Que dire au ministre de la santé, de l’éducation et autres?

Il est tant de choses à dire et tant de choses à faire. Mais peut-on mâcher de la gomme et marcher en même temps et parler au cellulaire? Oui c’est possible. Il est une synthèse qui doit être faite pour vivre en 2020 et après. Il faut oublier bien des choses de la manière de vivre de 2019 et avant. Je vais passer pour un déséquilibré et je le suis, mais, je me soigne.

On ne sait pas vivre. Il fut un temps, où pour la grande majorité des gens, avoir vécu son enfance sur la ferme avait préparé à l’âge adulte. On savait ce qu’il y avait à savoir sur les travaux à la ferme et on était outillé, si on avait survécu, pour accomplir les tâches de la vie. Le rythme de la vie était calqué et régulé par le rythme de la nature. Pour certains c’était une période idyllique. Mais c e n’est plus.

Aujourd’hui il est tellement de choses humaines à maîtriser, qui n’ont rien à voir avec la nature. C’est désolant parce que les adultes sont désolés. Ils n’ont pas reçu l’éducation qu’ils devaient avoir pour les années 2000.

La question est lancée, que devrait-on enseigner aux jeunes. Je ne parlerai pas de ce qui est nécessaire pour l’enseigner mais … Tout d’abord il faut enseigner à essayer. Essayer quoi? Tout et n’importe quoi. Nager, manger, s’amuser, l’exercice et tout ce qui fait que l’on vit. Bien sûr on doit enseigner à lire et à écrire et compter. Mais d’abord et avant tout il faut montrer à avoir un but, à travailler pour l’atteindre, à ne pas se sentir coupable de ne l’avoir pas atteint, de survivre à un échec, que ce n’est pas la fin du monde. Il faut apprendre à vivre en société et que l’autre peut être différent sans être menaçant, ni nous remettre en question.

C’est un cheminement et non un parcours de connaissance commune mais de connaissances personnelles. Il faut en arriver à sortir les classes de l’école et y faire entrer des pédagogues qui montrent aux enfants à cheminer. À utiliser le temps qui leur est donné pour explorer leurs talents et ainsi découvrir quelle est leur voie.

Je sais je suis idéaliste, mais c’est la voix de la Réalité. Il faut calquer notre éducation sur la nouvelle Réalité qui est plus humaine que reliée à la nature. C’est, je crois, le gros problème qui nous atteint par un haut taux d’anxiété, de déprime et de suicide. Les attentes que l’on place sur les jeunes sont irréalistes, anxiogènes et tellement pernicieuses.

Peut-on, un jour, se poser vraiment la question et ainsi essayer d’élaborer un modèle éducatif où l’atteinte de son potentiel soit non pas guidé par sa mémoire mais par ses talents que l’on a découverts. Il y a tant de travail à faire mais on peut se permettre d’espérer.

Bertrand (@BDmoi)

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