Y a-t-il raison d’être fiers?

Beaucoup ont la fierté facile. Il s’agit qu’un événement soit mis en évidence pour que certains y voient toutes sortes de prémonitions. Extrapoler à partir d’un événement est devenu tellement la norme que l’événement a perdu toute sa signification parce que chacun a son point de vue. Prenons les cas du coronavirus. On y a répondu rapidement. On prend les précautions nécessaires pour vivre sans trop d’inconvénients. La région de Wuhan comporte 20 millions de personnes. 10000 sur 20 millions ça représente 1 sur 20 000 personnes suspectes de le porter.

On met à mal des chinois, ici, parce qu’ils sont chinois. Là où il n’y a aucun cas, où la personne n’a jamais été en Chine de sa vie et plein d’autres réalités. Faut-il être fier de la vitesse des communications ou inquiet de la stupidité de personnes y ayant accès. Donc la fierté n’est qu’une question de point de vue temporaire et relatif à notre situation. Nous sommes tellement centrés sur nous que nous croyons être le centre de la planète et de l’Univers.

Il faut relativiser notre présence et notre influence. Il n’y a pas de quoi être fier de la civilisation. Celle-ci a peut-être évolué ou s’être améliorée. Je ne le crois pas. Mais ce que je crois c’est que l’on régresse. Si l’Homme est un être social, la société elle déshumanise l’Homme. Tout se confond dans une brume tellement épaisse que l’on ne peut avoir une idée de l’étendue des dégâts. L’ubiquité de l’information et la vitesse de transmission a transformé en bruit assourdissant le flot de l’information. Y a-t-il encore quelque chose d’intelligible dans les médias? Tous les médias?

Bertrand (@BDmoi)

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