Les Québécois n’existent pas.

Les Québécois n’existent pas. C’est comme les Canadiens, les homosexuels, les transgenres, les musulmans, les catholiques et tous les autres “LES”. Il existe “des”, une portion des, peut-être une majorité des … La diversité d’opinion de chaque citoyen est maintenant poussées à l’extrême. Des stéréotypes ne sont que des caricatures et ne devraient servir à baser notre jugement. Il faut nuancer.

Marie Grégoire a déjà ri de moi quand je lui ai demandé de quantifier ou nuancer sa pensée. Dans un sens, elle avait raison. Mais globalement elle a manqué le bateau. Dans les médias il faudrait bannir l’usage du “LES”. On assiste a des débats dans nos sociétés. Dans la plupart des causes il est des pour et des contre. Des gens qui ont un extrême et une quantité de gens qui sont opposés. Dans les médias on ne voit et entend que les extrêmes. Ils sont vendeurs.

La plupart des gens, des citoyens, se situent entre les deux extrêmes sur la plupart de sujets. Alors cessons de caricaturer ou catégoriser à outrance et nuançons les points de vue. Mais c’est beaucoup demander. Surtout au médias. Quand on voit que beaucoup d’articles ou d’opinions ne sont pas aussi tranchés que le titre de l’article l’indique, titre accrocheur autant que possible et non pas un résumé de l’article en cause.

Je vilipende souvent les médias. Mais, admettons qu’ils me facilitent la chose. Ils ont beau se plaindre du faible auditoire mais, gratuitement , on a droit à tous les extrêmes et à tous les stéréotypes sur les médias sociaux. Alors donnez-nous de l’information sur la réalité. Peut-être, peut être dis-je, parviendrez-vous, à extirper de ma poche de l’argent pour vous suivre. C’est mon avis que je vous offre.

Bertrand (@BDmoi)

Divagations d’un dimanche solitaire.

Bonjour à tous. En ce matin de printemps, où les oies blanches se font tirer dessus ardemment, où les tweeteux dorment paisiblement, il est un paquet de nouvelles et d’informations qui sont passées devant mes yeux depuis que je me suis levé à 2hre30 du matin.

Il est des comiques, des sérieux, des imbus d’eux mêmes et des altruistes. Toute la colonie des humains peut être représentée sur Twitter. On a le choix, celui de ceux qui nous sont visibles. On peut être intolérants ou au contraire faire preuve d’une grande tolérance, celle-ci n’étant pas d’endurer mais de relativiser.

Twitter, et le net en général, sont des outils tellement merveilleux. Il est infiniment triste que l’on n’en tire d’abord que les aspects les plus désastreux. Pornographie, hameçonnage, et autres choses aussi dégueulasses.

Pourtant, individuellement, on en tire des avantages certains. Affaires bancaires, achats pertinents, communication avec les autres….

Là où il y a de l’homme il y a de l’hommerie. On ne doit pas s’en préoccuper plus qu’il ne faut. ALors posons-nous la question. Quelle est ma contribution à l’établissement d’une meilleure société, au moment où j’utilise l’outil?

N’est-ce pas un questionnement qui mériterait notre attention, quelques minutes, le temps que les oies blanches se font tirer dessus?

Bertrand (@BDmoi)

Tarif réduit transports?

Il est plein d’endroits où l’on devrait tenir compte du tarif réduit. Mais là, n’est pas la question d’après moi. On peut diminuer le coût d’une multitude de produits et services essentiels. Je suis contre. C’est une hypocrisie qui coûterait une fortune à réaliser.

Je suis beaucoup plus pour un revenu minimum garanti. On doit tarifier les produits et services aux coûts réels financés par les usagers. Qu’on applique un montant de subventions au service ou aux produits ne me dérange pas. Mais le coût à tout citoyen doit être le même. Citoyen n’inclut pas les personnes morales (cies, fiducie…).

Il faut travailler le niveau de revenu minimum alloué au citoyen. Celui-ci pourra utiliser le revenu pour payer les services dont il estime qu’il a besoin. Cela ne peut se faire que par une meilleure répartition de la production annuelle. Que la récolte d’une année de la société soit répartie plus équitablement. Le moyen a privilégié consiste à utiliser l’impôt sur le revenu, uniquement à cette fin.

Cela implique un refonte complète de tout notre système de répartition de la richesse. Il y a plein d’implications mais la logique veut que ce soit la façon de privilégier un meilleur moyen ou même le seul.

Bertrand (@BDmoi)

Ce qui me choque!

Ce qui me choque dans l’affaire SNC-Lavalin n’est pas SNC-Lavalin. Voilà c’est dit. Il est de notoriété publique que les firmes qui font affaire dans les pays font du grenouillage. C’est répréhensible, si t’es pris, mais c’est la vie.

Non! Ce qui me choque c’est toute la démonstration au vu et au su de tous que la politique et la réalité ne font pas bon ménage. TOUS les politiciens s’en sont donnés à coeur joie. Tout en apparences et en dénis. Mais, on sait la vérité, la réalité. Mme Wilson-Raybould a effectivement fait l’objet de pressions indues de la part des politiciens.

Séparation de la Justice et du gouvernement? Mon, oui vous l’avez dit. Tout le traitement de ce fait est spinné contre l’ex ministre. Les députés libéraux qui montrent l’enregistrement comme une ignominie sont comme les doigts de la main qui nous accusent quand on pointe un suspect.

Il a fallu qu’elle soit vraiment pressurisée pour en venir à cet expédient. Transparence. Tout dans cette affaire, de tous les partis, nuit à la transparence. Je dirais même qu’elle en fait les frais de la politique.

Alors libéraux qui choisissent de chasser les gens qui croient à la transparence, les autres qui tapent à coup redoublés pour nuire aux débats de la Chambre, tout nuit à la politique. Les politiciens accusent les citoyens d’être de plus en plus cyniques face à la politique et à leur image de politiciens. Alors, mangez-en de la graine, vous ne cessez de nous fournir la preuve.

Bertrand (@BDmoi)