Une plainte fait le tout

Une plainte et c’est la débandade. La “frilosité” des administrateurs du Québec est rendue tellement grande, pourtant on est habitué au temps froid.

Quand on se dit dans un pays où la libre opinion a sa place, on doit être capable de gérer la contestation. Procédons par l’absurde.

  • Tous les goûts (opinions) sont dans la nature.
  • On ne peut satisfaire tout le monde.
  • Pour quoi que ce soit on ne peut avoir l’unanimité.

Donc, en conséquence, si on suit la logique de l’administration de l’hôpital, il n’y a plus rien qui existe. Voilà!

Une plainte ne fait pas le résultat. Peu importe la raison, religion ou autre, on ne peut baser une réaction sur un seul avis, aussi expert soit-il. Donc l’ampleur de la réaction des gens est-elle due au simple fait d’enlever le crucifix? Mais non bien sûr. Tout un tas de raisons motivent les gens à réagir. Le problème n’en est pas un de religion mais de stupidité de réaction face à la contestation.

Le fait que cela soit relié à un symbole religieux multiplie par 3 000 000 la réaction épidermique,d’un côté comme de l’autre. J’aspire à un retour du sens commun. Mais nos administrateurs n’en ont que pour les apparences. Alors on peut dire qu’ils ont l’air fou, autant que le roi nu.

Bertrand (BDmoi)

 

Le juste milieu

Où se situe le juste milieu? Premier indice c’est au milieu. Le milieu de “trop” et “trop peu”. Ceci étant établi commençons par les extrêmes, trop et trop peu. Le milieu sera entre ces deux extrêmes c’est la logique même.

Le premier point commun des extrêmes est le mot “trop”. Là se situe le nerf de la guerre. Trop est un mot qui implique nécessairement un jugement. Qui dit jugement, dit juge. Juger c’est apprécier une quantité ou un évaluation de limites. Chacun a ses limites. Voilà un premier indice de la source de problèmes d’évaluation du milieu. J’y reviendrai.

Ensuite, implicitement, les deux extrêmes sont séparés par “assez”. Qu’est-ce que “assez” ? La seule façon que je peux utiliser la notion de “assez” c’est en la juxtaposant à la notion de “besoin”. Donc assez signifierait avoir ce dont on a besoin en quantité suffisante. Ouf! Une autre source de problèmes.

2 problèmes sont soulevés par ces 2 notions. Les besoins de qui? et Satisfaction de qui? Cela se complique avec QUI juge. La personne qui juge pour elle-même a plus de chance de trouver assez que le juge tiers qui le fait pour une autre personne.

On peut comprendre que c’est complexe pour une seule personne qui se juge elle-même. Mais plus on implique de personnes, plus les limites disparaissent dans la brume et deviennent floues.

Donc plus on mêle de personnes au problème, plus assez disparaît et plus les extrêmes prennent d’importance par un phénomène de polarisation des opinions. De là, la difficulté de discuter sur les médias sociaux. Il est presque impossible d’avoir des discussions sur les notions de assez, trop et trop peu. Chacun y va de son opinion et pas de ses arguments.

À terme, j’espère qu’on y arrivera. Peut-être le nombre de Troll diminuera-t-il?

Appliquons ce qui vient d’être dit à un cas précis. La croix de l’hôpital St-Sacrement. Il y a des faits historiques et une réalité actuelle et un long cheminement social entre les deux. Les faits historiques, création de l’hôpital par les sœurs de la Charité, période où les hôpitaux étaient sous l’égide des religieux, période où la religion était entremêlée à l’État…. De l’autre côté les années 60 ont amenés un vent de désécularisation qui a mené à la société actuelle amplifiée par le multiculturalisme.

Le besoin, d’après moi, est et demeure l’égalité de tous aujourd’hui. Égalité de droit et de fait. Comment concilier le crucifix dans la situation actuelle. La position de Bernard Drainville, me semble la plus “juste milieu” admissible en société. Reconnaître l’apport de la congrégation, fait historique, de la religion qu’elles professaient.  On doit reconnaître le crucifix, qui a été installé en 1927, comme n’importe quel symbole, plaque ou autre, qui a été installé pour les besoins de l’époque. Mais ceci dit, aujourd’hui ce n’est pas reconnaître la jonction de la religion et l’État car tout est maintenant civil, de la responsabilité de l’État.

