Empathie? Oui! Pitié? Non!

Empathie? Oui! Aide? Oui! Pitié? Non! Gros départ. Mais regardons de plus près. L’empathie c’est ressentir, prendre acte de ce que l’autre ressent.Je suis un être assez empathique. J’ai conscience de ce que l’autre ressent. Je suis aussi très prédisposé à aider l’autre. Je fais du bénévolat et m’écarte souvent de ma route pour aider une personne prisonnière de sa maison. Mais je me refuse à la pitié.

La pitié, selon moi, est un constat. Constater que la personne devant nous fait pitié est apporter un jugement de valeur. C’est dire que la pauvre personne est inférieure et ne sait pas quoi faire alors que nous on le sait. Je n’ai pas beaucoup de pitié. Je considère qu’une personne a droit à ses problèmes. Elle a ses talents et ses possibilités. Si elle veut s’en sortir, réellement, alors je m’assoirai avec elle et ensemble on cherchera une solution. Et je l’aiderai de toutes mes forces.

Il y a cependant beaucoup, beaucoup de personnes, dont le plan B, quand ce n’est pas le plan A, est de faire pitié. Essayer d’attirer la charité. Elles ne veulent pas s’en sortir, elles veulent en profiter. C’est leur modus operandi. Il est très difficile de faire la différence au début. Mais assez rapidement peut-on s’apercevoir si la personne est sincère ou pas. Si, et seulement si, la personne met en oeuvre les éléments de solutions que nous avons identifiées alors elle est sérieuse. Et on doit la soutenir dans ses efforts. Autrement, il faut se détacher car c’est notre peau qui est en jeu.

Charité bien ordonnée commence par l’empathie mais se termine par le fait de ne pas prendre l’autre en pitié.

Bertrand (@BDmoi)

Tentative sur la Réalité.

Tentative sur la réalité. J’ai une croyance qui n’en est pas une. Pourquoi parce que la réalité existe. Mais ma croyance est ceci: la Réalité est ce qu’elle est et n’est pas ce qu’elle n’est pas. Cependant, elle est en mouvement. Donc la conséquence est qu’elle est différente de celle du passé et celle actuelle est purement temporaire car le portrait global change continuellement, au fur et à mesure des chocs de ses éléments en mouvement.

Quand je dis la Réalité est, les gens ont une vision statique des choses. La mienne est dynamique. Il y a des lois qui régissent les mouvements des éléments de la Réalité, mais on n’en connaît qu’une petite partie. Le portrait de la Réalité est ce qu’il doit être. Peu importe ce que l’on veut. On peut avoir un effet sur une petite partie de la Réalité. Partie plus ou moins importante selon notre évaluation. On se targue d’être avancé en physique, mais le sommes-nous vraiment? Nous avons plein de théories mais peu de lois.

L’avancement de l’humanité ne viendra pas de l’Homme. J’en suis convaincu. L’Homme est partie de la Réalité. L’avancement viendra de la Réalité qui agira sur lui comme l’entonnoir de l’évolution. L’Humanité ne peut continuer à s’étendre indéfiniment sur la planète. Quelle sera la Réalité à ce moment? Elle sera ce qu’elle sera. Les conséquences seront plus ou moins visibles mais elles seront ressenties.

La Réalité, telle que je la conçois, est le Dieu que nous cherchons pour la plupart. Qu’y a-t-il de plus logique que dire la Réalité est éternelle et qu’elle nous procure tout dans l’Univers, ou les Univers.

Bertrand (@BDmoi)

Il y a des choses…

Il y a des choses pour lesquelles il y a mérite à s’obstiner. La plupart du temps c’est quand un individu veut embarquer dans les souliers d’un autre individu, qui les porte déjà. Dans ces cas, il y a une porte de sortie et c’est utiliser ses souliers pour s’éloigner. Mais sur les réseaux sociaux c’est difficile. Le problème n’est pas les réseaux mais le sociaux.

Bien faire et laisser dire. Agir comme bon nous semble pour nous, est la base. Le reste est superflu. Avoir raison? La plupart du temps les deux ont raison, selon leurs prémisses, mais, celles-ci ne sont pas souvent les mêmes. Alors cessons de houspiller l’autre et de grâce cherchons des moyens d’améliorer les relations entre les gens.

Bien vivre et laisser vivre. L’obstination ne mène pas à grand chose. Je hais certains mots, vous le savez, mais un mot que j’ai beaucoup de difficulté c’est “débat”. Je préfère, et de beaucoup, le mot “discuter”. La discussion est un mode où on interagit pour s’entendre sur les nuances. On peut ne pas être d’accord mais, on le sera sur le sujet discuté. Autrement dit, on ne s’entendra pas sur la fin mais on aura discuté sur les mêmes prémisses.

