Nous sommes tous malades!

Nous sommes tous malades de la maladie du chagrin. Chagrin de ce qui aurait pu être, de ce qui n’est pas, mais surtout de ce qui devrait être. Ce qui devrait être est du domaine du rêve. La réalité, réelle et dure est que le monde n’est pas parfait. Tout le monde le dit mais personne ne réalise à quel point c’est vrai.

Il est des choses que l’on se doit d’accepter stoïquement. Lesquelles? Toutes celles où on n’a aucun contrôle. Le travail à faire est de travailler les aspects où l’on a un contrôle et trouver pourquoi on n’accepte pas ce dont on n’a pas le contrôle. Le mot qui revient continuellement est contrôle. Il faut une bonne dose de courage et d’humilité pour faire la différence entre ce qu’on peut et ce qu’on ne peut contrôler.

D’après mon expérience personnelle, le chagrin fait place à la détermination et au pouvoir sur sa vie quand on s’applique à approcher de la réalité. Un objectif réalisable sorti d’un rêve est un motivateur puissant et occupe nos journées pleinement ne laissant pas de place au chagrin. Mais rêver continuellement ne nous amène que du chagrin.

La pandémie nous révèle beaucoup sur nous si on s’en donne la peine. On est passé la phrase de Kennedy: qu’est-ce que vous pouvez faire pour le pays. On est maintenant rendu à: qu’est-ce que vous pouvez faire pour vous et les vôtres.

Bertrand (@BDmoi)

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.