Enlever le crucifix pour des motifs religieux est dangereux. Mettre en évidence la création de l’hôpital par les religieuses n’est pas un jugement sur les autres religions qui ont aussi des droits. être égal face aux religions et leur apport historique implique que l’on soit égal à la religion catholique qui prédominait, fait historique, dans le temps. Trop ou trop peu? Cela dépend de chacun pour ce qui est de l’importance du crucifix lui-même. Je crois, que dans le Québec d’aujourd’hui, on peut être assez mature pour reconnaître l’Histoire et la commémorer, sans pour autant tomber dans le délire religieux.

Donc “assez” est une question de reconnaître le fait historique et reconnaître l’apport des religieuses du temps qui se sont dévouées et ont légué un apport important au monde d’aujuourd’hui.

 

Bertrand (BDmoi)

 

Les médias et la vérité

Les médias et la vérité n’est pas le titre rêvé. Pourquoi? Parce que l’immense tri effectué pour le peu de pages ou de minutes de nouvelles est si grand que la vérité n’y est pas. En lieu et place, on assiste à un étalage d’opinions toutes faites ou de faits tronqués, extirpés de leur contexte. La fameuse clip de 7 secondes.

Les journaux ont fondu (en pages), ont recentré sur des faits à moitié exposés, le radios répètent sans cesse le même 5 minutes de nouvelles et encore, les télés elles se gaussent de mettre en onde une panoplie de postes de nouvelles continues qui, de fait, répètent le même 15 minutes de nouvelles. Mais le point commun de tous ces médias, ce sont les commèrementeurs, ces gourous de l’opinion, qui extirpent de quelques faits (souvent méconnus), une sagesse que l’on se doit d’inculquer au peuple avide d’opinions prêtes à partager comme leur.

La vérité demande une vue globale de la situation réelle. Les médias nous abreuvent d’opinions toutes faites ou de faits tronqués mais, pourquoi? Une question de rentabilité. Le but d’informer, avec des enquêtes et des faits réels, est trop dispendieux. Mais, y a-t-il une demande? J’en doute. Les gens se sentent tellement pressés par le temps qu’ils dépensent des fortunes en service de choses “toutes faites, prêtes à consommer”.

On a tous les moyens, dont ont rêvé nos grand-pères et leurs ancêtres. Mais on ne les utilise pas selon leur capacité à cause du peu de temps accordé à la réflexion. On n’en a pas le temps est la réponse évidente mais, est-ce vraiment le cas? Toutes ces heures perdues à se dire que l’on n’a pas le temps, à déplorer l’état de fatigue permanent, à trouver la vie difficile, heures passées en transport ou en jeux?

Nous étions supposés nous rendre à la civilisation des loisirs? En lieu et place on est rendu à la civilisation du travail à temps partiel, du cumul de 2 ou 3 emplois pour satisfaire notre besoin de consommation.

La vérité est disparue, c’est celle de la croissance économique illusoire, de la hausse de revenu qui nous appauvrit. La Vérité? On est venu au monde avec deux ressources: des talents et du temps. Utiliser son temps pour exercer ses talents est tout ce qui compte. Mais on perd son temps à gagner sa vie.

Bertrand (BDmoi)

La Mondialisation à quelle vitesse?

Qu’est-ce que la mondialisation et que sera-t-elle dans le temps? Ce n’est pas un phénomène nouveau. De tous les temps il y a eu déplacements, plus ou moins grands, de masses humaines. L’expansionnisme était la réponse à la surpopulation locale, le schisme des tribus et autres phénomènes, la plupart guerriers. Mais il est maintenant presque impossible de prendre de l’expansion les places sont occupées.

Ça c’est le phénomène humain. Mais aujourd’hui il y a une autre mondialisation, qui elle n’est pas humaine, mais financière. La mondialisation des moyens de production. La promenade de plus en plus grande des capitaux vers les populations les moins fortunées. Mais ça ne fera qu’un temps. Pourquoi? Trump, retour des capacités de production par mécanisation(robotisation), intelligence artificielle et autres choses que l’on n’a pas encore inventé.

