Le conflit entre transport en commun et automobile.

Le conflit entre transport en commun et automobile est loin d’être réglé et se fait à armes inégales surtout si on tient compte des émotions. Comparer le coût du transport en commun à celui du transport personnel en automobile est une folie médiatique. Premièrement le médias sont Montréalocentrés. Il est une chose de parler de transport en commun à Montréal et une autre de parler de transport en région où le transport en commun est inexistant.

La synchronicité du problème avec la région et les décisions des politiciens est impossible. On prend le Québec dans son ensemble. On n’a de cesse de promouvoir les principe utilisateur-payeur mais on y contrevient continuellement. Mon point? On doit vivre avec les avantages et les inconvénients de l’endroit où l’On vit. Posséder une automobile à Montréal est un presque luxe et en région une presque nécessité. C’est une réalité à laquelle on n’échappe pas. Aussi faut-il en assumer toute la connaissance.

Je vis en région et je fais du transport bénévole. J’ai fait 16000 km l’an dernier en bénévolat. Je parle en connaissance de cause. Je refuse toujours des voyages à Montréal. Il y a le train pour y aller. Je suis d’accord pour amener au train mais pas plus loin. L’automobile au centre-ville est un problème majeur. Ceux qui pestent dans leur auto n’ont que ce qu’ils méritent. Subir les affres de la circulation et des détours. Les gens ne pensent qu’à leur confort immédiat et continuel.

Faudrait-il imposer la possession d’une automobile à Montréal? Oui mais pas n’importe comment. Il faut imposer les espaces de stationnements. Oui! Les bords de rues. Parcomètres partout en tout temps. Rendre le luxe de l’automobile un luxe. On peut subventionner une partie du transport en commun à cause des infrastructures qu’il commande. Mais il faut taxer le luxe.

Il n’y a aucun politicien municipal qui le fera. Rendre la ville aux gens. Ah! Ils vous en parlent mais quand vient le temps de mettre les bottines il y a une marge qu’on ne franchit pas. Il y a des gens, qui demeurent en ville, et qui ont BESOIN d’une auto pour déplacer des choses. Aussi doivent-ils payer pour leurs besoins. Qu’on établisse des tarifications spéciales pour des familles d’usagers je suis entièrement en faveur. Les villes disposent de tous les moyens pour le faire. Aussi faut-il rendre l’utilisation du transport en commun plus commun et l’utilisation de l’automobile plus dispendieuse. En somme, payer le vrai coût du vrai choix.

Des hordes de cris vont se faire entendre si on lit ce que je viens d’écrire. Mais le passé est passé et le présent est le présent. Il faut vivre avec les avantages et les inconvénients. La polarisation actuelle des gens est due aux tendances à conserver les avantages du passé et à profiter des avantages des nouveautés. C’est humain? Non! C’est animal. Un humain raisonnable est supposé utiliser sa raison pour tirer la satisfaction de ses besoins selon les ressources disponibles. Il est cependant une notion que l’On doit accepter et mesurer. Chacun cherche le maximum de plaisir et le minimum de trouble. Quand la notion de ASSEZ sera dans les paradigmes, peut-être le monde sera-t-il plus vivable collectivement.

Bertrand @BDmoi)

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