Que mérite-t-on au juste?

Mériter signifie recevoir le résultat de nos actions, positives ou négatives. Collectivement, l’héritage historique et les défis climatiques ont façonné nos sociétés. Nous nous adaptons aux changements en interdépendance, souvent en exportant nos problèmes. Le poids du passé influence notre satisfaction personnelle et collective. Dans une société polarisée où l’individualisme prédomine, les enjeux majeurs comme la nutrition sont négligés. Les débats superficiels l’emportent, préfigurant une société où le collectif s’efface devant l’individualisme croissant.

Mériter: en bon comme en mauvais. Si mériter c’est récolter le résultat de ses actions, alors nous méritons ce que nous avons. Mais avons-nous ce que nous méritons? J’ai écrit un texte à ce sujet pour l’aspect personnel. http://bdmoi.mdugre.info/que-recolte-t-on-au-juste/

Mais collectivement, méritons-nous ce que nous avons? Il est un ensemble de situations dont on hérite et qui viennent du passé. Historiquement, bien des choses s’expliquent par le climat. Des individus ont dû se battre contre les éléments. On a utilisé notre ingénuité pour se préserver et conquérir les espaces nordiques.

Mais, dans le monde, beaucoup n’ont pas à subir les affres de la climatologie. Mais, il semblerait que nous aurons à nous adapter aux nouvelles(?) conditions. Nous avons atteint un niveau d’interdépendance extrême et nous essayons d’exporter nos solutions et nos problèmes. Nous avons utilisé les ressources de la planète, toute la planète. On a produit des déchets que l’on a exportés dans les pays qui n’en produisent pas autant. Mais, il y en a qui pensent à nous les retourner.

Toute ce préambule pour en arriver au point crucial. Que mérite-t-on au juste? On a le poids du passé. On ne peut y échapper. Mais sommes-nous satisfaits de ce que nous récoltons. Encore là, individuellement on peut être pleinement ou partiellement satisfaits ou insatisfaits. Mais collectivement qu’en est-il?

En ce siècle de communications, d’accélération des communications, de diversifications des communications, que nous est-il offert pour juger de la société? Très peu. Il y a beaucoup de parlage, beaucoup de débats, beaucoup de systémite. Mais en actions, c’est faible. On parle beaucoup mais, on agit peu.

Pendant ce temps des enfants meurent, des personnes désespèrent seules dans leur isolement (parfois subi, parfois voulu) et l’individualisme se répand alors que la société n’est que polarisée. J’ai soumis l’hypothèse que l’on est entre 2 ères, celle de la tribu et celle de l’individu. Le contrôle du climat est devenu un chose du passé. L’ingéniosité humaine a réglé le problème technique. Mais le problème de nutrition de chaque individu sur la planète ne fait partie d’aucune priorité de personne.

Les besoins individuels sont et demeurent un problème majeur sur la planète. L’individualisme dont nous faisons montre est une bombe à retardement. Pourquoi cette migration voulue par des millions de personnes. Parce que nous avons les meilleures conditions de vie sur la planète. Méritons-nous cet état de fait? Devons-nous nous effacer, comme l’on fait les premières nations (suite à des actions épouvantables des envahisseurs).

Donc on aura le résultat de nos actions. Pendant ce temps ça discute et ça jaspine. On débat d’un bout de tissu (hijab, kippa,etc) Mais on ne regarde pas la société dans son ensemble. Où y a-t-il un endroit où l’on peut parler et décider des problèmes de société. Plus ça va aller, plus l’individualisme va régner et moins il y aura de place pour la société. C’est du moins ma prévision. Beaucoup de parlage, peu d’actions et de décisions? On aura ce qu’on mérite.

Bertrand (@BDmoi)

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