Une société responsable?

Comment une société peut-elle être responsable quand ses membres ne le sont pas? Cet article de LAPresse me révulse mais ne me surprend pas. https://t.co/46Krr8Rtrf

Une société veule qui n’a pas d’énergie parce que nous ne sommes plus un société. Nous sommes un agrégat d’individus qui réclament plus des autres qu’ils ne donnent. Quand on n’est capable d’autonomie on ne peut demander d’indépendance. Je ne peux que constater et pas expliquer comment c’est arrivé. Mais je dois dire que lorsque l’énergie est mise sur la technologie de guerre, d’abord et avant tout, on est dans le mauvais sens.

Nous sommes dans une société d’hyper-gâtés par les conditions de vie. Une société qui a vécu le maximum de la richesse de la société, quand les parents travaillaient pour les enfants, et qui se dirige vers le minimum de la pauvreté de cette même société, où les enfants sont délaissés et plaints.

Je suis privilégié parmi les privilégiés. Je suis extrêmement riche de tout ce que je peux me passer. Il n’y a plus de gradation, de nuances, dans notre société. Tout est égal? ou Tout nous est égal. Nous sommes gavés des plaintes de toutes les minorités, individu par individus. Les médias, tous, ne servent que de haut-parleur aux complaintes d’individus. Tous sont fatigués, au bout de leur énergie et de leur volonté. Le mal de ce siècle? La complainte de la reconnaissance. Incapable de supporter le poids de leur propre corps, les gens se plaignent de tout. Les peintures de DALI toutes faites d’éléments mous et sans substance, étaient prémonitoires. Les images de l’enfer du film “Au delà de mes rêves” sont très appropriées à l’image que l’on fait de la réalité de la vie dans les médias.

J’ai traversé 15 ans de pensées suicidaires, grâce au septième psychiatre que j’ai rencontré et que j’ai depuis 1990. Bien des fois ai-je failli disparaître, mais 45 essais plus tard, 25 ans plus tard avons-nous trouvé les ingrédients de la potion magique pour moi. Comme je l’ai dit, je sais que je suis choyé. Aussi est-ce que j’essaie de remettre aux autres ce dont j’ai bénéficié. Mais, une grosse partie de la recette a justement été de remettre aux autres. Je fais du bénévolat depuis 2002 et c’est cette occupation qui a diverti le sens de mes pensées morbides. Donner aux autres m’a fait oublier mes propres tourments.

Quand on se regarde on se désole, ce n’est pas en se comparant qu’on se console, non! C’est en donnant et en se changeant les idées et les perspectives. Faites-en ce que vous voulez, mais moi je suis heureux et je ne dis pas ça pour me vanter mais pour vous partager MA recette.

Bertrand (@BDmoi)

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