Qu’on se voit ou pas sera-t-on?

Qu’on se voit ou pas sera-t-on dans la situation où l’on sera? Bien des gens se disent: je ne me vois pas pris dans cette situation. Salive gaspillée pour rien. Faut-il dire: j’espère ne pas me trouver dans cette situation, je ne saurais vraiment pas quoi faire.

Se retrouver dans une situation quelconque dépend de vous et des circonstances. S’interroger sur les circonstances fera de vous un être lucide ou non. Vous réagirez ou vous réfléchirez cela ne dépend que de vous. Aussi pratiquez vous à ne pas prévoir l’Imprévisible mais à réfléchir quand vous êtes surpris. Réfléchir à quoi? Aux circonstances qui vous ont amenés là. Facile à dire mais, facile à faire quand on en a l’habitude. Aussi faut-il se pratiquer à réfléchir. Perte de temps? Ah! que non! Gain de productivité immense parce que peut-être moins de coups sont donnés mais ceux que l’on donne portent plus à conséquences.

Aussi, ne dis-je pas aux gens ce qu’ils devraient faire autre que de réfléchir. À quoi? C’est votre problème.

Bertrand (@BDmoi)

Éducation? Instruction? Formation?

Éducation ou instruction ou formation? Le choix des mots est important. Que voulons nous exactement? Les rendre dépendants ou autosuffisants? Les connaissances sont limitées. On aura beau leur inculquer des tonnes de connaissances il n’y aura rien d’autre que l’infatuation de la connaissance. Mais si on y met la patience, développera-t-on le jugement qui lui mène à l’appréciation de la réalité et à l’ouverture de l’Imagination. Ensuite ira-t-il ou elle chercher les connaissances qui lui sont nécessaires.

À tout vouloir mettre dans le panier avons nous bien des désillusions. Il faut développer l’aptitude au langage. C’est le tout premier but de l’enseignement. Apprendre à nommer les choses et à voir le mouvement des choses. C’est primordial en société. Alors pas besoin de tout un attirail pour ça. On y arrivait mieux dans le temps où la seule technologie était l’imprimerie.

Et si on repartait de là? La calligraphie et l’orthographe? Pour les 3 ou 4 premières années? Vocabulaire, lecture et dictée? Et si on essayait sérieusement?

Bertrand (@BDmoi)

Les conventions sociales.

Les conventions amènent l’insécurité individuelle parce que les conventions sociales sont différentes des besoins humains. Gros sujet mais aussi grosse réalisation personnelle. Je suis absolument heureux. C’est un fait que j’ose reconnaître. Mais en suis-je quelque fois accusé. Pas d’être heureux mais de le dire. Il est socialement acceptable et rétribué d’être malheureux. Ainsi les autres ne se sentent pas à part. Quand on dit qu’on est heureux, et qu’on l’est foncièrement, sommes nous des êtres à part. Admettre son bonheur n’est pas admis dans la société.

Je me fous sincèrement de l’opinion des autres et de leurs conditions. Au prix de 25 années de pensées suicidaires, ai-je appris que les autres ne sont pas moi. Que moi j’ai le droit d’exister indépendamment des autres. Je fais de 20 à 30 heures de bénévolat par mois. Ce n’est pas que je sois égoïste. Mais je le fais d’abord et avant tout pour satisfaction de mon besoin d’être occupé. Dans ce cas, je suis dans les normes socialement acceptables. Mais en dehors suis-je un extra-terrestre anti social. Je dors et je mange à des heures indues. Je passe mes nuits à écrire et à tweeter, à réfléchir et écouter la radio. Parfois y donnais-je mon opinion, qui bien souvent, est mal reçue.