Les masses qui ont permis aux Américains de devenir la plus grande civilisation de production de biens, pendant un temps, ne sont plus nécessaires, ni utiles. Cela crée des crises et des tensions. Ceux qui s’estiment élagués, laissé pour compte, et ceux qui en profitent.

Alors la mondialisation dans tout ça, à terme et à long terme? Aujourd’hui le malaise existe. Les démagogues profitent de la situation et promettent des retours aux jours heureux. Sur le même modèle que le passé soit: travail, bonheur,richesse. Mais ce n’est  pas vrai. Le passé est passé et le futur sera. Le problème n’est pas le capitalisme mais la répartition de la richesse extirpée à la Terre. Voilà le vrai problème que pose la mondialisation. Par la circulation mondiale de l’information, on assiste à un éveil de la conscience individuelle de la réalité.

Actuellement les tensions sont grandes, mais elles s’aggraveront avec la prise de conscience des individus. Tant d’informations, vraies ou fausses, circulent maintenant à la vitesse grand V, on ne sait plus qui croire. Vous pensez que ce n’est qu’ici que ça se passe? Horreur, c’est de plus en plus répandu. Si on regarde la répartition de la richesse, on sait qu’elle est très mal partagée. 1% de la population possède plus de 50% de la richesse. Donnée banale à écrire, mais qui donne à penser parce que l’écart s’agrandit.

À long terme on peut envisager, la fin de la monnaie, l’existence d’une économie vraiment mondiale et une répartition différente de la récolte annuelle de richesse. Un répartition citoyenne au lieu d’être selon le capital.

Le passage d’une situation à l’autre, se fera par à-coups, sera parsemé de périodes de tensions et de conflits. Mais sur un grand terme (300,400,…ans) il y aura ajustement humain à la promiscuité physique des gens et leurs conditions de vie. Mais ça c’est si les choses se déroulent bien. Qui sait si l’humanité a ce temps devant elle? Les démagogues ne sont pas ceux qu’il faut pour résoudre les tensions. Ils ne font que les aviver. C’est dommage mais, on est rendu là. La mondialisation un problème? Non, un symptôme, d’une maladie grave.

Bertrand Dugré (BDmoi)

 

Vouloir le bien de l’autre malgré lui

Qu’est-ce que le respect de l’autre? Que signifie tout le monde est différent et a droit à sa différence? Quelles différences sont personnelles, donc admissibles, et d’autres sociétales et inadmissibles?

Tout un tas de questions insolubles, ou le sont-elles? Essayons de circonscrire le problème. On a le droit à la vie, selon la charte. A-t-on le droit à sa vie? Avoir le droit à sa vie inclut-il le droit à sa mort? Grosse question. Qui a droit de juger ce qui est bon pour moi, selon mes aspirations sincères et personnelles? Quelle est la limite qu’il m’est permis d’exercer mon libre arbitre?

Beaucoup de problèmes, en société, viennent du fait que tout un chacun se mêle de décider pour les autres ce qui est bien ou mal, dans leur vie. À la limite est-il permis d’empêcher quelqu’un de choisir, de fait ou volontairement, les conditions de sa vie? Peut-on interdire à quelqu’un de fumer? par exemple. On s’entend c’est nocif, du moins pas viable en soi. Mais c’est une décision personnelle. On peut aviser les locataires que ceci est un environnement sans fumée dans les aires communes, mais pas dans son appartement, où il est roi et maître.

J’estime qu’un grand nombre de différends sont justement la conséquence de ce que certains procèdent allègrement sur le terrain de l’autre. On dit qu’on a le droit à son jardin secret. Mais on a aussi droit à notre jardin. Si on prend l’exemple ultime de la mort, on dirait que l’on n’a plus le droit de mourir. Qu’on se doit de prolonger la vie au maximum et que toutes nos pensées et actions doivent être orientées vers ce but.

Les gens nous jugent sur des actions qui ne concernent que nous. Je hais l’exercice physique. Je tolère difficilement d’avoir chaud. Deux raisons qui font que je ne fais pas assez d’exercice selon les autres, surtout les biens-pensants. Ma réponse? Ouais pis. Fais ce que tu veux de ton corps, selon tes principes, avec tes objectifs et tes croyances. Mais fous-moi la paix en ce qui me concerne. Le dicton <le mieux est l’ennemi du bien> prend tout son sens ici. On peut l’extrapoler sur tellement de sources de conflits humains. Ce qui est mieux pour toi n’est pas nécessairement mieux pour moi. On n’a pas les mêmes vécus et objectifs.

