Empathie? Oui! Pitié? Non!

Empathie? Oui! Aide? Oui! Pitié? Non! Gros départ. Mais regardons de plus près. L’empathie c’est ressentir, prendre acte de ce que l’autre ressent.Je suis un être assez empathique. J’ai conscience de ce que l’autre ressent. Je suis aussi très prédisposé à aider l’autre. Je fais du bénévolat et m’écarte souvent de ma route pour aider une personne prisonnière de sa maison. Mais je me refuse à la pitié.

La pitié, selon moi, est un constat. Constater que la personne devant nous fait pitié est apporter un jugement de valeur. C’est dire que la pauvre personne est inférieure et ne sait pas quoi faire alors que nous on le sait. Je n’ai pas beaucoup de pitié. Je considère qu’une personne a droit à ses problèmes. Elle a ses talents et ses possibilités. Si elle veut s’en sortir, réellement, alors je m’assoirai avec elle et ensemble on cherchera une solution. Et je l’aiderai de toutes mes forces.

Il y a cependant beaucoup, beaucoup de personnes, dont le plan B, quand ce n’est pas le plan A, est de faire pitié. Essayer d’attirer la charité. Elles ne veulent pas s’en sortir, elles veulent en profiter. C’est leur modus operandi. Il est très difficile de faire la différence au début. Mais assez rapidement peut-on s’apercevoir si la personne est sincère ou pas. Si, et seulement si, la personne met en oeuvre les éléments de solutions que nous avons identifiées alors elle est sérieuse. Et on doit la soutenir dans ses efforts. Autrement, il faut se détacher car c’est notre peau qui est en jeu.

Charité bien ordonnée commence par l’empathie mais se termine par le fait de ne pas prendre l’autre en pitié.

Bertrand (@BDmoi)

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