Je suis frustré

Je suis frustré et je le sais. Mais je tente de m’en sortir. Pour cela il me faut relativiser, il me faut rationaliser. Trouver la (ou les) cause de ma frustration. Elles sont multiples. Mais la principale je crois est le bonheur. Mon bonheur. Il est presque complet. J’aimerais le partager, pas le bonheur mais la recette de mon bonheur. Mais ce n’est pas une recette physique. C’est une recette psychologique. Bien des gens me perçoivent comme un je-sais-tout, j’en suis persuadé. Mais, honnêtement, je ne crois pas l’être. J’ai beaucoup de théories et je les émets bien volontiers. Mais ce ne sont que des théories, des questions.

Voilà plusieurs causes de ma frustration. Mais en définitive je suis la cause de ma frustration. J’en suis conscient et j’essaie de la rationaliser et de la sublimer. S’il est possible. C’est là l’objet de ce texte. Ce qui me frustre c’est comme le dit le dicton: on peut amener l’âne à l’eau mais on ne peut le forcer à boire.

Premièrement les gens ne sont pas des ânes et je ne suis pas une rivière. Donc j’ai inventé une autre métaphore. Il y a des gens éveillés et il y a des gens endormis profondément. La majorité somnole doucement. La routine et les habitudes ont cet effet. J’ai le plaisir d’échanger avec les gens éveillés. Ça arrive de plus en plus souvent sur Twitter. Peut-être est-ce là la principale cause de ma frustration.

Je dois me dire que pour les gens endormis profondément, il n’y a qu’à attendre qu’ils se réveillent. Mais pour les gens qui somnolent il n’est qu’une chose à faire. Taper doucement sur l’épaule et attendre le résultat. Il ne faut pas les brusquer, leur laisser prendre doucement leur café et attendre qu’ils soient prêts à discuter. Mais ça arrive, tranquillement. Peut-être est-ce la cause, moi, de ma frustration? J’espère que les gens se réveillent. Mais je n’ai le droit que de leur taper doucement sur l’épaule.

Donc, pour me guérir de ma frustration il n’est qu’une chose. Me répéter et me dire: je sème à tout vent. Je récolterai quelques résultats et je vais m’en sustenter. On a beau vouloir aider, il ne faut pas imposer. Donc modérons nos transports et ne cherchons pas les résultats. Continuons à semer et advienne que pourra.

Un objectif n’est qu’un guide d’orientation. Ne vivre que pour l’atteinte de la réalisation de l’objectif est vain et amène la frustration. Il faut suivre la route, semer et ne pas s’occuper plus qu’il ne faut de l’atteinte de l’objectif. La récompense est dans le parcours. De voir que ses stratégies apportent des résultats, quand on a un regard furtif vers l’arrière, et de continuer ce qu’on fait.

Voilà la frustration a diminué, je suis prêt à continuer à émettre mes théories. À échanger avec les gens qui ont pris un café et qui ont des théories. Tout cela dans une ambiance agréable et détendue. Ne pas espérer mais se réjouir des résultats obtenus. Il en est ainsi de la discussion qu’elle est commte la route. Peu importe la longueur pourvu qu’elle soit assez large.

Bertrand (@BDmoi)

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