Je ne veux pas que l’on fasse d’acharnement thérapeutique, je ne veux pas être à la charge de personne, je veux disparaître quand je ne ferai qu’exister… Tant de choses que l’on peut décider et vouloir pour soi. Mais je n’en ai pas le droit.

On se demande actuellement si une personne a le droit de décider à l’avance, de dispositions à prendre à partir du moment où elle n’aurait plus conscience de sa vie. Je suis d’accord qu’un tiers ne peut demander cette sortie précipitée. Mais moi? N’en ai-je pas le droit?

La Tradition, le juste milieu

Qu’est-ce qui mérite d’être conservé et quelle est la place que l’on doit faire à la créativité, la nouveauté? Question qui a autant de réponses que de personnes pour y répondre. Le principe de base est: on ne peut satisfaire tout le monde. Alors?

Beaucoup sont conservateurs, d’autres sont innovateurs et la plupart des gens sont dans le milieu, essayant de naviguer au travers des tensions entre les deux pôles. Je me sers de la Tradition pour démontrer un phénomène qui mine notre société. Ce qui est valable pour cela est tout aussi vrai pour tous les sujets de controverse. C’est facilement observable sur Twitter. Les extrêmes prennent la majorité des échanges.

Les échanges sont beaucoup faits avec des affirmations, souvent incendiaires, qui exposent des positions apparaissant immuables, fixées dans le temps présent. On parle de trop ou trop peu. Les “assez” sont relativement peu nombreux. Le phénomène est compréhensible parce que beaucoup utilisent Twitter pour ventiler un surplus émotif, conséquemment à une montée de lait. C’est la raison du fait des extrêmes.

Mais la Tradition, qu’en est-il? Je vais prendre l’exemple des églises pour illustrer. Auparavant, quand on a construit les villages colonisés, le premier édifice commun bâti était l’église. C’était l’usage du temps. Aujourd’hui nous héritons de ces reliques d’un passé pas si éloigné. On manque de prêtres pour maintenir les services, de moins en moins prisés, par la population. On essaie de conserver, pour différentes raisons, ces reliques et leur donner une utilisation pour laquelle elles n’ont pas été conçues.

Quelle partie du passé doit-on conserver pour devoir de mémoire et quelle partie doit laisser place à la nouveauté? Cela se fait par opportunité de remplacement. Si on a un projet qui mérite l’utilisation de l’espace occupé par l’église et bien on démolira et bâtira. Si on n’a rien de précis pour la remplacer, on laisse courir et le bâtiment décrépit tranquillement selon qu’il est relativement utilisé par les paroissiens.

Et la Tradition? La tradition est un concept utilisé par les uns pour justifier le maintien d’usages révolus et utilisé par d’autres pour provoquer des changements plus ou moins nécessaires.

On se promène entre les deux pôles et on se déchire. Tout est question du jugement du locuteur. Je suis pour l’utilisation du “assez” et cela arrive avec la concordance de la situation avec la réalité. Ce que ça veut dire c’est qu’il faut cesser d’affirmer des jugements intempestifs et essayer de dégager les faits réels. Discuter de nos vues de notre point de vue, et essayer de faire le portrait le plus juste. Donc doit-on conserver ou pas n’est pas une question d’opinion mais une question de réalité dans le temps. Parce que la réalité humaine évolue, dans tous les sens.

Qu’est-ce qu’on fait des églises? Chacune doit faire l’objet d’une évaluation raisonnée et raisonnable, de la part des gens concernés. Combien d’exemples du passé doivent-être conservés? Combien doivent-être converties, combien démantelées? Voilà l’objet des discussions.

Depuis cent ans, la technologie a progressé et continue de progresser à un rythme effarent. Les opportunités semblent immenses, mais on possède des choses que l’on a héritées du passé. Quelle est la juste mesure? Pourquoi changer? Parce que la réalité a changé et on possède des outils mieux adaptés à la réalité.

Facile à dire, pas facile à réaliser. Le seul moyen d’y arriver est la discussion du point de vue. Qu’est-ce qu’on pense voir de la réalité. Pas notre opinion mais bien notre vision. Les médias sociaux permettront-ils d’y arriver? Je l’espère mais il va falloir que le climat change.

