Je ne suis pas tombé des nues.

Il est fréquent que l’on me traite de bisounours. Je parle souvent du possible. J’ai des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Je ne suis pas fou, du moins pas complètement. Donc, en conséquence j’ai une grande expérience du réel. Ce qui m’a désolé au point de me rendre suicidaire pendant de multiples années. J’ai cessé d’utiliser le mot “devrait” et j’utilise maintenant “pourrait”. Ça a fait toute la différence.

“Devrait” signifie que l’on a des attentes, que les choses et les gens ne sont pas corrects. Quand on utilise “pourrait” on concilie la réalité et la possibilité. Mais les gens en général ne donnent pas dans la nuance. Devrait, pourrait, c’est pareil, c’est de l’enculage de mouches.

Voilà, résumé en deux mots, l’ensemble de la maladie sociale dans laquelle nous sommes plongés. C’est une esquisse à très gros traits mais … D’après moi elle dépeint bien les causes de la polarisation actuelle, sur la moindre notion de quoi que ce soit. Si tu n’es pas entièrement d’accord avec moi, sans condition, tu es contre moi. Georges Bush dans son pire.

Je comprends que les gens, en général, n’ont pas mon vocabulaire et ma grammaire. Ils n’ont pas la concision et la précision des idées comme moi j’en ai. Ce n’est pas me penser supérieur, c’est me savoir différent. Je n’en tire aucune fierté ni aucune culpabilité. J’ai eu les parents que j’ai eus et les expériences que j’ai vécues. J’ai 68 ans et je suis têtu, c’est vrai. J’ai appris qu’être moi est la seule façon d’être bien, pour moi. Les autres? C’est leur problème à eux.

Donc mes écrits reflètent mes pensées au cours des 5 dernières années. Peu me lisent et peu me chaux de ce fait. Je sème à tout vent. Comme certains disent: je lance dans l’Univers. Arrivera le choc qui arrivera. Mais j’utilise à plein la liberté qui m’est donnée de m’exprimer. Ce que je trouve triste? C’est qu’il y a tant de bonnes idées, tant de ressources, tant d’énergie perdues. Le dictionnaire contient la définition de tout ce qui peut solutionner les problèmes. Mais, personne ne le lit. Les gens n’Ont pas la connaissance des mots alors nous subissons les maux. (Jeu de mot facile mais tellement réel).

Alors lisez ou ne lisez pas, si vous êtes rendus ici vous avez lu, réfléchissez ou ne réfléchissez pas, approuvez ou désapprouvez… Faites en votre substance ou non mais j’ai fait mon bout de chemin.

Bertrand (@BDmoi)

Si l’impôt sur le revenu était réellement un impôt sur le revenu?

Si l’Impôt sur le revenu était réellement un impôt sur le revenu total, serait-il aussi méprisé? J’ai écrit ce texte en 2021, et je ne vais pas me répéter. https://bdmoi.mdugre.info/et-si-limpot-sur-le-revenu/

Suffit-il de dire que le braillage des boomers qui paient de l’Impôt sur leur pension et qui ne veulent pas travailler parce que l’impôt les impose, alors que nous sommes en pénurie de travailleurs… ?

Faudrait faire la part des choses. Permettre la capitalisation d’entreprises par l’incorporation est une chose. Accumuler les bénéfices non répartis en est une autre. Tous les profits d’une incorporation devraient être déclarés en rémunération aux actionnaires. Il ne devrait pas y avoir de subventions aux entreprises, peut-être des prêts temporaires, et toute la récolte de l’année devrait être imposée dans les mains des citoyens.

C’est ainsi que je vois une société productive et juste. Mais n’est-ce que moi?

Bertrand (@BDmoi)

La fameuse pomme qu’on a mangée?

La fameuse pomme qu’on a mangée? Et l’anglais avec ses There Their They’re…

Pourquoi toujours mettre l’emphase sur la pire difficulté de la langue française? Toutes les langues ont leurs difficultés. Ces difficultés, soulignées par une orthographe difficile ou une règle de grammaire spéciale, font partie du génie d’une langue. Bien souvent cela est-il une particularité du vécu d’un passé d’une civilisation qui n’existe pas dans une autre.

