La vie est beaucoup plus résistante que l’on croit.

Il faut absolument se convaincre que la vie profite de chaque occasion qui lui est donnée. La vie, propulsée par le hasard des mutations génétiques, est omniprésente sur notre planète. Le virus de la Covid19 semble en être la dernière mouture en date. Il y a eu le SRAS en 2003, qui s’est éteint par lui-même. Mais s’est-il raréfié et a-t-il muté? On le saura peut-être un jour.

Le monde humain est très différent de la Nature. La vie remplit les vides, ou comme je l’appelle, le hasard permet des opportunités. La vie, somme toute n’est que permutation d’atomes, d’éléments et de molécules. Elle se produit au cours de promiscuités temporaires. Le monde humain lui n’effectue pas cette permutation constante. Il doit attendre qu’un humain perçoive une opportunité. Il est bien des inventions qui sont dues au hasard d’expériences ratées. Le micro-onde, la batterie et autres articles. Mais plutôt rarement est-il qu’un individu est parti d’un but pour arriver à la situation prévue.

La Nature ne possède pas d’imagination. Elle se plie au hasard des rencontres ou des divergences. Le monde humain, lui, possède un avantage inconsidéré sur la Nature, l’imagination et les sens. Il peut choisir ses expériences. La Nature a le temps pour allié, dont le hasard profite, mais est-il surprenant que le monde humain ait évolué au rythme de la progression de l’espérance de vie? Pas du tout. La Science prend du temps. Pour progresser elle doit effectuer des permutations pour en déduire des lois scientifiques.

Nous avons donc d’un côté la Nature qui expérimente lentement mais constamment depuis des lustres et de l’autre l’homme, qui commence à être méthodique dans sa recherche. Disposera-t-il de suffisamment de temps?

Si l’humain ne détruit pas sa planète, il est appelé à de grandes réalisations. Mais ce faisant il provoque le hasard de la Nature. Nous sommes engagés dans une course où l’On perdra nécessairement. Pour aller vite il faut aller lentement. Il faut prendre son temps pour réaliser l’ampleur des permutations que l’On provoque par nos expériences. Les changements climatiques en sont un exemple que l’on peine à évaluer, la Covid19 en est-elle un autre? Qui sait? Le temps et l’expérience nous le diront.

Bertrand (@BDmoi)

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