La vie publique en 2018? Impossible.

Que vaut la vie publique en 2018? Elle ne vaut rien. Il y a des gens qui veulent représenter les citoyens. Ils sont probablement nombreux. Mais le principal frein à l’implication personnelle, c’est la peur de l’ignominie. Celle-ci viendra, pour peu que vous ayez de la couleur, de la saveur. Peu importe les actes que vous posez, il y aura des partisans et des opposants.

Peu importe les actes et les motivations, il y aura des gens pour vous suivre silencieusement ou s’opposer bruyamment. Voilà où en est rendu notre société. Pourquoi? Je ne pourrais le dire totalement. Mais les médias sont en partie responsables de cela. Les médias, tous les médias, publiques, privés et sociaux.

La vitesse accrue de circulation de l’information, celle-là atteignant la vitesse de la lumière, il est devenu ridicule à quelle vitesse circule la mauvaise information. Cette information atteint immédiatement les opposants à qui a créé l’acte menant à l’information. Bien souvent anonyme, la source de l’information n’a aucun obstacle à émettre.

Il est beaucoup plus humain de vociférer quand on est en désaccord mais aussi plus humain d’accepter ce qui va dans notre ligne de pensée. J’avais un grand espoir des médias sociaux. Mais comme d’habitude, où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie, comme on dit. Malheureusement, dans notre société hyper-excitée, dont les hormones sont au tapis, le calme et la retenue sont annihilées par cette surexcitation des neurones.

Alors, se lancer en politique, dans ce climat désordonné, il faut vraiment être motivé et sans reproche, ou du moins avoir assez confiance que les squelettes resteront dans les placards. Notre système politique est devenu désuet. Il faut le réformer, donner de l’importance à la personne pour qu’elle soit responsable et imputable. Le régime de partis politiques est suranné et il faut qu’il y ait changements. Un système de représentation par partis, qu’ils soient majoritaires ou proportionnels, ne pourra résister à la foudre citoyenne. Elle s’en vient.

Donc, il faut redéfinir le système de représentation des citoyens. Donc une nouvelle constitution. Une constitution des années 2000. Déjà 18 ans de passés dans le nouveau millénaire et l’ambiance n’a fait que se détériorer. Il faudra du changement sinon personne de bien intentionnés ne voudra s’offrir en cible à la réprobation générale. Ce n,est pas une question de rémunération, elle n’attire que ceux qui en ont besoin, rémunération légale et rémunération illégale.

Donc redonnons un sens à la vie politique et à l’implication personnelle. C’est ma vision des choses. Libre à vous d’y adhérer ou pas.

Bertrand (@BDmoi)

 

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