Les goinfres.

Les goinfres. Ils ont un appétit vorace. Mais pourquoi? Certains disent qu’ils méritent ce qui leur arrive. Ils sont responsables de tant de choses. Mais de quoi au juste? Mais de prendre des décisions basées sur une irréalité. Laquelle? Celle que la survie de l’entreprise dépend de la progression du montant de dividendes accordés à l’actionnaire.

La réalité n’est pas cela. La réalité c’est que leur rémunération et leurs bonis dépendent de la perception qu’ont les gens de la performance de leur entreprise. Plus une entreprise perd du terrain, suite à leurs décisions, plus la perception de autres s’améliore quand ils y a reprise de l’entreprise, suite à l’aide des autres, notamment les gouvernements.

Je suis méchant. Je le sais. Mais ils le méritent. Après avoir foutu Bombardier dans la dèche, les administrateurs profitent de salaires absolument indécents et de bonis qu’ils sont loin de mériter. À moins que ce soit le tarif où l’on doit rémunérer les pleureuses.

Le modèle de rémunération et de répartition des émoluments est indécent. On met 2 500 personnes à pied au Québec pour satisfaire la soif de progression des bénéfices. Beaucoup d’horreurs se sont produites dans la saga Bombardier. Mais on réussit toujours à se dépasser dans ce domaine.

Bombardier, l’oeuvre d’un visionnaire qui a su développer le génie québécois, mise à mal par des goinfres qui ne font qu’agir en fonction de leur rémunération. Ils n’en ont que faire des autres. Ils ne pensent qu’à eux.

C’est malheureux, mais les politiciens y participent, avec notre argent.

Bertrand (@BDmoi)

 

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