Faire des projections sur ce qui sera peut-être?

IL faut prévoir mais pas trop s’en faire. S’en faire est ne regarder que le pire peut arriver. Effectivement le pire peut arriver. Faire des projections aide à choisir nos actions pour s’en sortir, dépendant des événements. Ne peut-on éviter le feu ou les inondations, on prend des précautions et on prend des assurances. Ne peut-on éviter la tempête en hiver, on dispose d’un congélateur naturel si on manque d’électricité, j’ai tout ce qu’il faut pour pallier à une panne d’électricité sauf en été. Je suis bâti pour l’hiver et j’ai beaucoup de difficulté en été. Aussi est-ce ma saison critique.

Ceci étant dit, Prévoir est nécessaire, prendre les mesures appropriées aussi. Encore faut-il vivre? Projeter et réagir prend peut-être 10% de notre temps. Mais bien des gens s’arrêtent à penser ce qui peut arriver de pire. Ils passent alors 90% de leur temps à se préoccuper. Un de leurs mot préféré est “SI” S’inquiéter ne nous fait pas avancer. La sécurité d’esprit s’acquiert avec les actions que l’on a posées. Aussi la sécurité d’esprit est-elle un harmonieux mélange de préparation et de fatalisme.

Nous avons l’immense chance de vivre où nous sommes. Notre civilisation a survécu et prospéré grâce à sa capacité de prévoir les conditions climatiques. Nous avons reçu l’aide des gens qui y avaient vécu avant. Merci à eux. Cette prévoyance et acceptation des conditions se sont perdues avec le temps. Nous avons migré vers un sentiment de fausse sécurité assurée par les gouvernements. Ceux-ci prennent beaucoup de place dans nos vies. L’abandon au paternalisme des gouvernements nous ouvre les portes de la décadence. Surtout la décadence de la connaissance de notre pouvoir personnel.

La migration vers la ville a accéléré cette décadence. On prévoit le pire et on s’en désole. Mais pas ce qui se produit couramment. L’Histoire que l’on devrait enseigner c’est ce que nous avons produits dans le passé pour survivre aux conditions. Conditions atmosphériques et financières. Il faut vivre, c’est vrai et on le peut. Mais d’abord ne faut-il pas survivre?

Bertrand (@BDmoi)

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