Soi et les autres.

Comment expliquer un concept simple, appliquer de façon très complexe. Voici ce concept. La liberté pour soi implique la liberté pour les autres. Si on a droit à la liberté d’expression, implicitement cela la donne aux autres. Ce qui est bon pour pitou est bon pour minou.

Comment est-ce appliqué de façon complexe? Tout d’abord le principe n’est pas respecté du tout. On oublie la deuxième partie. Et le concept devient “tu as l’obligation d’accepter ma parole”. Ma parole est supérieure à ta parole. Mon point de vue est supérieur au tien. Et toutes les manifestations de ces pensées et actes.

Les droits sont admis en autant que les personnes respectent les prémisses qui ont conduit à l’établissement des droits. En clair, il est de base de prendre pour acquis que chacun est honnête, informé et logique. Que tous sont égaux et que les droits s’appliquent également à tous.

Mais, la réalité est toute autre. Les gens sont égocentriques, pour la plupart et appliquent le principe du NOIMBY (not in my backyard ou pas dans ma cour). Ce qui est supposé s’appliquer aux autres, ne s’appliquent pas à moi.

On a donc une société virtuelle complètement déjantée. Les gens, jugent les autres, et se trouvent insultés par la différence de point de vue et de position. C’est un fait que beaucoup ont des opinions mais peu de réflexions. Cependant, c’est ça la vie en société.

Là où j’ai particulièrement de la difficulté c’est quand les actes des gens contredisent leurs dires, les bottines suivent pas les babines. C’est extrêmement courant et, de plus en plus, on assiste à une telle dichotomie.

Alors la poutre dans notre œil, on serait très avisé de la voir et de l’enlever. L’ultime arme contre ce phénomène est bien la discussion. Pas les débats, comme c’est la norme, mais, la discussion. Processus interactif de positions selon nos perceptions et réactions aux perceptions des autres. Pas engueulade mais ouverture d’esprit aux points de vue qui nous sont étrangers.

Vœu pieux. L’usage des réseaux sociaux se civilisera peut-être avec le temps. C’est le souhait que je formule humblement. J’essaie par ma contribution d’arriver tranquillement à ce point. Mais, que voulez-vous? On n’est pas à ce point et il faut agir en société comme on voudrait que celle-ci agisse envers nous. Alors propageons l’exemple, plus qu’hier, moins que demain.

Bertrand (@BDmoi)

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