Twitter n’est pas une maison.

Twitter n’est pas une maison ni une prison. Twitter n’est pas le téléphone ni la télévision. Mais il nous permet, si on lit tout ce qui passe dans notre champ de vision, de constater toute l’horreur de la situation. Le problème n’est pas le réseau social. Le problème est l’utilisateur. Certains prennent Twitter pour une poubelle où l’On peut jeter toutes sortes de choses comme si on était dans un désert. Twitter est devenu comme les rues de Montréal. C’est triste à dire mais les gens qui émettent beaucoup sont, pour la plupart, motivés par des émotions négatives. On jette toute les choses qui nous perturbent.

Dans toutes choses il y a du bon et du mauvais. Mais est-ce l’anonymat? Est-ce le fait que nous sommes cachés derrière une image floue? Est-ce une déliquescence de la société par individus interposés? Je ne sais pas. Une chose est certaine, beaucoup ne sont pas là pour communiquer mais simplement pour utiliser Twitter comme une soupape de sécurité pour évacuer la pression.

J’ai souvent dit que Twitter est un outil extraordinaire. Mais beaucoup l’utilisent mal. Se modifiera-t-il peut-être avec le temps? J’essaie de ne pas généraliser. Mais, qu’est-ce qui motive les gens à passer du temps sur un moyen de communication et ne pas chercher à engager la conversation? On peut parler, en temps réel, dans le confort de son foyer, à toute heure de la journée avec un étranger situé à l’autre bout de la planète. C’est tout simplement fabuleux. Mais on n’en a que pour chiâler. Prenez un traitement de texte sur votre ordi et jetez-y tout votre venin. C’est le conseil que je vous donne et l’espoir que j’entretiens.

Bertrand (@BDmoi)

Écrire pour être lu?

Beaucoup de gens écrivent pour être lus.

Beaucoup de gens écrivent pour être lus
Ce n'est pas ce qu'il faut le plus
Il y a bien des choses farfelues
qui peuvent s'offrir à la vue
Aussi le plaisir d'écrire
peut-il suffire
à provoquer un rire
chez qui l'inspire
Il faut dire malheureusement
que ce n'est pas le sentiment
que l'On a souvent
quand on veut un changement
J'aime bien écrire la nuit
beaucoup plus qu'être soumis
aux dictats de zombie
que les téléromans suit
Je dors toute la soirée
alors que la société
ne cherche qu'à regarder
les émissions dont on va parler
Non l'écriture m'est essentielle
pour occuper un parcelle
de la nuit sans étincelle
mais bien réelle
Il me faut écrire des choses
telles qu'elles se proposent
N'est-ce que de la prose
qui se veut que l'on expose
des sujets de discussions
où l'On peut comme de raison
prendre l'occasion
de produire des opinions.
Je sème à tout vent
espérant des commentaires
mais la plupart du temps
n'est ce que solitaire

Mettre tout le monde sur le même pied.

Mettre tout le monde sur le même pied, sur n’Importe quel aspect est une hérésie totale à la réalité. Dans la réalité y a-t-il inégalité de tout et même de droit. Elle n’est même pas réelle dans les cours de justice, supposées garantir les droits relatifs à la CHARTE. Le monde est inégal et injuste. C’est un fait connu et reconnu. De fait est-ce pourquoi il a évolué. Sans inégalité il n’aurait pas aspiré à s’améliorer pour atteindre un autre palier.

Dans le livre ” Le meilleur des Mondes” d’Aldous Huxley, je m’identifie au sauvage qui voit la réalité autrement que ceux qui sont en société. Mon horaire atypique me laisse plein de temps pour réfléchir à ce que je vois et que j’ai vu passer sur Twitter. Suis-je parfait? Bien des gens pensent que je le pense de moi. La plupart du temps quand je pose une question, c’est une question et non une affirmation. J’aime émettre toutes sortes de réflexions. Souvent aboutissent des questions.

