Je ne sais quoi penser?

Est-il possible que l’humanité, du moins une bonne partie, ne sache pas qu’elle existe? Que la vie est faites de choix et de non-choix? Plus souvent qu’autrement on se console en se disant qu’on n’a pas le choix. Le pire c’est qu’on sait qu’on se ment. On a toujours la possibilité, pour ce qui est de la volonté?

Être conscient de sa vie n’est pas donné à beaucoup. La plupart se comparent aux autres et suivent ce que semble dire la masse. Les gens se disent heureux mais ne savent pas ce qu’est être heureux. La preuve ils sont continuellement déçus et aspirent à tout un tas de changements. Le taux de divorce est explosé, le nombre de personnes seules est majoritaire ou presque, la vie n’est faite que de métro, boulot, dodo et très peu de spirituel. Panem et circenses (du pain et des jeux), l’un et l’autre coûtent cher et les gens sont  pris dans la course à l’argent. Alors les gouvernants, qui jouent une joute inhumaine, donnent au peuple ce dont ils se sentent habilités de donner. L’espoir de gagner leur vie. Cela donne lieu à des abominations terribles.

Égocentrisme forcené, anxiété délirante, et perte de sentiment de contrôle de sa vie. On a l’impression que notre vie est dans la complaisance des autres et que ce qui nous arrive n’est pas de notre ressort. C’est l’antithèse du bonheur. Le principal sentiment qu’il faut éprouver pour être heureux est d’avoir celui de contrôler notre vie.

Cette impression de contrôle ne peut venir que par la maîtrise de ses envies et désirs et la satisfaction de nos besoins réels. Mais très peu s’interrogent vraiment sur ceux-ci. L’attitude du voisin gonflable est absolument nuisible au bonheur. Se comparer aux autres, alors que l’on est différent, doit se faire dans la connaissance de soi et non la comparaison de nos désirs avec ceux des autres. Se comparer pour voir les différences peut être bon, surtout s’il est accompagné d’une réelle contemplation de notre être personnel.

Je suis heureux, j’ai ce dont j’ai besoin, sauf de la femme qu’il me faut, j’ai élagué tout ce qui me retenait au matérialisme de la société. Tout ce que je possède est en ligne avec mes besoins, surtout mes besoins de relations humaines. J’aurais 25 000$ sur ma table de cuisine, je ne saurais à quoi l’employer pour améliorer mon sort. Je ne suis pas libre de tout, ce n’est pas ça le bonheur. Je suis libre d’exercer mes talents dans mon territoire de fonctionnement. Avoir conscience de dire, j’ai la possibilité de faire ce que je veux, pas ce que je voudrais. Les besoins matériels, semblent inépuisable. On veut le beurre que le voisin a sur son pain. Mais à quoi bon? Plaisir fugitif qui n’apporte aucune satisfaction. On confond le plaisir avec le bonheur comme l’on confond le désir avec le besoin.

Comment éveiller ce sentiment de contrôle de sa vie? Je ne le sais pas. Ça fait des années que je m’essaie, auprès de différentes personnes, d’y arriver. Sans, succès. Je sème, je sème, j’arrose parcimonieusement, j’attends que le temps fasse son œuvre, mais je n’ai pas de résultats probants. J’ai prêté de l’argent à des gens pour les sortir du trou. Mais ils ne savent se tenir sur le bord et continuent dans leurs habitudes nocives. Pourquoi je juge si durement? Parce que je compare ce qu’ils disent à ce qu’ils font. Les bottines ne suivent pas les babines. Ce n’est pas mon jugement de valeur que je questionne, c’est le leur par rapport à ce qu’ils disent vouloir. J’en ai rien à cirer de ce que je pense. Je ne fais qu’observer. C’est un de mes grands plaisirs de la vie que d’observer et écouter les gens.

Plaisir qui tourne souvent à la désolation, par pour moi mais pour la personne qui n’a pas conscience de l’importance de sa force sur sa vie, qui investit dans le matériel pour calmer un appétit qui n’est jamais nourri des éléments dont il a besoin. On satisfait l’estomac mais pas le corps. L’humanité est à mourir de malnutrition alors qu’on a tous les éléments pour prospérer, individuellement.

Alors je ne sais que penser, suis-je dans le champ complètement? Suis-je intransigeant ou suis-je simplement observateur de la réalité? On a une surabondance de tout, alors que d’autres n’ont rien, les gouvernants sont totalement dépourvus d’humanité. Ils n’ont de cesse que de jouer la joute du pouvoir. Pouvoir immense, sur un très grand nombre de domaines. Pouvoir qu’ils possèdent grâce au sentiment d’irresponsabilité de chacun.  Nous vivons dans des temps très troubles. Les dirigeants sont des humains, dotés d’égos démesurés, qui sont convaincus de maîtriser le pouvoir dont ils disposent. Ils ne font que gérer les apparences et ne savent considérer l’humain avant le reste. Tout est là. La vie humaine n’a pas de prix, elle ne vaut rien.

Bertrand (@BDmoi)

 

2 réflexions au sujet de “Je ne sais quoi penser?”

  1. Juste un mot car je dois sortir…
    Pour “avoir” on doit peut-être simplement vivre le plaisir “d’être”.
    Nos bons coups comme nos moins bons nous ont appris à nous connaître, à nous améliorer et à s’aimer tel quel.
    De tout temps dirigeants ont eu soif de pouvoir, je me donne le droit de m’indigner sans que ça prenne trop de place.
    Bonne journée, à+ 🌸🎶💐☀️

  2. À quoi bon être riche et en pouvoir si quand tu marches dans la rue ; le peuple à du dédain envers toi ;car il sait que tu ne l’as pas respecté

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