À part l’écologie pourquoi un véhicule électrique?

Il y a une multitude de raisons pour acheter une voiture électrique. Hybride ou totalement électrique signifie une grande économie d’utilisation ici, au Québec. Sans compter notre grande disponibilité d’électricité qui coule inutilement de nos barrages, des éoliennes qui tournent à vide, et toutes les affres de gestion des grandes fluctuations de consommation électrique.

L’autonomie fait peur à beaucoup. C’est un faux problème pour beaucoup de ceux-ci. Mais regardons l’investissement en 2 temps, à l’achat et à l’utilisation.

Les coûts d’achats demandent un investissement majeur. En location, on parle du simple au double. Cela devient une dépense fixe, quand on ne peut se payer l’achat simple. L’achat d’une voiture électrique, aujourd’hui, est très dispendieux et la poussée des gouvernements, malgré les subsides, crée une demande pour une industrie qui ne veut pas changer. Plus de gens en mangent parce qu’elles sont plus fraîches et elles sont plus fraîches parce que plus de gens en mangent. Ça va bien quand on parle de saucisses mais des automobiles demandent plus de ressources que de fabriquer des saucisses.

Si j’avais le capital, j’achèterais une voiture électrique. Sur un horizon de 5 ans cela représenterait la très grande partie du coût d’avoir une voiture. Mais la deuxième partie des coûts d’une automobile sont les coûts d’utilisation. Et là, il semble l’avis de tous les experts, que les coûts d’utilisation sont très, très minimes. Même les freins coûtent beaucoup moins cher à entretenir grâce à la récupération d’énergie. Doublons le prix de l’électricité au Québec et ça serait encore très minime. Mais là n’est pas la question qui d’après moi est la plus importante. Équilibrer la demande d’électricité sur une période de 24 heures par jour, ferait diminuer les coûts globaux. Il y aurait bien la période froide de l’hiver mais l’avantage d’une consommation stable ou à peu près, viendrait amortir les coûts d’immobilisation.

D’après moi le plus gros avantage serait la non-exportation de nos $ en $ américains, pour le pétrole. Imaginez la somme d’argent économisée en exportation et transférée en moindre coût local. Argent qui ne sortirait plus de la province et créerait des emplois ici. De plus, tout l’argent net économisé et réinvesti dans l’économie d’ici.

En clair, indépendamment de l’écologie, de la finance et de la possibilité de production, le problème au Québec est d’avoir eu Bourrassa qui a prévu toute les possibilités d’utilisation de l’électricité et qui nous a placé dans le dilemme à savoir profiter de l’avenir, disponible immédiatement ou continuer les habitudes du passé qui sont maintenant la norme.

Ce n’est donc pas seulement un problème de raison mais un problème de résistance au changement. Changement qui à terme amènera une meilleure utilisation de nos ressources mais aussi un grand moteur d’exportation. Tout ce qui nous manque ce sont les ressources pour investir dans la solution québécoise, produire nos composantes électroniques et nos automobiles. Mais ça n’arrivera pas. Pourquoi? On a beau rêver et voir le trajet, personne ne fera le premier pas. J’ai 100$ à investir. Y en a-t-il d’autres de disponibles?

Bertrand (@BDmoi)

 

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