De visionnaires à bâtisseurs puis à commerçants.

De visionnaires, nous sommes passés à bâtisseurs puis à commerçants. Nous avons défriché et développé la terre au Québec. L’époque des coureurs des bois a laissé la place à des agriculteurs qui ont peuplé la province. Mais avec la venue de l’industrialisation, on a débarqué en ville. Là se sont développées des idées. Nous avons eu des visionnaires, surtout lors de la Révolution Tranquille. C’est alors que de la terre, qui avait grand besoin d’Énergie électrique, nous avons bâti un réseau Hydro-Électrique. On a même essayé le nucléaire. Mais les inconvénients surpassent les avantages et maintenant allons-nous dans la production écoresponsable plus en profondeur.

Le point où je veux en venir est celui-ci: nous avons développé Hydro-Québec, d’abord et avant tout pour nos besoins propres. Nous avons deux ressources importantes: l’eau et l’électricité. Elles doivent servir d’abord et avant tout à nos besoins. Mais on a des commerçants au pouvoir. C’est comme si on mangeait du baloney pour servir du steak aux clients qui paient trop peu pour leur usage. Ce n’est pas une question de prix c’est une question de priorité. L’obsession des jobs payants de Legault nous fait perdre de vue l’essentiel. C’est d’abord et avant tout nous que l’On doit servir.

En eau et en électricité, il faut d’abord considérer nos propres besoins. Ne pas faire comme Duplessis et vendre le fer 1 cent la tonne. Il ne faut pas sacrifier la valeur de nos biens par excès de valorisation immédiate de nos ressources. Je ne dis pas qu’il ne faut pas en vendre, je dis qu’il faut les vendre et pas les donner. Le transfert en emploi payants est fallacieux. Disposant des ressources les capitalistes viendront si cela fait leur affaire et si ils en ont besoin. Peu importe le prix.

Donc vendons nos surplus, s’il en est, et ne les dilapidons pas. L’eau qui coule à côté des barrages n’est pas perdue, elle est nécessaire à la vie. Tout harnacher n’est pas adéquat. Il faut explorer tous les domaines pour profiter de nos forces. Nous avons des visionnaires, nous avons des bâtisseurs, et nous avons de commerçants. Mais il ne faut pas oublier une chose essentielle, les commerçants ne produisent rien. Ils rendent accessible et ils se doivent d’en charger le prix. Les producteurs fixent les prix de base. On doit agir en nuances et moduler le prix en fonction de l’utilité, peu importe la compétition. Sears a essayé de se battre sur les prix, et il a perdu. Ceux qui misent sur la qualité et la juste récompense, ont survécu. La masse recherche les prix. Mais c’est de la poudre aux yeux. Il nous faut prendre acte que nous sommes en pénurie d’employés. Créer de la richesse, je suis d’accord pour qu’on l’augmente. Mais pas au point de dilapider nos richesses collectives pour rien.

Je ne sais ce que vous en pensez. Mais, mon expérience de commerçant me démontre que jouer sur le prix est beaucoup, beaucoup moins rentable que jouer sur la QUALITÉ.

Bertrand (@BDmoi)

Une pensée sur “De visionnaires à bâtisseurs puis à commerçants.”

  1. Je trouve que depuis bien longtemps, on donne nos richesses pour avoir des jobs regardons simplement ce qui se passe avec notre eau,notre aluminium notre fer, etc.On pourrait faire beaucoup mieux.

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