Le grand gaspillage.

Tout le monde est malheureux, tam di deli de lam… Tout le monde est malheureux tout le temps. Ça peut être vrai ou pas. Moi je suis heureux et je côtoie des gens plus ou moins heureux. Les gens heureux s’occupent de leurs affaires. Les autres s’occupent de leur à faire. Là est une bonne partie des problèmes individuels.

Mais pourquoi? Tout vient d’abord de notre Éducation. Pas instruction mais éducation. On est continuellement formés à entrer dans le moule. Regarde Untel comme il est gentil. Il est poli et tout et tout. Mais, dans la réalité, Untel n’agit ainsi que devant les autres, il a compris que tout est dans les apparences.

C’est ainsi que la société dans laquelle nous vivons se construit. Ce n’est qu’un exemple parmi des milliers d’autres. Pour faire court, disons que les gens ont une grande soif de reconnaissance. Là est le principal levier de motivation. On nous a inculqué que le salaire était la reconnaissance de son travail. Rien n’est plus faux. Personne, personne n’est rémunéré au salaire qu’il pense mériter. Notre société l’a tout faux, je dis, dans le domaine de l’humain.

Les gens sont nés avec des talents et des aptitudes. Mais il n’est rémunéré que le travail qui bénéficie aux bénéfices de quelques-uns. On est rémunéré sur le profit que quelqu’un peut réaliser sur notre travail. Pensez-y c’est la stricte réalité.

Où est le problème? Épuisement, décrochage, cynisme, fatigue morale, dépression… En voulez-vous d’autres? Non. Je vous l’ai écrit. On a tout faux. L’argent est le moteur de notre société. Ce magnifique outil, dans les temps de développement, a permis l’éclosion du savoir humain. Mais, à outrance, a permis aux accumulateurs, d’endiguer cet outil qui était conçu pour circuler. Pas pour être amassé.

Comment changer les choses? Un bien gros travail parce que l’inertie est grande. Il y aura un jour, une grosse faillite. C’est un fait. Mais en sommes-nous près, en sommes-nous loin? Je ne saurais le dire. Mais, il y a une façon de changer la donne.

C’est de commencer à connaître les gens et à reconnaître leurs talents. Les gens ont plus besoin de reconnaissance que d’une nouvelle voiture. C’est un fait. Les aider à s’apprécier pour ce qu’ils sont. Mais non, on cherche des compétences pour augmenter la rémunération qu’on a. Formation, instruction, toute cette énergie à déformer les individus pour qu’ils n’effectuent que ce qui nous rapporte est beaucoup d’énergie pour peu de résultats. Plutôt que de profiter de l’immense réservoir de talents et de volonté, on ne fait que modeler selon les besoins des industries et surtout des industriels qui n’ont pas hésité à exporter le travail en Asie.

Tout l’effort devrait être mis dans la sélection, dans la recherche et l’éclosion des talents bruts. Mais, ce n’est pas payant pour ceux qui disposent du capital. Une comète, pas trop grosse, règlerait-elle la situation? Je ne sais pas. En attendant, j’essaie d’aider les gens autour de moi et c’est tout ce que je peux faire. Ça et être heureux.

Bertrand (@BDmoi)

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