Le multipartisme et la partisanerie?

Le multipartisme, phénomène RELATIVEMENT nouveau, ici, dans ce système bipartite hérité des Anglais, est vraiment rendu dépassé. L’exclusivité inhérente de l’exercice du pouvoir, objectif de chacun des partis, crée une situation absolument intolérable, que l’on ne peut tolérer. Le schisme des partis, selon différents critères, empêche l’union de partis qui ont une différence avec l’autre. Ce qui est la nature même du multipartisme, avoir des différences. En gros, la division des gens en partis, est devenue une incongruité dans un monde où, supposément, on est plus éduqué, plus informés et tout le reste.

Le résultat d’une élection c’est que l’on donne une exclusivité, pour un temps donné, du pouvoir. Théoriquement pouvoir législatif, mais pratiquement le pouvoir total pour une période donnée. Le gouvernement est maintenant impliqué dans toutes sortes de décisions et le fait qu’un parti minoritaire, 34% des votes, soit un gouvernement majoritaire dans les faits est aberrant.

Il faut, mais nous n’aurons pas, une refonte du système qui nous amène dans le monde de 2017. Québec Solidaire est passé à côté de l’occasion. Mathématiquement et logiquement, leur position est indéfendable. Quand j’entends Gabriel Nadeau Dubois, fort de sa position de porte parole, dire qu’ils sont prêts à gouverner, on vois bien qu’il est encore dans la logique du parti qui mène le gouvernement. La plupart des membres désirent vraiment un changement, mais, la logique des exécutifs, de tous les partis, est de prendre le pouvoir pour faire que les choses demeurent comme celles qui nous ont amenées au pouvoir.

Donc si on veut une coalition de partis pour que cette coalition soit représentative de la masse des électeurs, au moins 50%, il faudrait coalition des partis pour se faire élire en vue de changer le système pour permettre les coalitions. Qu’est-ce qui arrive en premier, l’œuf ou la poule. Dans ce cas-ci il n’y a qu’une seule possibilité. Un coalition de partis pour créer un gouvernement de coalition qui va changer le système d’élection pour en arriver à une coalition. Mais l’opportunité n’existe pas.

Pour sortir du multipartisme, il y a une possibilité mais , elle est tellement anti-partis, que pas un , encore moins, une coalition de partis ne se créera pour en décider. Il faudrait la naissance d’un système où la responsabilité des élus soit réduite à des dimensions humaines et où, effectivement le système se gère de façon démocratique.

Le temps n’est pas encore venu. QS nous en a donné une idée précise en fin de semaine. Car on ne sait combien ont voté pour ou contre, toutes les données sont cachées et on n’a qu’à prendre la parole des organisateurs pour le croire. Nadeau Dubois dit qu’il croit que les membres n’ont pas confiance dans l’exécutif du PQ? C’est donc la preuve par 4 que l’on ne veut pas changer le système puisque ce sont les exécutifs qui mènent. Une autre gifle à la démocratie. Je ne crois pas voir la sortie de ce système avant ma mort. Tellement désolant. Plus les politiciens arrivent au sommet, plus ils sont pareils. Ils veulent accéder au pouvoir. C’est tout.

Bertrand (@BDmoi)

 

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.