Beau dommage l’a chanté!

Le monde est fou. Hier fut le summum de la folie. Du moins la folie sociétale. Le débat hurlemental des présidents, la mort en direct d’une femme sous les sobriquets des infirmières, une femme chauffeur d’autobus dont on a cassé la mâchoire, la rougeur de plusieurs zones au Québec, le gouvernement qui se fait accuser de manque de transparence par l’opposition qui ne fout rien pour aider… L’énumération de tout serait trop longue.

Tout ça pour dire que l’automne et l’hiver ne sont pas passés. On met sur le dos de la pandémie bien des choses. Mais la folie des gens ne l’est pas. Détournés de leur routine sécurisante, beaucoup ne savent ce qui leur arrivera. Où que porte le regard et l’oreille, on se désole. Il faut être fait extrêmement fort pour résister à cette ambiance. Le suicide est la cause principale des décès chez les 8-16 ans. Il y a une immense influence des médias et des réactions des adultes vis à vis les jeunes en devenir.

Le futur bouché, au point de vue personnel, professionnel et sociétal est tel que les jeunes ne peuvent envisager un avenir radieux. On leur dit d’aller à l’école, pas parce que c’est agréable d’apprendre, mais, parce qu’ils n’auront pas d’avenir s’ils ne sont pas instruits. Tout est négatif. C’est affreux.

Je ne suis pas un bisounours. Je crois sincèrement que les gens, s’ils se prennent en main, peuvent changer la situation, en pleine pandémie. Le virus est la crise qui nous permet de voir les opportunités ou de périr. Les pensées suicidaires des jeunes nous indiquent ce que sera le futur si on ne se corrige pas. Il y a un confinement possible pour contrer le virus, il y a une raison possible d’utiliser nos facultés pour corriger la situation. Comme le PM a dit: la balle est dans votre camp.

Bertrand (@BDmoi)

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