Il y aurait en inuit plus de 5 fois le nombre de mots du français pour désigner les phénomènes reliés à la neige, expliquant ainsi mon point. Je ne crois pas nécessaire d’épiloguer sur le fait, mais suffit-il de dire que parler une langue et pouvoir s’exprimer dans le langage courant n’est pas la mer à boire.

Il est une chose d’utiliser une langue pour se faire comprendre et une autre de la maîtriser.

Bertrand (@BDmoi)

Est-il moyen???

Est-il moyen de faire un système politique qui soit rapide, fonctionnel et réalistement représentatif? Démocratiquement? NON!! Pas dans l’état actuel de la démocratie. Je ne fais que poser la question? Pas vraiment. J’ai une impression et je ne sais si elle est véridique. Il n’est pas encore temps d’agir car nous ne sommes pas allé au fond du baril. Les grandes réalisations de civilisation humaine se sont produites après des bains de sang terribles. L’ai-je tout faux?

La MINORITOCRATIE.

Nous sommes entrés dans l’ère de la minoritocratie. Il y a eu un film intitulé Idiocratie, où le monde était régi par une bande d’incapables, dont les citoyens étaient idiots. La démocratie c’est la société qui vote majoritairement pour la poursuite du bonheur individuel. C’est une utopie qui dure depuis des lustres. Mais nous vivons une période de morcellement des individus et d’affaiblissement social.

On recueille les doléances de tous les plus petits groupuscules, les discours ne sont qu’une suite d’anecdotes toutes plus insipides les unes que les autres. Des gens meurent, de toutes sortes de causes. Certaines on y peut quelque chose pour ne pas qu’elles se reproduisent ou arrivent moins souvent, d’autres sont le fait de la vie. Aucun endroit n’est disponible pour faire la synthèse du tout. Les gens ont une mémoire anecdotique et non une pensée synthétisée.

Toute minorité est plus valable, parce que minorité, contre l’Infâme majorité qui a amené ce que nous vivons aujourd’hui. C’est curieux que l’individualisme soit né de la force tranquille de la société. Où la majorité s’est libérée d’une minorité oppressive. Est-ce la réalité? Je ne saurais dire mais les minorités en mènent large.

Bertrand (@BDmoi)

Profiter du système actuel et vouloir le changer?

Les gens ne sont pas capables de voir plus loin que la continuation du passé. Ne se fient-ils que de ne pas se faire violence et voient combien la poursuite du passé nous amène à la dégradation globale. Incongruité tellement évidente. Le passé nous a amené où l’On est. Est-ce dû à l’action humaine? Il y a des gens qui y croient et d’autres qui n’y croient pas. Peut-on retourner en arrière? Non! C’est impossible.

Alors il faudra changer. Quoi! Bien des choses. Le point de départ de tout, de la santé, de l’éducation. des moeurs… C’est la Justice. La justice c’est ce qu’on n’a pas actuellement. Variable, lente même immobile, qui prend des lustres à ne pas être rendue. Pour l’établissement d’un monde juste, il faudrait l’établissement d’une justice efficace et rapide. Les traditions héritées du passé jouent toutes dans le sens contraire. La vitesse, des jugements rapides de quelques individus sur les réseaux sociaux, concoure à rendre la justice humaine inopérante et perçue comme inexistante.

S’il est une priorité et une seule que l’On doive léguer à nos enfants, C’est celle-ci, un monde juste de liberté. Mais on en est loin. L’équité n’est pas justice, c’est de la poudre aux yeux des faibles d’esprit. Se préoccuper de la justesse de la répartition de la richesse est un faux problème dont les manipulateurs abusent du pouvoir, actuellement.

La liberté, réelle (je n’utilise pas le mot galvaudé de vrai) , présuppose l’utilisation de son pouvoir personnel. Liberté de parole et liberté d’action. Mais aussi responsabilité de ses paroles et des ses actions. Tout repose donc sur le système de justice pour juger de la validité et de l’effet de ces paroles et ces actions. La zizanie observée dans la société actuelle est le fait de l’inexistence de ce système rapide et adéquat de justice.

