La compétence n’est pas qu’affaire de diplôme, ni de provenance dudit diplôme. Non! La compétence est un amalgame de conditions satisfaisantes pour éclore. Le diplôme est une indication et une indication seulement. Le syndicat et le gouvernement doivent profiter des conditions actuelles pour donner un gros coup de barre au domaine de l’éducation. Il faut s’attaquer au monstre qu’est le ministère de l’éducation centralisé tel qu’il est actuellement. Partons de la base pour ensuite remonter la structure.
La base de la pyramide c’est la classe. Celle-ci devrait compter, au maximum, de 15 à 20 élèves par prof. Combien de classes? Faites le calcul. La composition de la classe doit respecter la proportion de la société. Des fort, des moyens et des faibles. Une classe est une classe sous le mentorat d’un prof, formé, il est vrai, mais pas d’abord diplômé mais dédié à sa classe. Ça c’est pour le primaire. L’École devrait commencer à 4 ans. Sans l’apport de la technologie avancée. Pas la garderie. 5 ans au plus tard. Je sais, c’est drastique et demande beaucoup de discussion mais ici je ne fais qu’énumérer la vision que j’ai.
Au secondaire, à partir de 12 ans, on doit passer les conditions d’entrée. Bien connaître sa langue, parlée, écrite, et les mathématiques de base. Faut-il faire du rattrapage à ce niveau pour ne laisser progresser que ceux qui sont pourvus pour la suite des choses.
C’est alors qu’arrive l’explosion du savoir humain grâce à des profs multidisciplinaires fortement orientés technologie et qui peuvent diriger les élèves dans les dédales de l’esprit et de la diversité humaine. DE 12 à 18 ans est-il le temps de faire le tour de ce que produit la réalité physique et humaine. Développer l’initiative de la connaissance, de la philosophie et de la responsabilité personnelle dans une collectivité diversifiée. L’apprentissage de communication orale, écrite et structurée. C’est beau sur papier mais loin de la réalité du terrain actuel.
Ensuite y a-t-il spécialisation du domaine où l’on pousse à fond les connaissances et les aptitudes reliées au domaine, Ça s’appelle l’Université, là n’y a-t-il pas de limites.
Maintenant, en dehors des classes que doit être l’organisme scolaire. Sa première tâche est de fournir des lieux aptes à recevoir les classes telles que définies précédemment. L’organisation physique des écoles. Deuxièmement doit-elle voir à l’engagement des personnes à qui l’on confiera les élèves, les profs, qualifiées et scrutés psychologiquement et professionnellement. Troisièmement il faut répondre aux besoins des classes en spécialistes, le moins nombreux possible pour ne pas briser l’ambiance de la classe. Celle-ci étant pourvue d’un prof qualifié pour la tâche.
Ensuite il est nécessaire d’avoir un système de rémunération égal parmi les profs et les spécialistes. Qu’entend-je par égal? Qui tient compte de la réalité de la tâche et des responsabilités. Je veux bien qu’il y ait un certain niveau d’ancienneté mais très limité. Qu’on en vienne à une rémunération à la tâche et non à l’âge.
On ne doit pas avoir de fonctionnaires qui disent aux profs quoi faire, C’est la plaie actuellement dans le système. Tous ces doctes individus devraient participer à éduquer des élèves qui sont en grand besoin de profs.
Le Ministère de l’Éducation ne devrait que concentrer les données scolaires des classes, pas besoin d’une armée pour ça, juste de bons rapports bien structurés assimilables par une petite organisation à 3 niveaux, pas plus. Toutes les orientations scolaires doivent impérativement passer de décisionnelles à supportant.
Je sais c’est une révolution. Mais en 2023 , il est temps de revoir de fond en comble le système et l’organisation de ce ministère que l’on n’a de cesse de qualifier de première importance pour la survie de la civilisation du troisième millénaire.
Je suis d’accord pour recevoir toutes les flèches qui seront envoyées à ce texte. Décocher des flèches à l’auteur de ce texte est inutile car je suis blindé de l’intérieur et les flèches rebondiront sans apporter d’Énergie à la solution du problème que j’expose.
Je sais que je propose de gros changements. Que les syndicats s’y opposeront violemment, mais je sais aussi que les vrais profs y verront une vision possible et valable qui revigorerait la profession et le système d’éducation.
Voilà! C’est lâché et dit. Maintenant cherchons un terrain d’entente pour discuter de la chose et modifier le tout pour le rendre opérationnel dans la société.
Bertrand (@BDmoi)