Alors mettez fin au débat, vous avez tous raison. Maintenant discutez de ce qui vous fait dire ce que vous dites. Argumenter est vain. L’autre reste sur ses positions. Plutôt que de boxer votre argument, écoutez l’argument de l’autre et apportez-y doucement une autre orientation. C’est comme le judo, se servir de la force de l’autre. Il ne vous en écoutera que plus et ainsi l’atmosphère pourrait en devenir une de coopération au lieu de confrontation.

Bertrand (@BDmoi)

La limite.

Quelle est la limite? La limite de quoi? La limite de tout. À commencer par la limite entre les personnes. On serait tenté de penser qu’elle est de 2 mètres,et bientôt à un. Mais ce n’est qu’une apparence. À un mètre les mots voyagent instantanément. Et on peut frapper dur avec les mots. Surtout que la plupart des gens, je dis bien la plupart, n’ont aucune connaissance du sens des mots qu’ils emploient. J’aimerais qu’on me prouve que j’ai tort.

La limite, d’après moi, se situe à l’épaisseur de notre épiderme. Peut-on absorber le retour de ce que l’on sème. Tout le monde répand à qui mieux mieux, il faut s’aimer, l’important dans la vie c’est l’amour. Ce mot “amour” je le déteste tellement. Les gens l’utilisent pour paraître mais ne sont pas ce qu’ils disent. Ils acceptent ceux qui correspondent à leur vision de “normal”, un autre mot que je déteste. Ils rejettent cependant allègrement ceux qui ne correspondent pas à leur “normalité”.

En conséquence la limite serait donc de se la fermer. Patrick Huard a dit: Ferme ta gueule. Et je l’appuie. La liberté de parole part du principe que les gens, à la recherche du bonheur, ont le droit d’exprimer leurs besoins. Pour que les autres puissent les aider à les satisfaire. Mais, cela a été perverti par les politiciens et les avocats, bien souvent les mêmes personnes dans le passé.

La limite se situerait donc à ses babines. Prendre le temps de bien penser ce qu’on dit, peut nous épargner bien des coups. Mais mieux encore, ne pas dire n’importe quoi peut nous donner le temps d’entendre l’autre exprimer son besoin. Ainsi nous donner l’occasion d’aider l’autre à l’obtenir. Il y a une chaîne de mécontentement sur les réseaux sociaux. Il faut la briser. Comment? En partant une chaîne d’entraide et d’écoute.

On va me dire que je rêve, c’est peut-être vrai. Mais les plus belles réalités humaines ne sont-elles pas parties de rêves?

Bertrand (@BDmoi)

Mérite, un mot qui m’irrite au plus haut point.

J’ai écrit un texte en mai 2019: http://bdmoi.mdugre.info/que-merite-t-on-au-juste/

J’y explique ma conception de ce qu’on mérite. Mais là l’utilisation de “MÉRITE” par les syndicats et les politiciens et les gens en général, m’irrite énormément.

Brailler sur son sort parce qu’on se compare à ce qu’un autre reçoit est complètement illusoire et dévastateur. Tout le monde mérite d’être heureux. Voilà c’est réglé. Ceci étant dit, il faut regarder sa situation personnelle et agir selon sa perception des choses. La liberté c’est ça et rien d’autre. Brailler sur ce que d’autres disent est de la victimisation. Si vous voulez être victime, c’est votre problème.

Je suis très empathique mais je ne suis pas masochiste. Empathique? Je ressens ce que l’autre ressent. Masochiste? pas du tout. Je débarque de la situation si elle est perçue, par l’individu en question, comme étant sans issue. Je suis tenace mais pas au point de me laisser entraîner avec les autres. Donc on aide ou on s’enlève.

Le rapport avec mérite? Si on aime se sentir victime, on mérite de se retrouver seul. Je fais du bénévolat. Je transporte des gens à l’hôpital et chez le médecin. J’ai dû mettre des gens sur la liste noir. Pourquoi? Parce que mon bénévolat leur est dû. Je ne dois rien à personne. J’aide qui je veux et si on cherche à m’apitoyer sur leur sort, je débarque.

En conséquence je vis ma vie et arrivera ce qui arrivera. Je ne suis pas responsable des autres et les autres ne sont pas responsables de moi. Il faut se rendre compte que le monde ne tourne pas autour de nous. Le monde est le monde et nous ne sont qu’une infime mais totale partie.

