Du rôle d’un gouvernement.

Du rôle d’un gouvernement dans une démocratie réelle et représentative. Dans un monde où l’Offre et la demande sont supposées régner et où la démocratie existe pour la réalité, on doit baliser le rôle des gouvernements démocratiques. Il est évident que les représentants des citoyens, au gouvernement, doivent être élus démocratiquement. Mais pour quel but et sous quelle légitimité?

Il faut se le dire, le système actuel ne répond pas à ces critères. Les partis politiques prennent toute la place des mérites et des blâmes. C’est une aberration d’un système désuet. Désuet parce que la société a changé, elle n’est plus soumise à la pression sociale à la conformité, imposée par la rigueur du climat social religieux.

Il faut, sous le règne d’un individualisme grandissant, en venir à un gouvernement qui légifère sur le comportement individuel en société qui respecte les différences individuelles. Cela pourrait se réaliser avec un collège d’élus, responsables et imputables de leur vote, non pas dirigé par un chef mais par un directeur des débats.

Le rôle de ce collège? Légiférer donc, exprimer de l’imagination pour améliorer les relations entre les individus, en discuter (voir les implications) et voter pour une loi applicable et qui sera appliquée suite à l’avalisation des citoyens lors d’un référendum trimestriel. Idéaliste? Vous dites? Mais je soutiens possible dans un monde raisonné.

Toutes les mains des élus doivent être tenues loin de l’assiette au beurre. Il ne faut, pour le gouvernement, que le pouvoir de soumettre les lois votées au gouvernement à un aval des citoyens et aussi l’immense pouvoir et responsabilité de faire appliquer lesdites lois. Donc le pouvoir de poursuivre les contrevenants en justice. Que ce soit d’ordre civil ou criminel il n’y a pas de contradiction au principe de faire appliquer la loi.

Tout ce qui a trait au domaine financier doit être remis à des corporations publiques bien spécifiques avec un conseil d’administration élu pour 5 ans. Des changements? On en a besoin. Les aura-t-on? J’en doute. L’inertie de la population n’est pas d’être en mouvement mais en stagnation. La polarisation des débats ne fait qu’ajouter à l’inaction à cause de la division. Où peut-on s’unir? Il fut un temps où c’était l’église mais, ce n’est plus le cas. De quoi inventer du nouveau.

Bertrand (@BDmoi)

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.