Une priorité et une seule? Dans le monde humain? La justice pour commencer, la Justice comme objectif.

Bertrand (@BDmoi)

S’attendre à la perfection? Courir après le malheur?

S’attendre à la perfection? Courir après le malheur? La campagne électorale actuelle au Québec nous montre combien notre système électoral actuel est inadéquat.

Des gens, supposément évolués, nous montrent comment nous sommes ingouvernables et que nous ne voulons pas être gouvernés mais dorlotés. Et si les politiciens l’avaient tout faux? Ils n’ont de cesse de parler aux commèrementateurs qui ne parlent que d’idéal. Tout pour paraître dans les médias.

Les gens ordinaires, ce qui représente l’ensemble de la population, ne veulent que vivre en paix, s’occuper des leurs et de leurs proches. Toutes ces paroles vides et alignées sur l’élection des plus meilleures personnes de la société (sic!) sont malheureusement des paroles en l’air. Les promesses fusent et on n’élit pas les plus meilleures personnes de la société mais les plus stupides et inutiles promesses.

QU’il n’y ait que 2 ou3 partis politiques ou 5 ou 17 ne change rien. Les politiciens ne sont que des marionnettes qui obéissent à des faiseurs d’images projetées par des sondages approximatifs.

La pauvre et simple réalité c’est que les gens n’ont plus d’attentes à long terme. Ils n’ont plus de plan unificateur qui attise l’énergie de faire de son mieux. On ne parle que d’anecdotes à gauche et à droite. Personne ne lit les programmes électoraux, qui ne valent que le recyclage du papier sur lequel ils sont écrits.

Il faut absolument remettre du sérieux dans la démarche de la chose publique. Comment? Établir un système où l’on élit des personnes de qualité et non des promesses qui ne pourront être tenues. Le système n’est pas basé sur la qualité de gestionnaire mais sur la reconnaissance des gens du parti qui les présente. On n’élit pas des gens mais notre système nous oblige à élire un parti. Le système est pourri et ceux qui sont élus par ce système ne veulent pas le changer. C’est insoluble dans le système faut-il s’en sortir ou périr?

Bertrand (@BDmoi)

Lettre à MC Gilles

Vos solutions au problème de Québec et des ponts est tellement logique mais la conclusion réelle est purement théorique. Pour cela il faudrait que les politiciens soient cohérents, que la fonction publique soit au service du public… Bref c’est très possible à réaliser mais très improbable de réalisation. Ce n’est pas du nivellement par le bas, c’est le haut qui fait table rase des droits personnels au nom de l’inégalité sociale réelle.

Je vis dans un HLM. J’ai réussi à force d’économies, de contorsions financières, de travail à temps partiel, et de prévoyance à acheter une voiture électrique. Je fais le maximum pour être un citoyen productif. Je fais 100 heures de bénévolat par mois (transport de personnes âgées(en région) chez les rendez-vous médicaux) , je fais la livraison de pharmacie 2 jours par semaine. J’ai reçu mon auto le 12 mai 2022 et au 7 sept j’ai 12700 km de réalisés au compteur. C’est dire.

Le gouv. (SHQ qui relève du ministère de l’habitation) est propriétaire du HLM. Résultat: sous principe d’équité on me refuse de brancher une borne de recharge électrique sur le panneau. Parce que je suis prévoyant et bon citoyen on m’interdit l’accès parce que les autres ne sont pas aussi obéissants et prévoyants. La vérité c’est qu’ils ont peur que d’autres réclament la même chose. Ce qui arrivera.

Je travaille ce dossier depuis décembre 2021 et je vous dit que la maison de fous n’est pas une maison de fous. C’est une maison de sans couilles et d’irresponsables. Mais ça vous le savez déjà. Je suis à considérer mes prochaines actions. On verra ce qui arrivera.