Ce qui me trouble sur Twitter n’est pas qu’il y ait déraison. Celle-ci existe dans le monde. Mais qu’un aussi faible taux d’utilisateurs pourrissent tant l’atmosphère est stupéfiant. Les médias n’ont de cesse de vilipender les réseaux sociaux. Plus leur influence diminue, plus les médias frappent sur les réseaux sociaux. Pourtant la place est ouverte à tous. Chacun, dans son inégalité, peut prendre sa place. Elle est infinie. Mais ils ne la prennent pas. Pour toutes sortes de raisons toutes plus valides les unes que les autres. Croire les pontes des médias est tellement destructeur du merveilleux outils que sont les réseaux sociaux. Ceux qui ont une place bénie au soleil des médias, se font harceler par des trolls qui les ont en grippe. N’est-ce que la rançon de la gloire.

Mon avis? Que ceux-ci, ceux qui bénéficient de la notoriété de l’espace médiatique, prennent l’espace qui leur est dévolue et qu’ils cherchent à améliorer les conditions dans la société. Chercher l’égalité n’est pas réalité. Cesser de répandre que l’idéal est possible et montrer des pistes de solutions aux disparités. Le quatrième POUVOIR? Faites-moi rire. Une poche de plus qui se nourrit de la polarisation des gens. Diviser est la base même de promouvoir l’inégalité.

L’égalité est impossible. L’équité encore moins et l’équanimité n’est possible qu’en se détachant, personnellement, de la position des autres sur l’échiquier. Il faut se concentrer sur sa position personnelle et interagir avec ses voisins de façon humaine. Ceci est la seule chose possible de notre vivant. Faire du mieux qu’on peut de toutes les opportunités qui nous sont données. Est-ce ce que je souhaite à chacun pour 2023 et après.

Bertrand (@BDmoi)

J’ai une pauvre opinion de l’éducation dans notre société.

J’ai une pauvre opinion de l’éducation dans notre société. Du concept, de la formation, des formateurs et du système. Mais, avant tout, je suis convaincu que les gens n’en veulent plus. La raison n’a plus sa place et la vertu est dans l’opinion. OH! Ils ont beau pérorer que l’éducation est primordiale. Mais l’idéal n’est pas la réalité. La réalité est tristement plus terre à terre. ON DÉLAISSE LA LECTURE ET L’ÉCRITURE. Les deux fondements de la culture transmise qui a permis la civilisation au-delà de la simple tradition orale. J’en suis persuadé. Là où le système fait défaut c’est pas son universalité. Tous ne peuvent apprendre à lire et à écrire. C’est ça la réalité.

Que tous aient la chance de s’essayer, j’en suis parfaitement prenant. Mais que le but du système soit que tous soient égaux en résultat est absolument idiot et déconnecté de la réalité. Le but du système d’éducation doit être de permettre l’épanouissement le plus possible de l’individu. Pas l’enfant! L’individu. Donc l’Éducation doit durer toute la vie et ce n’est pas le cas. La structure de notre société est ainsi faite que l’on recherche la facilité. La raison déteste la facilité. On se doit de respecter les principes.

Les concepts sont transmis par les mots. Qu’ils soient dits, écrits ou lus les mots sont les moyens de transmission de la pensée. Le premier principe en éducation devrait être la connaissance des mots. J’ai lu le dictionnaire plusieurs fois dans ma vie. Il est certain que je n’ai pas tout retenu. Mais hormis les mots qui désignent la Nature (roches, arbres et animaux) j’en ai retenus une bonne quantité, malgré cela je continue d’en apprendre encore à 68 ans.

Ensuite la transmission d’un message se fait par phrases. Ces phrases doivent respecter une certaine grammaire pour être intelligibles. Le génie d’une langue se cache dans la grammaire et dans le vocabulaire. Il faut s’y frotter abondamment dans le jeune âge. Encore là on va devoir laisser de côté un certain nombre d’individus qui vont plafonner à différents niveaux, mais qui continueront d’avancer.

