La désillusion est-elle due à la hauteur de nos standards?

La désillusion est-elle due à la hauteur de nos standards? Nous avons un des, sinon le plus haut, standard de vie au monde. Il est peut-être, certainement, absolument possible d’en avoir un meilleur. Mais on appelle ça l’idéal. Mais en ce monde, est-il nécessaire de le rappeler, rien n’est idéal. C’est certain qu’on peut chercher à s’en approcher mais, on ne l’atteindra jamais.

Est-ce que nos standards sont trop élevés. Je ne crois pas. IL y a beaucoup de standardisation due à la quantité de biens et services rendus. Là est une partie du problème car on a hérité de standards du passé alors que l’On découvrait bien des choses nouvelles. C’est semble-t-il la seule façon que l’on a pu remplacer les esclaves par des machines. Certains diront que ce n’est pas si vrai mais, il y a eu une grande révolution sociale.

Mais, le moral des gens semble très affecté. C’est certain qu’il y a eu l’épisode de la Covid-19. La désillusion de bien des gens n’est-elle que la constatation brutale de la force tranquille de la Nature et la puissance très relative de l’humain, qui est un élément de la Nature. La Nature a horreur du vide mais elle a aussi horreur du trop plein. Sommes-nous rendus à cette phase?

Il est certain que l’on s’habitue au luxe et que celui-ci n’est jamais assez luxueux à notre goût. Aspirer à ce que chacun soit également pourvu est noble mais idéaliste. Est-ce la plus grande source de malheur dans le monde. Habiter un territoire vient avec des avantages, et des inconvénients. Prenons l’exemple de vivre à Montréal et vivre en région éloignée. À Montréal tout y est fait pour faciliter la commodité de la vie urbaine. Proximité des biens et services mais, cela vient avec la proximité des gens et même la promiscuité. Ce qui déplaît à bien des personnes qui préfèrent vivre plus loin de la ville. Préférer est un mot que j’aime bien. Préférer indique que l’On choisit pour le meilleur.

Tout n’est que balance d’avantages et d’inconvénients. Mais, beaucoup veulent le beurre et l’argent du beurre et tout le reste aussi. Là semble notre raison d’être déçus. On ne sait pas choisir et assumer ses choix. On ne peut avoir tous les plus hauts standards sans avoir aussi tous les coûts nécessaires à les réaliser.

Les conditions sont telles. Il faut s’en rendre compte. Nous sommes à la veille d’une élection éclair et il est fort à parier que tous les participants que ce soient les politiciens, les sondeurs, les journalistes et les partisans joueront la joute politique. Il est triste de constater, ce que je fais ce matin, que le sort des citoyens passe en dernier. Tout n’est que lutte pour le pouvoir et tous les moyens sont bons. Loin de solliciter la synergie des partis politiques on ne fait que diviser indument le pouvoir dans les mains d’une petite partie des individus intéressés à la chose publique. Tout n’est finalement qu’un jeu. La désillusion ne vient-elle pas, d’abord et avant tout, de la bassesse de nos standards en matière de politique. Réduire la politique à la joute électorale est le plus grand tort que les intéressés nous encouragent à perpétuer.

Bertrand (@BDmoi)

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