Bertrand (@Bdmoi)

Une crise de réalisme.

J’ai abandonné mes antidépresseurs, lentement, méthodiquement. Parallèlement je n’ai pas constaté de changement dans mon état. Mais, il y a un gros mais. J’ai plein d’arguments pour affirmer le pauvre état de notre monde. La recherche de perfection, celle que chacun envisage, est telle que ça rend les gens insensibles à ce qui se passe vraiment. Le fait que ce n’est pas parfait veut dire que ce n’est pas bon. C’est triste et irréel. Personne ne peut faire l’unanimité sur quoi que ce soit. Rien n’est parfait.

Donc, il y a eu, il y a et il y aura toujours des gens pour chialer. Je chiale contre les chialeux. Le plus triste là-dedans, c’est que ce n’est qu’eux qu’on entend. Faire du bénévolat, émettre des suggestions d’améliorations, dire ce que nous avons de bien, tout ça ne fait pas les communications. On n’entend que ce qui ne fait pas. C’est ça la réalité de notre monde civilisé. Brailler sur ce que serait la perfection et ne pas émettre d’idées pour l’amélioration. On devrait faire une période de silence complet. J’ai beau me boucher les oreilles, fermer mes appareils, les gens ne font que répéter ce qu’ils entendent.

Alors je vais me retirer quelque temps, essayer de trouver un endroit où les gens sont contents de vivre. Je ne trouverai pas l’endroit parfait, ça je le sais, mais puis-je trouver un endroit pour avoir le silence complet? Non, il n’existe pas.

Bertrand (@BDmoi)

Santé mentale et moral.

Les gens, et les médias, utilisent presque toujours le terme santé mentale pour parler du moral de la population. Santé mentale est tributaire de maladie mentale. La maladie mentale est, est-ce surprenant, une affaire presque toujours physique, une affaire d’hormones débalancées. Le moral est l’attitude devant la vie qui nous est offerte. Le moral peut être tributaire de l’état de santé mentale, mais pas nécessairement et la plupart du temps ne l’est pas.

Prendre des antidépresseurs, quand on a le moral à terre à cause de notre environnement, ne change pas grand chose. Alors, on se fie aux autres et plutôt que de chercher à se connaître on attend que les choses s’arrangent. Ça arrive rarement. Il faut que le cerveau change l’interrupteur de place. L’interrupteur de comparaison avec l’idéal et les possibilités du réel. C’est vraiment ça qui change quelque chose.

Où est-il placé cet interrupteur? Facile, dans le fond du baril. Pourquoi dis-je ça? Parce qu’on observe souvent que les gens se sortent du marasme après avoir atteint le fond du baril. Il y a des gens qui ne s’en sortiront jamais. C’est triste mais, c’est ça. Il faut absolument se concentrer sur soi. Le moral remonte quand on se sent en pouvoir sur ce qui arrive. Beaucoup ne le sentent pas. Ils ont l’impression d’avoir raté leur vie parce qu’ils se comparent à tout ce que les médias et les réseaux émettent. Le pire, comme le mieux. Le pire n’est jamais aussi pire que notre pire et le mieux est toujours ce que nous n’avons pas.

Donc, pour notre moral, quand on a la santé mentale, il faut se regarder honnêtement sans se comparer. Le dicton”quand on se regarde on se désole, quand on se compare on se console” est absolument faux pour la plupart des gens. Alors soyez avisés et profitez du temps de l’été pour préparer un automne qui sera à la mesure de votre potentiel.

Bertrand (@BDmoi)

Le corporatisme?

Idéalement, dans le passé, s’est développée l’idée que le regroupement d’une profession amènerait un assainissement des pratiques, de la concurrence et bien d’autres avantages. Quel constat devons-nous en faire? Que ce soient les médecins, les producteurs ou autres (je ne les nommerai pas tous) le corporatisme a plus mené à l’établissement de cartels que d’organismes de vérification des procédés pour le bien des clients. J’utilise le terme de clients pour ne pas dire poissons.

Les lobbys des corporations sont puissants. Ils parviennent à déterminer l’orientation des gouvernements. Leur poids est tellement grand que les politiciens ne peuvent regarder le poids de la population. Aujourd’hui les groupes, quels qu’ils soient ont toute l’attention et ce au nom du bien commun. Mais, dans la réalité, c’est leur bien qu’ils cherchent. Peu importe l’importance du groupe, le représentant qui sait donner de la voix, les média s’en font for de répandre le fiel. Le seul critère de sélection, c’est l’émotion que le porte-parole peut instiller dans la population. Émotion positive ou négative.