Ce processus ne peut se faire que par un enseignement rigoureux par des individus structurés et soucieux de préparer la matière pour qu’elle soit digestible aux élèves. On ne doit pas lésiner sur la formation des maîtres. Ce sont eux les piliers de la société. Particulièrement dans les premières années de vie.

Troisièmement faut-il trouver une façon pour que les individus (élèves) progressent à leur rythme. Nous avons tous les moyens technologiques pour ça. On ne doit pas bâtir sur une base floue. Quand on fait progresser l’Individu dans son éducation on doit vérifier que sa base est solide. Comme une maison.

Le but de l’intelligence, d’après moi, c’est d’appréhender la réalité de son environnement physique et social. Ce n’est pas en ânonnant des bribes inintelligibles que l’on peut y arriver. Ce que l’On conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément.- Nicolas Boileau.

Rome ne s’est pas bâtie en un jour, un vocabulaire étendu non plus. Il faut constamment chercher à s’améliorer. Je crois personnellement, que cela ne peut se faire si on n’écrit pas.

Donc l’éducation se doit d’être ce qu’elle n’est pas dans notre société relâchée et gavée de facilité technologique. CHATGPT remplacera les individus qui manqueront de formation. C’est une réalité à laquelle il faut s’adapter. Les tâches faciles sont terminées. L’humain survivra si, et seulement si, il relève le défi de la compétition qu’il s’est donné. L’intelligence de l’homme a servi à assouvir ses besoins naturels. Il doit évoluer pour atteindre les sommets auxquels il est destiné, si destinée il y a.

Que chacun atteigne le sommet de SA montagne, n’est-ce pas un but louable et atteignable avec une certaine pondération? Ce que je propose est un changement de paradigme. La base? Le vocabulaire et la grammaire. Écrire pour apprendre et retenir. Des gens qui font grandir et maîtriser la langue par des individus à leur plein potentiel. Les mathématiques sont sur le même principe car c’est une langue en soi. Devenir bilingue ( langue et maths) est le but de l’ÉDUCATION. Le reste est affaire de communications entre les individus. L’imagination est la clé de la poursuite de l’aventure humaine. Pour concevoir l’Inimaginable faut-il disposer d’outils performants pour concevoir ce qu’on ne voit pas au simple coup d’oeil.

Bertrand (@BDmoi)

Lettre à ninety eight five.

Dans la nuit du 4 au 5 janvier il y a eu verglas. Il y a eu l’émission la nuit en directe qui s’est terminée à 3 heures du matin. Jusque là, tout va bien, Louis-Philippe Guy anime l’émission de main de maître. À 3heures la chose terrible commence. Jusqu’à 4:30 n’y a-t-il eu que de la musique en Anglais. QUE DE LA MUSIQUE EN ANGLAIS. Pas une seule française. Je soupçonne que la station Montréalaise était en panne d’électricité. Dans l’heure et demi en question n’y a-t-il eu que deux annonces de studio 985 en français et mention que c’est à Montréal. IL ont l’audace de mentionner “vous écoutez 40 ans de musique”. J’ai explosé.

En 40 ans, au Québec, ne me faite pas croire qu’Il n’y a pas eu 1 heure et demi de chansons qui couvrent l’ensemble des genres musicaux. J’étais en panne d’électricité et je n’avais que la radio pour me calmer. Heureusement que je suis came. Je suis outré de cette heure et demi où, après que LP GUY a demandé nos prophéties pour 2023, on assiste à une telle démonstration de l’effacement du français à Montréal.

Une station du groupe Cogeco. Créé en 1957 à Trois-Rivières par Henri Audet. Je l’ai connu et il aurait été outré lui aussi. En prime, le choix musical, ne correspond absolument pas à l’auditeur moyen d’une radio parlée. J’ai presque ragé mais je comprends que c’est un enregistrement diffusé en cas de panne d’électricité. Je comprends aussi que le choix musical dépend de l’individu qui crée l’enchaînement. De grâce changez le. SI j’ai encore l’occasion d’entendre cette chose, je vais faire un malheur.

