’ai eu 3 périodes d’hospitalisation de quelques jours. Je m’excuse de ne pas vous avoir écrit plus tôt mais j’ai beaucoup de difficulté à communiquer par la voie du téléphone. C’est la première fois que je reprends le clavier et je dois dire que je suis un peu rouillé.

J’ai un cancer à l’œsophage et il bloque la nourriture solide. Je dois m’alimenter en liquides et en Ensure. Succinctement J’ai perdu plus de 30 livres et je suis au plus faible de mes jours. Je reprends du poil de la bête car je prends 2000 calories de Ensure par jour et je suis sur la voie de redevenir plus fort.

Pour faire d’une longue réflexion une histoire courte, disons que j’ai un excellent moral et que l’épreuve ne m’atteint pas moralement. J’ai pris ,ma décision et je vais m’y tenir. J’ai décidé d’entamer le processus d’aide à mourir. Pourquoi? Je vais tenter de vous l’expliquer.

J’ai un choix à faire entre deux fins de vie. Une en assumant ma maladie, l’autre en la combattant. J’ai choisi d’assumer ma maladie. J’ai 70 ans , j’ai vécu une belle vie, riche et enrichissante. L’alternative est un combat ponctué de décisions basées sur des indécisions imprécises et déchirantes, des hauts et des bas de moral et de questionnement perpétuel, sans compter la douleur physique.

Selon le Dr il me reste de 6 mois à un an à vivre. Je m’en fous je veux vivre le temps qu’Il me reste et non pas le souffrir.

J’espère ne pas vous causer trop de tourments. mais votre sollicitude, maintes fois répétée au cours des années, m’a beaucoup apporté. J’ai vécu des hauts et j’ai vécu des bas. Mais ma vinaigrette a plutôt bien tourné. Je suis heureux de la vie que j’ai menée et c’est le coeur absolument serein que je suis prêt à quitter la vie.

M. Simard, votre appui m’a grandement permis de prendre la réalité telle qu’elle est. J’ai longtemps combattu l’État de déprime qui règne dans notre société. J’en rends les gens responsables, non pas malicieusement, mais par manque de repos et de réflexion. Les médias brassent la boue continuellement et met les politiciens dans un constant débat d’intérêts particuliers. Ils ne font pas la synthèse de la situation et ne font qu’ânonner des anecdotes négatives et terrifiantes.

C’est une de raisons qui me fait quitter sereinement ce monde inhumain. Inhumain parce qu’il n’explore pas la richesse infinie de l’être humain. Toute ma vie j’ai cru aux individus mais désespéré de la faiblesse des gens. J’ai toujours pensé que les gens croyaient aux masques dont ils s’affublent pour masquer leur peur.

J’espère que la présente vous trouvera  rasséréné après votre surprise quant à mon état. Soyez assuré que j’ai l’esprit clair, serein et satisfait de la vie qui a été la mienne.

Pour ce qui est du reste, je retourne dans L’UNIVERS, duquel je suis sorti, et duquel j’évoluerai à la vitesse des esprits. Rien ne ne perd tout se transforme. Je ne crois pas en dieu et encore moins à l’enfer. Explorer les FRONTIÈRES de L’INFINI est ma destinée qui a commencé le jour de ma naissance. ET que la vie m’a permis d’être qui je suis avec et malgré les autres. J’ai, sincèrement, fait de mon mieux même si je n’ai pas réussi grand chose.

Amicalement

Bertrand (@BDmoi)