Je vais te conter.

Je vais te conter la ballade

Je vais te conter  la ballade des gens peureux
Il y a eu le temps des gens heureux
Puis les gens sont devenus comptables
Ils n'étaient agréables
que lorsque l'argent roulait
Cela les satisfaisait
Ils n'ont pas fait d'enfants
C'était trop demandant
Ils se sont servis de la société
pour produire un pays endetté
Puis l'âge a augmenté 
et les parent ont été parqués
Les terres se sont vendues
à de parfaits inconnus
qui jamais ne labouraient
mais des pauvres engageaient
Plus les riches s'enrichissaient
plus les pauvres pâtissaient
On a parlé d'un mal inconnu
de la Chine venue
Mais à la réalité 
N'est-ce que la peur qui a transpiré
Depuis ce temps
les gens sont mécontents
Ils ont peur de leur prochain
et ne font que comparer leurs gains
Voter pour le futur
ne rapporte pas c'est sur
Mais c'est ainsi que se continue
l'histoire de ces trous de ...

Se foutre de l’Opinion des autres?

Se foutre de l’opinion des autres est une des clés de la survie médiatique. Aujourd’hui l’omniprésence des médias nous oblige à fermer les écouteurs. On doit être sourd au bruit de fond et tendre l’oreille quand un avis éclairé nous parvient. L’univers des médias est meublé d’un bruit de fond intense. Beaucoup d’avis s’entrechoquent. Prenons le Québec comme toile de fond.

Sur notre planète, parmi 8 000 000 000 d’individus, nous ne sommes que le millième soit 8 000 000 d’individus. Mais nous occupons une place prépondérante dans le monde où nous vivons. Avons-nous un vision de ce qui se passe à l’extérieur? Oui mais tellement standardisée qu’elle est troublée car ce n’est que ce qui transpire de l’extérieur. Nous sentons l’odeur de ce qui transpire des latrines externes du monde. Nous avons très peu de vue des fleurs qui peuplent la Terre. Que des relents fétides disséminés par les médias.

Aussi faut-il se désintéresser de ce que nous font voir les médias. Twitter, quant à lui est une lucarne qui nous permet de voir le brouhaha dans le monde, y compris ici. Les gens sont désemparés. Ils se replient sur eux mais laissent encore trop d’emprise à ce qu’ils perçoivent cérébralement et ont abandonné la perspective offerte à leurs sens.

La mondialisation est un leurre projeté par nos gouvernements et par les puissants (entendre possédants qui en veulent toujours plus). La cour ici n’est pas assez grande pour eux afin qu’ils étendent leur pouvoir. Il nous faut, chacun, faire un travail d’introspection, un travail sérieux duquel dépend notre bonheur et celui de nos enfants. Nous sommes assaillis par des stimuli de changement. Il nous faut changer, oui! DE l’intérieur, pas de l’extérieur. L’extérieur n’amène qu’envie et désolation. Le paradis sera quand les gens seront bien entre eux car ils sont bien en eux.

Ce jour arrivera peut-être mais on en est loin. Tous les succès technologiques nous ont amenés à en vouloir plus, toujours plus. Pourquoi? Tout simplement parce que l’opportunité est là. C’est la pomme du jardin terrestre. Cette pomme c’est la pomme de discorde. Chacun en veut mais elle ne nourrit pas car on en veut toujours plus.

Donc, à un certain niveau il faut se couper du cerveau et entrer dans les monde des sens réels. On n’a pas besoin de beaucoup:

  • de l’air respirable
  • de l’eau en quantité suffisante
  • de la nourriture soutenante
  • Un toit sec et tempéré
  • La sécurité que ces besoins seront suffisamment satisfaits pour pouvoir dormir en paix..

Dans notre société peu de personnes n’ont pas ces besoins de base satisfaits. Très peu de personnes. Doit-on s’en préoccuper? Absolument. Mais pour ce faire il faut ne pas se préoccuper des autres mais d’elles. L’avis des autres on doit s’en foutre. L’avis de ces personnes, dans le besoin, on doit en prendre pleinement conscience. Leur donner ce qui leur manque. Même, et surtout, si c’est épisodique. On n’a pas le droit de prendre physiquement une personne qui se tape la tête dans le mur, on ne peut tasser le mur, mais peut-on lui faire voir qu’elle pourrait s’adosser au mur et reprendre ses esprits.

Chacun a son mur et chacun peut s’asseoir et penser à ce qui lui manque vraiment. On n’a pas à trouver la solution pour lui. On n’a qu’à l’encourager à ne pas se taper le tête dans le mur et à s’asseoir contre celui-ci pour un peu de support. Ensuite, le temps qu’il reprenne conscience de ses sens, lui offrir de l’air, de l’eau de la nourriture et un toit et lui foutre la paix pour qu’il puisse dormir.

Je sais ce que plusieurs pensent, c’est tellement simple que c’est du fantasme. Mais, pensez-y, pourquoi respirez-vous, à quoi vous servent vos deux bras et vos deux jambes, pourquoi demandez-vous aux autres de vous entretenir quand vous ne le faites pas vous-même, pour vous?

La personnalisation, tout est là. La mondialisation? Pour les fous du pouvoir. Très peu pour moi. Être maître de mon destin est la façon dont je réponds à mes besoins. Aussi est-ce que je me fous de l’opinion des autres, dans les médias, mais suis-je très attentif aux besoins exprimés par ceux autour de moi.

Bertrand (@BDmoi)

Le mal des fleurs.

Écoutez d’abord la chanson suivante: https://www.youtube.com/watch?v=30gQuVK9o2E

Il était une fois des gens heureux de Nicole Martin écrit par Stéphane Venne et Claude Paul Denjean

Il était une fois des gens heureux
C'était en des temps plus silencieux
Mais qu'est-il arrivé à eux
Qui ont grandi sous des cieux
Paisibles et miséricordieux
Maintenant ils vocifèrent à qui mieux mieux
Que ne m'arrive-t-il pas de mieux
Moi qui ME suis tout donné
Dans le temps de la facilité
Maintenant que je suis fané
Et que j'ai tant chanté
Pendant tout l'été 
L'automne est arrivé
Je n'ai rien prévu pour ces beaux jours
Où l'été passe à l'automne
Car je n'ai toujours
pensé à ma couronne
Je n'ai rien entretenu
J'ai tout simplement vécu
Sans me préoccuper des autres
Et ce n'est pas ma faute
Mais c'est celle des autres
qui n'ont pas connu d'autre
Que les turpitudes de nos fautes
d'égocentrisme et du paroxysme
qui n'ont laissés à nos peu d'enfants
que du temps d'écran 
et un futur lancinant
Fait de dettes et de ressentiments

Les gens malheureux
qui disent tant de leur voix qui sonne creux
Où sont passés mes beaux jours
Alors que j'avais tout alentour
Maintenant je suis seul et je pleure
Pour que l'on me soigne
Mais je n'ai que demandes
et n'ai plus rien à faire
Je n'ai pas d'offrandes
que je n'ai su faire
En temps opportun 
Comme de créer un univers
Où les fleurs sentent en commun
L'arôme de leur parfum.
Le mal des fleurs aujourd'hui
est qu'elles sont fanées
Elles ont l'âme séchée 
Et implorent la société
de les remarquer
alors qu'elles sont parquées
dans des bâtiments cimentés
sans âme et désincarnées.

Le monde est faux
Le monde est faux

Bertrand (@BDmoi)