Le son d’une autre cloche.

On reçoit beaucoup de récriminations des journalistes qui se plaignent de recevoir des messages haineux ou désagréables suite à la parution d’articles. Vous, les journalistes, qui aimez utiliser le mot “normal”, je vais vous dire que ces message sont normaux. Ils vont avec le travail. Tout comme les policiers ont vu changer l’objet des plaintes dans leur travail.

Ceux qui mobilisent suffisamment d’énergie pour envoyer un message, ils sont déjà peu nombreux, le font parce qu’ils ressentent une certaine émotion, pas nécessairement envers vous ou ce que vous avez émis. Se draper de l’étiquette de la personne qui a le droit d’Émettre ce qu’elle émet devrait arrêter la discussion là. Mais vous vous sentez offusqués et vous décidez d’utiliser votre plume pour pourfendre les gens qui utilisent les mots pour émettre leur réaction à des mots. Parmi les messages de haine, ressentie par les journalistes, il y a des malades mentaux. Sur une population de 8000000 de personnes, il y en a quelques-uns et ils ne sont pas tous sous médication. De plus certains émettent une impression générale qui n’est en rien reliée à ce qui est spécifiquement écrit. Vous me voyez venir, il y a autant de raisons de vous écrire qu’Il y a d’individus. Aussi, que vous considériez normal d’être applaudi par la majorité de ceux qui vous écrivent et que vous vous offusquiez de ceux qui vous houspillent est une perte de temps de votre précieuse sagacité qui est rémunérée et une plainte infondée de votre grandeur.

La notoriété a un prix normal. Cessez de vous plaindre des messages et des réseaux sociaux. Faites un portrait réel de la société qui agit continuellement pour le bien, ne faites pas que désigner le mal et, de grâce, faites le travail pour lequel vous êtes payés, nous informer, et épargnez-nous les épanchements personnels.

Une cloche qui tinte la réalité parmi le tintamarre médiatique actuel.

Bertrand (@BDmoi)

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