C’est là, d’après moi, l’origine de toutes les divisions dans ce qui était notre société. On a une idée déjantée de la réalité. La réalité est que chaque individu essaie de se démerder du mieux qu’il peut. Mais, le problème est que l’on n’a aucune idée de la réalité. Chacun braille de son côté et on n’a pas d’endroit où se rassembler pour discuter. C’est le triomphe de toutes les corporations. On se réunit autour d’un intérêt commun, sur un sujet précis, mais nulle part ne fait-on la synthèse de tous les intérêts pour en tirer leçon sur la réalité.

Les télécommunications, au lieu de nous unir, nous ont divisés. Ils ont permis un tsunami de communications diverses et égocentriques. On navigue sur une mer d’émotions et au diable la raison. Les télécommunications sont tellement morcelées qu’il est pratiquement impossible de rétroactions entre les communicateurs. Adieu les nuances et la compréhension entre les gens.

Bertrand (@BDmoi)

Synthèse sur la violence.

La violence est extrême dans notre monde. Violence pure, violence contre les enfants, violence contre les femmes, violence contre les hommes, violence contre tous les autres. Culpabiliser les gens, les hommes surtout, pour le fait de quelques-uns ne résoudra rien.

Notre société a élaboré un système qui, je crois est adéquat. Code criminel, aréopage de juges et de personnel, palais de justice et prisons. Le problème n’est pas le système. Il est conçu de manière à opérer si, et seulement si, les gens qui font partie du système l’appliquent.

Tous ne sont pas récupérables. Il faut partir de cette prémisse. Nous avons essayé l’inverse et la situation empire. J’ai plein d’articles de journaux pour le démontrer. Un fait récent? Bill Cosby relâché parce qu’un procureur lui a menti. Il est coupable de 60 viols mais, on lui a menti.

Pour faire court, ce qui est dans le code criminel est intolérable. On ne peut, et on ne doit pas le tolérer, les criminels ne méritent pas la pitié.

Le premier point que j’amènerais c’est: Un personne reconnue coupable de violence sur une autre personne physique, perd automatiquement le droit à la charte des droits. Tu as nié les droits d’un autre alors on nie les tiens. Ce n’est pas oeil pour oeil , c’est ce qui est bon pour minou, est bon pour pitou.

Le deuxième point: un jury détermine la culpabilité hors de tout doute. Ceci étant dit le juge doit imposer la peine la plus sévère selon les circonstances. Pas la plus clémente. C’est là la tâche pour laquelle il est payé et estimé.

Troisième point: une peine imposée doit être subie jusqu’à la lie. Bonne conduite en prison? J’espère, sinon la peine sera augmentée. Je vous prierais de ne pas oublier que l’individu ne peut plus se réclamer de la charte des droits, selon ma prémisse.

Il y a plein d’autres choses à définir, mais qu’il suffise de dire que l’on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre. Le fait de tolérer les criminels, fait que l’on tolère la violence. Mais on dit que la violence est intolérable. Que tout le monde se tienne debout et chacun(e) pourra se sentir plus en sécurité.

Bertrand (@BDmoi)

Canada est-ce ta fête?

Quand on dit à une personne, ça va être ta fête, ce n’est jamais de bon augure. Aujourd’hui est la fête de la confédération, est-ce le jour de la fête du Canada, celui où il paie pour ses actions? Il y a tant de tensions qui s’exercent dans le pays.

Je crois le temps des célébrations passé. Il faut que la raison revienne, si elle a déjà existé. Dès le départ, le premier Premier ministre était un être déjanté. C’est largement documenté. Il a dans le passé, tracé la voie de notre présent. Il n’est pas temps de s’excuser, ça ne change rien, il faut se raisonner et préparer la postérité.

Les célébrations suscitent les émotions, mais maintenant est le temps de la raison qui guide DES ACTIONS. Tous les discours ne mènent à rien. Brailler ne donne rien. Les exclamations ne donnent rien. Toute cette course au nationalisme, quelle que soit la nation, divise. Chacun se sent opprimé par les autres. Vous êtes les autres de chacun. Ne l’oubliez jamais.

Donc faisons-nous une raison, et prenons cette journée, pour réfléchir au Canada, au Québec, à Montréal, à St-Polycarpe. Le message de la planète, par les changements climatiques montre à l’humanité qu’il faut plus d’Humanité et moins de division.

Bertrand (@BDmoi)