Avoir voulu mourir pour son pays et …

Avoir voulu mourir pour son pays et se faire dire qu’on est un problème et que la solution est l’aide médicale à MOURIR? Au monde à l’envers et à TLMEP on parle de 2 drames connexes qui expliquent où on est rendu socialement. L’isolement provoqué par les individus envers les autres individus. Nous sommes envahis par des raccourcis intellectuels soumis par les gouvernements et surtout propagés par les médias.

Le meilleur de l’être humain s’exprime dans les tragédies. On se réunit pour aider les gens victimes de choses immondes. Mais, ne se réunit que lorsque la souffrance est palpable (autobus dans la garderie) ou quand on établit un lien, même ténu, de sympathie ou même d’empathie (vétérane brimée par le gouvernement). L’insensibilité de base est tellement rendue la norme, qu’il faut que les points soient mis sur les i et les barres sur les T pour qu’un début d’intérêt soit mis.

J’écris ce texte et je suis totalement déçu de notre société qui n’existe pratiquement plus. Tout n’est que problèmes immenses auxquels on ne peut rien individuellement. DE là l’irresponsabilisation individuelle. Les médias ne cessent de nous harceler avec toutes les histoires d’horreur et l’impossibilité de trouver UNE SOLUTION unique à chacun des problèmes. Il existe des tas d’éléments de solutions, qui commencent toutes par l’Implication individuelle de gens émus.

Qu’est-ce qui fait bouger? Je n’en ai aucune idée. Les gens tournent en rond dans une dynamique autodestructrice ou sociodestructrice. On se replie sur soi et on accorde beaucoup d’influence à ce que les autres pensent et on se sent minimes. Les gens semblent avoir tellement peur des résultats possibles que L’immobilisme les ronge.

On me traite de bisounours, souvent, mais suis-je une personne heureuse et empathique qui voudrait aider les autres à progresser. Je réussis modestement autour de moi, par mon bénévolat et la livraison de la pharmacie. En utilisant mon temps à parler avec les gens, je mesure mon bonheur et j’essaie d’en donner la possibilité aux autres. Nous sommes peu nombreux à le faire. J’ai l’impression que nous sommes de moins en moins. Ai-je raison ou tort?

Bertrand (@BDmoi)

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