De la franchise et de notre réaction à celle-ci

Dans notre monde d’émotions exacerbées, un dicton, le pire que je connaisse, nous entraîne dans les apparences et les mensonges: mieux vaut un mensonge qui fait rire que la vérité qui fait pleurer. Je déteste ce dicton dans toutes ses implications. Savons nous interpréter les mots et les maux qu’ils amènent avec eux?

  • Au royaume des apparences le mensonge est roi
  • Choisir pour l’autre est vouloir l’aider ou, de fait, le croire incapable d’assumer la vérité.
  • En mentant, qui protège-t-on? L’émetteur ou le récepteur?
  • Le monde n’est pas beau dans sa réalité? IL est c’est tout. C’est nous qui le faisons percevoir de la façon qu’on veut.
  • SE débarrasse-t-on d’un fardeau qu’on ne veut ou ne peut assumer la suite?
  • et j’en passe et des meilleures…

Les apparences de bien, même si mensongères, créent la perception erronée de la réalité. Les beaux principes de bien du monde, sont en fait une déculpabilisation de ne pas faire face à la réalité. Le monde est beau, c’est nous qui avons besoin de lunettes et d’un cerveau pour pouvoir l’apprécier et en tirer les opportunités qui foisonnent. Mentir sur la réalité entretient un faux sentiment d’hilarité qui nous dispense d’agir sur la source d’un problème. Le temps n’arrange pas les choses, tout au plus les fait-il perdurer. On fait passer le temps mais la personne demeure avec son problème. L’état perpétuel de guerre en est la résultante.

Je suis absolument d’accord pour dire qu’il faut une ambiance sereine mais, dans l’action, pas dans le sarcasme ou la joie béate induite par le mensonge. Suis-je dans l’erreur? Peut-être. Mais, c’est ma personnalité profonde de croire que le salut est dans la perception la plus précise de la réalité et l’utilisation de son imagination pour améliorer les choses qui doivent l’être ou qu’on a à coeur d’améliorer.

Cela fait de moi un être d’une franchise enfantine et un être absolument intraitable. J’aimerais apporter à ce point, une autre réalité que je préconise. Si, et je dis bien si, je dois prendre et accepter les autres comme ils sont, ceux-ci doivent donc me prendre comme je suis. Je vois le roi nu, je le dis. La pression sociale n’a aucun effet sur moi. Que l’autre se déculpabilise, c’est son affaire, qu’il me déteste parce que je lui fais voir une partie de réalité, c’est son affaire. La mienne, c’est de pouvoir dormir le soir en me disant j’ai fait ce que je croyais juste à la mesure de mes bras.

Par ces dires, je ne me déculpabilise pas, j’assume qui je suis. À l’autre de faire pareil.

Bertrand (@BDmoi)

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