L’habit ou le moine?

Ceux qui exigent des autres qu’ils maîtrisent ce que eux-mêmes maîtrisent est un des grands crimes fait aux autres. Ce n’est pas que je maîtrise le français, pour quelque raison que ce soit, qui doit m’offusquer quand les autres manquent à la forme.
Bien des gens disent, et le pire pensent, que de se respecter passe par un français écrit impeccable. C’est tellement faux. Se respecter, et respecter les autres, c’est de les prendre comme ils sont. Il est une multitude de raisons pour lesquelles bien des gens ne s’expriment pas dans un français écrit impeccable. Répliquer sur la forme, plutôt que sur le fond du sujet, taper sur le messager plutôt que de prendre connaissance du message, est une des grosses raisons des affrontements sur les réseaux sociaux. J’en tiens particulièrement rigueur à ceux qui ont une tribune dans les grands média.
Alors M. Dutrizac m’a mis dans la position où je devais respecter la personne qui, évidemment ne possédait pas l’usage exact de la langue, ou respecter sa rebuffade envers cette personne. J’ai choisi la personne parce que, elle avait le droit de s’exprimer, et le contenu de son propos était assez juste.
À son habitude M. Dutrizac a attaqué la personne et le français de la personne. Là n’est pas l’important. L’important c’est que l’on exige des autres ce que nous avons mis beaucoup d’efforts à maîtriser. Que diriez-vous, si moi, j’exigeais de vous que vous vous exprimiez dans un français où il n’y a pas 5% de la population qui peut s’y comparer. Pensez-y et écoutez les gens. Ne les jugez pas sur l’habit mais sur le coeur.
Bertrand (@BDmoi)

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