Bertrand Dugré

 

L’oeuf ou la poule un vieux dilemme

L’œuf ou la poule? C’est bien évident que le mode de reproduction par œuf est arrivé en premier. Voilà qui résout la question. Mais on peut choisir un autre dilemme, l’économie. Produire la richesse pour la partager ou partager la richesse produite.

Premièrement, qu’est-ce que l’économie d’un pays? On exprime l’évolution de l’économie d’un pays par une donnée que l’on appelle le produit intérieur brut (PIB).

Statistiques Canada définit ainsi le PIB: Le produit intérieur brut (PIB) correspond à la valeur totale, sans double compte, des biens et services produits sur le territoire économique d’un pays ou d’une région au cours d’une période donnée. Le PIB fournit une mine de renseignements. Cet agrégat est souvent considéré comme étant le bulletin d’évaluation des résultats économiques d’un pays. Le niveau du PIB renseigne sur la taille de l’économie, tandis que la variation du PIB d’une période à l’autre indique si l’économie est en expansion ou en contraction.

Que de choses à dire. La première, selon la pseudo-science économique, il est des présomptions qui sont de mise:

  1. La rationalité des agents économiques est totale.
  2. La disponibilité d’information est totale et parfaite et à coût nul.
  3. Le coût d’appropriation est déterminé par la jonction des courbes d’offre et de demande.
  4. L’offre et la demande sont libres de toutes contraintes.

Tout ça pour dire que ce n’est pas la réalité. Voilà pourquoi je parle de pseudo-science. Aussi il faut dire que la raison économique est la production de biens et services pour satisfaire les besoins humains.

Donc l’Économie c’est l’expression, en monnaie spécifique, de la somme des échanges humains dans un territoire donné. Dans toute économie il y a création de richesse. C’est évident. Donc, pour nos politiciens, de parler de création de richesses avant de la partager est un sophisme, je dirais même un sophisme éhonté.

Quel est le seul principe qui puisse être le principe de base, celui qui sert de point de référence à tous les autres? D’après moi, c’est: TOUS SONT ÉGAUX.  Loin d’être respecté sur notre planète.

Vouloir faire progresser l’économie, pour les politiciens, c’est faire augmenter le PIB et c’est là que le bât blesse. Si on accepte que l’économie sert à répondre, le plus efficacement possible aux besoins humains, et que tous les humains sont égaux, on s’aperçoit que le problème n’est pas économique mais politique.

Le PIB a progressé historiquement par l’avancée technologique. Mais aussi il a progressé par l’amélioration des conditions de certains humains. La richesse est très mal répartie. C’est un constat évident et reconnu et mesuré. IL existe une économie mondiale et, à terme, il y aura mondialisation des droits humains et de l’activité humaine. Mais d’ici ce temps, beaucoup de crises vont se produire. Le premier levier pour amoindrir les crises serait une plus juste répartition des outils de satisfactions de besoins (produits et services).

Donc peu importe le niveau de la richesse il y a lieu de la partager. Donc créer la richesse pour ensuite la partager est fallacieux et prend tout son sens seulement dans le calcul de cette richesse.

Tous sont égaux et la richesse doit être partagée. D’accord, voyons où cela nous mène, logiquement. La richesse ne peut se partager par la libre circulation des biens et services car la portion de revenus des individus n’est pas libre. Il faut donc une organisation quelconque qui soit dépositaire de l’ensemble de l’économie et qui répartisse cette richesse entre les citoyens. L’impôt sur le revenu, doit être ce moyen.

Je déclinerai tout ce que cela implique dans de futurs blogs. Qu’il suffise de dire que “Tous sont égaux en droit” et que la richesse globale doit être répartie plus équitablement sur la planète.

Bertrand Dugré

 

Les médias Qu’ossa-donne?

J’aime être informé. Je veux connaître le monde dans lequel je vis. Je veux participer à l’avancement de la civilisation. J’aime discuter, pas débattre. Voilà mon principal problème avec les médias, quels qu’ils soient.

