Où, mais quand?

Si on ne peut s’exprimer, à cœur ouvert, pendant une campagne électorale au Québec? Où et quand le peut-on? Les médias dérapent, il y a des candidats qui incitent à la désobéissance civile, il y a des candidats qui incitent à la violence, mais il y a aussi des candidats qui montrent la réalité des choses. Pas mensonges, pas des demi-vérités mais la réalité telle qu’elle se présente à eux et qui les fait s’interroger sainement.

Un exemple de cette dérape des médias qui entretient l’Impossibilité de parler de ce qu’on veut, pacifiquement, dans les normes, lisez l’article suivant de La Presse: https://t.co/f1eXun3H0L

Tout est beau, en apparence mais, force est de constater que l’affaire est partie d’un commentaire personnel, non violent, suite à la parution d’article dans un média. Qu’y a-t-il de mal à ça? Tout parce que l’on part de l’envers de la chose. Il existe le droit d’expression dans la charte. Point. Il n’existe pas de droit à ne pas être offusqué de ce que quelqu’un dit ou écrit. Les enfants posent des tonnes de questions et ont des centaines de réflexions et on ne les rembarre pas. On présume de l’innocence de leurs propos. Chez l’adulte on triture le moindre des propos pour trouver un angle qui pourrait provoquer la polémique.

Hier j’ai écrit un texte: https://bdmoi.mdugre.info/une-societe-responsable/ dans lequel j’écris le mot responsable qui a plusieurs significations: être la cause de, assumer ses gestes. Mais il est aussi la conséquence de se sentir mal. Se sentir mal est symptomatique d’un problème personnel, bien souvent. Dans le texte que j’ai écrit hier j’utilise le mot “veule” et j’ai reçu 6 commentaires de gens qui ne connaissent pas la signification du mot veule. Ils auraient pu apprendre en cherchant sur google ou encore pire, dans un dictionnaire. Mais non, tout est dans l’instantanéité du ressenti.

En conclusion, parce qu’il faut conclure, il est vain de chercher à être compris. J’ai eu un record de visionnements de mon texte hier (120 lectures) 6 commentaires c’est pas la mer à boire. Contentons nous, comme je le fais, de semer à tout vent et à séparer l’ivraie du bon grain. C’est tout.

Bertrand (@BDmoi)

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