Nier quoi que ce soit est vain.

Nier quoi que ce soit est vain. Nier ce qui est, est aussi dénaturé que d’ignorer la réalité. Tout ce qui existe, existe et ce qui n’existe pas, n’existe pas. Du réel à l’irréel, Nous sommes ignorants de tellement de choses mais il en est une que nous savons parfaitement, nul ne sait tout. Alors pourquoi nier ce que nous ne savons pas. Les sacheurs de vérités comme les savants de rareté sont pareils. On ne peut les croire sur parole. Encore faut-il se préparer à douter de tout, même de nos croyances. Tout remettre en question, tout le temps, est très insécurisant. Mais est-ce la réalité du monde.

L’impression de sécurité vient avec un esprit fermé. Plus vous êtes en sécurité moins vous vivez. Vivre c’est être prêt à mourir à chaque instant sans sentiment de sécurité. On peut vivre une certaine stabilité, mais faut-il toujours être en condition de douter. Qu’est-ce que cela a de bon? Cela est une des conditions de la tolérance. Tout existe ou à peu près. Chacun a son point de vue. Il est du mal au bon, de l’Injuste au juste, du fou au sain, et ce , dans toutes les nuances possibles.

Si on en est convaincu et ouvert, on devient tolérant par le doute. On pense autrement mais, qui sait? Peut-être a-t-il raison? Peut-être voit-il ou a-t-il vu quelque chose que je ne vois pas ou n’ai pas vu? Jamais le doute n’imprime une flambée d’émotions. La certitude est fortement émotive et détruit bien des interactions entre les humains. Principalement la certitude de savoir ce que pense l’autre.

J’en viens donc à une conclusion qui n’est pas certaine, la société, pour exister doit privilégier le doute et bannir la certitude. Ainsi approcherons-nous de la réalité complexe, et serons nous perplexes. On ne peut apercevoir qu’un tout petit aspect de la réalité et souvent n’en voit-on pas toutes les implications. Cherchons à partager nos aperçus et à essayer de la joindre à notre complexité cognitive. Correspondent-ils ou non à celle-ci et pouvons-nous essayer de lui trouver un environnement où on le conservera telle une pièce de puzzle qui ne trouve son emplacement, immédiatement.

Donc, vivons comme l’on fait un puzzle, on prend un instant à la fois et on essaie de savoir si il s’ajuste bien ou pas quelque part. Si oui, on a appris quelque chose, sinon on le met de côté et on essaie le prochain instant. Est-ce la façon d’être patient et par conséquent, tolérant? La leçon à tirer est qu’on n’a jamais réalisé le puzzle au complet. :-))))

Bertrand (@BDmoi)

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