Déjà je vous fais part de mon indignation. En fais-je part au CRTC aussi. De plus je fais circuler cette lettre sur internet. Ceci est le moindre que j’estime devoir faire. J’apprécie la radio parlée. Le choix d’émissions me plaît mais le choix musical, est exécrable. Pour une radio parlée en français, peut-on, dans toute la diversité de chansons françaises, trouver 24 heures consécutives de musique en français. Chansons et pièces instrumentales. Je considère cette heure et demi une grave erreur de jugement. Puissiez vous la corriger.

Bertrand Dugré

bertdugre@videotron.ca

PS: Copie au CRTC et au conseil d’administration de Cogeco

La liberté n’est pas sans conséquences

La liberté n’est pas sans conséquences. La liberté de pensée ou de parole ou d’action est donnée à tous de les prendre, mais une fois prise la pensée, la parole ou l’action engendrent une série de conséquences, certaines voulues ou recherchées et d’autres inattendues ou indésirables. Dire ne pas avoir la liberté de quelque chose n’est absolument pas la réalité. N’est-ce qu’une ou plusieurs des conséquences qu’on ne veut pas.

Ce que j’en dis: chaque humain sur Terre est libre. Mais la liberté a un terrible sort qui vient avec. C’est celui de choisir. Choisir est le pendant inamovible de la liberté. Qui choisit est libre, qui ne choisit pas est esclave. Pas nécessairement esclave des autres, mais esclave de sa satisfaction relative. La vie regorge, à tous moments, de multiples opportunités. Elles sont là, invisibles comme l’air ambiant. Bien souvent suffit-il d’une pensée pour en prendre conscience. Sur le moment, et pour combien de temps, en choisir une est exclure toutes les autres. Aussi est-ce pourquoi eux qui ont choisi une passion, vont-ils plus loin que ceux qui ne savent choisir parmi tout l’éventail de possibilités qui leur est offert.

Ceux qui ne savent choisir sont condamnés à être esclaves de leur envie et de leur torpeur. Aussi est-ce la principale raison, d’après moi, pourquoi les gens espionnent les autres plutôt que de se regarder et voir l’immense possibilité qui leur est offerte. Ils voient les autres qui ont profité des opportunités plutôt que de se regarder. Mais ils en ont la liberté. Liberté rime avec assumer. C’est une réalité à laquelle on ne peut échapper.

Bertrand (@BDmoi)

Les résolutions? Un effet secondaire du BYE-BYE?

Les résolutions du jour de l’An sont-elles un effet secondaire du visionnement du BYE-BYE? Pour bien des gens est-ce un temps de rapprochement. Mais pour bien d’autres, est-ce de plus en plus, c’est un temps où l’On ressent tout l’éloignement. Pour bien des raisons, sommes nous seuls et isolés. Est-ce pourquoi beaucoup sont désespérés. Ils trouvent le BYE-BYE moins drôle et les gags tombent à plat dans le silence brisé par la TV.

Vouloir changer le fait est un désir instantané et une cause faut-il trouver. Aussitôt dit aussitôt fait, on identifie un souhait et ainsi nait la résolution. Aussitôt trouvée, la résolution est presque oubliée. A-t-on la mémoire courte? Non! D’année en année on reprend les mêmes résolutions ou à peu près. On ne les a pas oubliées.

Avant les fêtes j’ai essayé de vous inspirer des décisions et pas de résolutions. Je ne sais combien ont lu et ont observé. Mais lisez ou relisez ce texte: https://bdmoi.mdugre.info/insatisfaction/

Le dosage est individuel et dépend des conditions. La température de l’Opération dépend du temps qu’on peut y consacrer. Donc, en résumé, faut-il accepter le BYE-BYE comme un élément de plaisir pour chacun et non pour tous. Ainsi en est-il des décisions que nous prendrons. Le temps des résolutions est passé et on voit ce que ça a donné. Prendre une décision à la fois et planifier sa mise en action. Peut-être sera-t-il février? Mais, peut-être cela durera toute l’année. Qu’est-ce que ça coûte d’essayer?

