À quoi bon la différence?

Théoriquement la différence permet la diversité des points de vue de s’exprimer. Cela est dû, encore théoriquement, au fait que chacun est à la recherche du bonheur. La pratique semble suggérer qu’il n’en est pas aussi idyllique. Nous sommes rendus au moment de l’Histoire où chacun est à la recherche de SON bonheur et qu’il l’impose aux autres. Son bonheur étant (semble-t-il) chacun croit que le bonheur de l’autre passe par des croyances communes.

Le ton du paragraphe précédent vous indique que je m’inscris en faux face à cette prémisse. Je crois que nous sommes à un moment bascule de la société. Ou bien nous assisterons au Kaléidoscope de la diversité ou à la rigidité sociale de l’intolérance. Celle-ci a mené, dans l’Histoire, aux pires exactions de l’Humanité. On croyait qu’avec l’éducation on parviendrait à éradiquer l’intolérance généralisée. On a subi, ici au Québec, cette intolérance personnelle à la différence. On s’est débarrassé du principal vecteur de cette intolérance. Il en demeure une profonde au Canada qui divise les groupes linguistiques. Et il en est une en développement dans le choc des religieux, encore eux.

La tolérance est une chose assez peu répandue actuellement. Les médias la décrie continuellement. Ils n’ont de cesse de monter en épingle chaque manifestation d’intolérance. Faut-il en parler pour l’effacer ou le fait d’en parler provoque-t-il un flambée d’intolérance? Je crois qu’il faut en parler mais d’abord et avant tout montrer ce qu’est la réalité. Avec des tableaux et des chiffres et des images on peut faire dire ce qu’on veut.

Bertrand (@BDmoi)

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