Les politiciens parlent-ils des deux côtés de la bouche ou font-ils preuve de d’aveuglement volontaire? Probablement les deux. Tout n’est qu’apparences. Apparences perçues et non perçues. Les perceptions, on les gère. Gérer quoi? La mémoire de poisson rouge des médias. Ceux-ci passent d’un sujet à un autre, selon l’horribilité du jour. Isabelle ne veut pas savoir, elle veut passer un message. Elle tamise les appels et fait passer ce qui fait son affaire selon l’angle qu’elle a choisi. Les politiciens le savent et écoutent les médias pour savoir ce qui va leur rebondir dans la face.
Ce n’est pas ce qui préoccupe la population qui compte, mais seulement ce qui passe dans les médias. Et que passe-t-il dans les médias? Seulement ce qui intéresse les médias. Je prends le cas d’Isabelle Maréchal mais ce pourrait être le cas de tous les commerementateurs. Nous vivons dans un monde pervers. Chacun y va de son avantage personnel. Ceux qui veulent donner l’impression de penser aux autres sont ceux qui font le plus pour diviser. Ils se saisissent de tout et de rien pour remplir des temps et des pages de médias.
La vraie vie on l’a sur les réseaux sociaux. 10% d’imbéciles qui émettent n’importe quoi, 10% de personnes raisonnables qui émettent des conseils ou des idées réconfortantes et 80% qui regardent et n’émettent pas. On a la vision du monde pas de ce qui devrait ou pourrait être. Ce qui est.
On a le choix, prendre le monde comme il est ou se laisser bercer d’illusions par les autres. On a le résultat de ce qu’on laisse passer. Faut-il s’en plaindre? Peut-être est-ce mieux que de se rouler par terre et uriner sur les tapis?
Bertrand (@BDmoi)