Bertrand (@BDmoi)

Nier quoi que ce soit est vain.

Nier quoi que ce soit est vain. Nier ce qui est, est aussi dénaturé que d’ignorer la réalité. Tout ce qui existe, existe et ce qui n’existe pas, n’existe pas. Du réel à l’irréel, Nous sommes ignorants de tellement de choses mais il en est une que nous savons parfaitement, nul ne sait tout. Alors pourquoi nier ce que nous ne savons pas. Les sacheurs de vérités comme les savants de rareté sont pareils. On ne peut les croire sur parole. Encore faut-il se préparer à douter de tout, même de nos croyances. Tout remettre en question, tout le temps, est très insécurisant. Mais est-ce la réalité du monde.

L’impression de sécurité vient avec un esprit fermé. Plus vous êtes en sécurité moins vous vivez. Vivre c’est être prêt à mourir à chaque instant sans sentiment de sécurité. On peut vivre une certaine stabilité, mais faut-il toujours être en condition de douter. Qu’est-ce que cela a de bon? Cela est une des conditions de la tolérance. Tout existe ou à peu près. Chacun a son point de vue. Il est du mal au bon, de l’Injuste au juste, du fou au sain, et ce , dans toutes les nuances possibles.

Si on en est convaincu et ouvert, on devient tolérant par le doute. On pense autrement mais, qui sait? Peut-être a-t-il raison? Peut-être voit-il ou a-t-il vu quelque chose que je ne vois pas ou n’ai pas vu? Jamais le doute n’imprime une flambée d’émotions. La certitude est fortement émotive et détruit bien des interactions entre les humains. Principalement la certitude de savoir ce que pense l’autre.

J’en viens donc à une conclusion qui n’est pas certaine, la société, pour exister doit privilégier le doute et bannir la certitude. Ainsi approcherons-nous de la réalité complexe, et serons nous perplexes. On ne peut apercevoir qu’un tout petit aspect de la réalité et souvent n’en voit-on pas toutes les implications. Cherchons à partager nos aperçus et à essayer de la joindre à notre complexité cognitive. Correspondent-ils ou non à celle-ci et pouvons-nous essayer de lui trouver un environnement où on le conservera telle une pièce de puzzle qui ne trouve son emplacement, immédiatement.

Donc, vivons comme l’on fait un puzzle, on prend un instant à la fois et on essaie de savoir si il s’ajuste bien ou pas quelque part. Si oui, on a appris quelque chose, sinon on le met de côté et on essaie le prochain instant. Est-ce la façon d’être patient et par conséquent, tolérant? La leçon à tirer est qu’on n’a jamais réalisé le puzzle au complet. :-))))

Bertrand (@BDmoi)

Souhaiter une bonne année

Souhaiter la bonne année
est-il du passé
ou du futur
celui que d'aventure
on peut réaliser
si on s'est bien regardé
En cette nuit étoilée
de début janvier

Je l'ai vécu seul
Mon Mitou est parti
je m'ennuie de lui
ce n'était pas un épagneul
mais un chat dont j'ai sauvé la vie
dans un moment chéri
au magasin où on allait le tuer
Parce que trop âgé
pour attirer les clients
qui ont de l'argent
On m'a offert de me le donner
si j'achetais des aliments
C'est le meilleur investissement
que j'ai fait de ces treize ans
Pour me calmer
il venait se faire flatter.

M'a-t-il permis de  passer 
bien des années
sans être tourmenté
de façon éhontée
d'être bipolaire
ce qui et mon univers

Cette nuit m'a été donné 
avec un inconnu de rimer
Pour lui faire passer
l'envie de se saouler
lui qui aspire
à la sobriété
pour le moins pire
L'ai-je aidé
lui ai-je exprimé
en commandes de vers
comment se passer de verres
Puisse ma façon
l'inspirer pour l'abandon