Devoir de mémoire?

Il est des choses horribles dont il faut se souvenir pour qu’elles ne se reproduisent plus. On avait pensé qu’avec la technologie de la mémoire, tout l’audio-visuel du 20ième siècle, les horreurs du fascisme seraient chose du passé. Mais, l’audio-visuel, comme bien des technologies, n’a pas tenu ses promesses. Ceux qui ont connu ces tristes jours de disette et de guerres disparaissent un à un. Il n’en reste pas beaucoup d’acteurs.

Les documentaires n’ont pas la cote. Parmi toute l’offre télévisuelle et des ordinateurs il y a deux choses qui surclassent tous les autres aspects communiqués. La pornographie et la violence.

On ne peut se souvenir de ce qu’on n’a pas expérimenté personnellement. C’est la conclusion à laquelle j’arrive. Les jeunes, suite au visionnement de ce qu’ils regardent, n’ont pas expérimenté la violence subie par les victimes. Ils les ont vues en situation calme et insensible. Ce ne sont que des images pour eux.

Il n’y a donc pas de devoir de mémoire. La preuve? On réorganise l’Histoire au goût du jour. Nier l’Histoire est aussi nuisible, sinon plus, que de ne pas la connaître. On est condamné à la reproduire encore et encore. C’est d’ailleurs ce qui se produit actuellement. Le fascisme est apparu, insidieusement et se propage de façon plus grande que le virus. La délation de beaucoup, la rectitude politique extrême, les affrontements sociaux égocentriques, tout concoure à l’apparition de démagogues, et ils sont nombreux, dans tous les pays.

La démocratie est en grand péril. Mais, on a beau s’égosiller, rien ne changera le cours de l’histoire parce que l’On est condamné à la répéter, de génération en générations.

Bertrand (@BDmoi)

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