On subdivise les médias en journaux,télévision, radio et autres qu’on appelle sociaux. Les médias de masse, journaux, télévision et radio, ont adopté un tournant pour essayer de maintenir et si possible accroître leur pénétration dans le marché publicitaire. Grand mal leur en fit. La concurrence de toute part se trouve élargie et la part de chacun diminue de jour en jour. L’augmentation de l’offre d’espace publicitaire cause la diminution de prix et le besoin de trouver des sources de financement.

D’autre part, la diversité des canaux de médias de masse diminue la pointe de tarte d’abonnés, de lecteurs ou d’auditeurs. Augmentation de  l’offre et diminution de l’attrait combiné forcent les propriétaires à diminuer les coûts, à tout prix. Et c’est là que le bât blesse. On n’a plus les moyens des ambitions passées, qui ont bâti les réputations. Ainsi on ne rapporte plus les faits et on ne fait plus de journalisme d’enquête. L’information va si vite que l’on ne peut profiter d’une primeur. L’information est donc formatée en clips spectaculaires qui,suite à la diminution du temps de nouvelles, sont accaparées par des commentateurs (commèrementeurs) qui nous informent peu mais tentent de nous inculquer une opinion toute faite. Ça c’est mon constat des médias de masse.

Pour ce qui est des médias sociaux c’est le contraire. Cacophonie généralisée où se côtoient autant les extrêmes et très peu du relativement raisonné. Il faut être très fort émotivement pour ne pas sombrer dans la neurasthénie. Donc opinions forcées(frôlant la propagande) et informations anarchiques sans source véritablement digne de foi, on a un travail immense d’élagage à faire pour avoir le sentiment d’être un peu informé.

Donc bienvenue dans le monde des médias et bonne chance pour trouver de l’information crédible et objective. On débat sur les apparences et non sur les faits. On est rendu dans les faits alternatifs. Réalité? Où es-tu?

Merci

Bertrand Dugré (@BDmoi)

L’impôt versus les impôts

Quelle différence est-ce que je vois entre impôt et les impôts. Dans mon monde il y a une différence énorme. Tout d’abord, fidèle à mon principe de base immuable et primordial, il faut que tous soient égaux. Égaux en droit pas en revenus nécessairement.

Quelle différence est-ce que je fais? Tout d’abord le but de l’Impôt devrait être de prendre possession de l’ensemble de la récolte. De tout le PIB. C’est un moyen par lequel on répartit ensuite cette récolte, au travers d’un revenu minimum garanti. Ce n’est pas du communisme, ni du capitalisme. C’est uniquement un processus pour répartir équitablement la récolte de l’année. Quand on parle des impôts, par opposition, on met l’emphase sur le financement de l’État. La pénalité d’avoir des gains imposables. Ainsi, selon le type de gain et les différentes ponctions de l’État, on parle d’échappatoires et d’inégalités, d’évasion fiscale et tous les moyens mis en œuvre pour payer le moins d’impôt possible.

Cette distinction est primordiale et demande beaucoup de changements historiques. Il serait trop long ici de faire la démarche complète nécessitée pour adapter la société à ce concept. Mais, disons que le principe directeur des activités de l’État, soit le principe d’utilisateur-payeur. J’entends déjà des exclamations de tous les côtés. Exclamations outrées ou de félicitations.

  1. tous sont égaux.
  2. on rassemble la production (PIB en $)
  3. on répartit par individus (égaux) avec un revenu minimum garanti avec une prime à la productivité pour ceux qui ont réalisé des avancés. Le maximum d’un an de revenu de qui que ce soit est de 100 fois le revenu minimum garanti. (100 ans de revenus en un an me semble le maximum décemment possible sur la planète). Ce revenu minimum garanti pourrait être de l’ordre de 80% du revenu moyen de l’année(exemple).
  4. Les services communs sont rendus par des organismes d’État(avec conseil d’administration élu,par les utilisateurs) qui chargent selon le coût du service. Les utilisateurs peuvent choisir les services qu’ils veulent et paient en conséquence.

On parle vraiment de chambardement de bien des états d’esprit. Mon mantra qui guide toutes mes pensées et toutes mes actions, est que:TOUS SONT ÉGAUX.

J’aurai l’occasion de décliner selon toutes les facettes ce principe,qui dans ma tête, est le seul principe qui guide tous les autres principes. Celui qui sert d’aune de mesure de toutes les mesures et les actions.Plus qu’un souhait, il faut le traduire en faits.

À bientôt

Bertrand Dugré