Bertrand Dugré

1250 ch de l’Église #12

St-Polycarpe, QC

J0P 1X0

(450) 265-3410

bertdugre@videotron.ca

Ne pas être assez nombreux pour se suffire!

Ne pas être assez nombreux pour se suffire est le summum de l’indolence et de la pauvreté humaine. Faire des petits ou de l’immigration pour avoir des personnes pour nous dorloter? Égocentrisme forcené de notre manque de civilisation. Les sociétés ont évolué sur l’esclavagisme. La technologie a permis la presque disparition de l’esclavagisme de propriété. Il n’en est pas ainsi de la disparition de l’esclavagisme de servilité.

Faut-il s’inquiéter? À quoi bon s’inquiéter. Il arrivera ce qui doit arriver. Notre entêtement et nos efforts dans un sens ou dans l’autre ne changeront rien, si ce n’est que le temps que ça va prendre pour que ça arrive. Il a fallu 8000 ans de civilisation pour arriver à l’excroissance dont nous sommes l’objet. La croissance à l’infini était possible tant qu’on demeurait dans le monde du fini. Maintenant qu’on dilapide à outrance les ressources et qu’on pense que chacun a droit au service des autres au même niveau, on arrive à la fin de l’infini.

L’infini des besoins doit faire place à l’autonomie des possibilités. On doit apprendre à améliorer notre savoir pour augmenter notre qualité de vie. On ne peut plus dépendre de l’énergie des autres, plus désavantagés. Entendre les commèrementateurs médiatiques nous ânonner la pénurie de main d’oeuvre et la nécessité de l’immigration? Continuons de nous empiffrer dans ce buffet d’esclaves qui l’alimentent. Nos enfants en paieront le prix de la privation.

N’entend-on parler que des besoins des plus faibles? Mais ces plus faibles sont-ils si nombreux? Ceux qui crient sont nombreux, peut-être, mais sont-ils faibles ou désœuvrés?

Tout n’est rendu qu’anecdote plus déplorable l’une que l’autre. On ne fait plus la synthèse de la totalité. Il n’y a que l’anecdote qui vaille.

anecdote

nom féminin

  1. 1.Récit d’un détail historique, d’un petit fait curieux.
  2. 2.Détail ou aspect secondaire, sans généralisation et sans portée.

Bertrand (@BDmoi)

L’incohérence de la cohérence.

Être cohérent c’est agir dans le sens des paroles que l’on a prononcées. Il se dit tant de choses dans tous les médias, quels qu’ils soient, que la cacophonie de la ville observée et entendue dans ces mêmes médias est cohérente avec ce qui a été dit. Les médias ne se sentent pas la responsabilité de synthétiser ce qui est dit et essayer d’en faire un portrait réaliste.

Dans la vie urbaine de Montréal, le nombril de la province, il existe une série, pour ne pas dire une folie, de ressentiments qui sont projetés sur l’ensemble de la population du Québec. La vie en région est loin de ressembler aux tourments incessants de la ville. Ce n’est pas un “on dit” c’est une réalité.

La rivalité Québec-Montréal est ridicule. les gens des régions regardent et sont ébahis par ce qui se dit et s’écrit dans les médias. Comme si l’attroupement humain était la destinée des humains. Cette folie médiatique atteint des sommets à Montréal. Parce qu’ils habitent une ville peuplée, ils pensent qu’ils méritent qu’on les aide continuellement. Ils ont beau se tenir ensemble, et se faire seriner la vie par les arts, la vraie vie se passe en région. C’est là que les choses et les gens vivent, le vrai sens de la vie.

Quand on regarde au fond de soi, vraiment, on s’aperçoit du vide traumatisant de la ville. Réunir en un même endroit, autour du saint dollar, est une insanité humaine. La promiscuité dont on nous abreuve tant vient de la proximité. La dernière folie est d’augmenter la densité des villes. Pourquoi? Pour des raisons économiques et non écologiques. Mais la psychologie en prend pour son rhume de cerveau.

Mais il y aura dépopulation mondiale. Les villes en pâtiront les premières. Car il faudra bien se nourrir, ceux qui restent.

Bertrand (@BDmoi)