Plus on se rapproche de soi et de ses besoins, plus nous sommes seuls et heureux. Mais, le prix, est de se détacher de ceux qui sont malheureux et qui hurlent leur désespoir. J’essaie de les aider, je leur tends l’oreille et la main. Cependant, jamais je ne m’oublie. Je me tiens à moi et si l’autre m’entraîne dans son malheur je le quitte immédiatement. C’est une question de survie. Le monde ne tourne pas rond parce que chacun se tourne vers les autres pour satisfaire ses propres besoins. Les gens ne se connaissent pas eux-mêmes et cherchent à être reconnus. DE là l’absurdité de notre monde. Je suis persuadé que les besoins personnels des gens peuvent nous réunir mais, que la façon dont on a été élevé et que l’On élève les enfants, est contraire à la bonne pratique. Dit-on les principes aux enfants mais leur montre-t-on le contraire par notre exemple. Les conventions sociales amènent l’insatisfaction et la guerre alors que répondre à ses propres besoins amène la satisfaction et la paix.

Bertrand (@BDmoi)

L’affreux règne des principes

L’affreux règne des principes dans un monde sans nuances et sans jugement. Constat dur et pourtant inévitable. Notre société est divisée sur tous les plans. La majorité se plaint de ce que le monde ne tourne pas rond. Et il ne tourne effectivement pas rond. À qui la faute sinon qu’à nous. On a rempli le monde de connaissances mais on ne leur a pas indiqué les règles du jugement. Le jugement, c’est aligner plusieurs principes contradictoires et pouvoir les soupeser pour voir la nuance de comportement à adopter dans les circonstances. Ce qu’on appelait le gros bon sens dans le temps. Il n’y a qu’un seul principe absolu, qui ne souffre aucune contradiction et c’est: tout le monde est égal en droit. Point. Il n’y a pas d’autre principe absolu. Pourquoi? Parce que la liberté de l’un s’arrête où la liberté des autres commence.

Où finit-elle et où commence-t-elle c’est ce qu’on appelle la limite. Mais il n’y a pas de frontière entre les deux qui délimite la limite. Celle-ci se déplace au gré des circonstances. Rarement y a-t-il un principe prioritaire dans une situation particulière. Ce qui veut dire, que les jugements à l’emporte-pièce sont plus souvent des jugements à l’emporte-piastre. Les gens prennent l’argent pour juger d’une chose. C’est là qu’on en est pour peser notre civilisation. S’il est question d’argent c’est facile, mais s’il n’est pas question d’argent toutes les élucubrations sont permises.

En clair, on ne soupèse pas les arguments mais plutôt on fait confiance à qui les dit. On ne fait pas l’énumération des principes impliqués et on ne soupèse pas le poids de chacun dans la situation mais, on se tourne vers une juge, en qui on a confiance, que ce soit mérité ou non, et on se base sur SON critère de décision pour aligner la nôtre. Est-ce que cela laisse une entrée énorme à la filouterie? C’est pourquoi le monde ne tourne pas rond, d’après moi.

Alors comment développer le jugement chez les enfants? Ma méthode est sans merci. IL faut agir selon les paroles que l’On lance. Cohérence entre ce qu’on dit et la manière dont on agit. ET surtout agir comme on a dit qu’il fallait agir. Dur dur d’être un humain raisonnable et raisonné. La civilisation humaine a fait très peu de progrès depuis les philosophes grecs et latins anciens. L’humanité a ajouté, depuis la renaissance, à ses connaissances du monde réel mais n’a pas progressé du côté de l’HUMANITÉ individuelle. Parce qu’on élève les enfants dans le mensonge et les contradictions. Suis-je un illuminé ou un visionnaire, cela dépend que j’ai raison ou tort. Mais la réalité? Je suis à la limite, quelque part entre les deux.

Bertrand (@BDmoi)

Fête des pères.

Je ne suis de mon père le portrait
Il n'était pas parfait je le sais
Mais a-t-il essayé
de bien m'élever
Suis-je devenu ce qu'il aurait voulu
Jamais je ne saurai si je l'ai déçu
Il est important de dire
que je ne suis pas pire
Lui qui était heureux
et moi qui le suis pour deux
Un jour il m'a dit
faut-il avoir menti
Il a bien voulu montrer
que ma mère il a aimé
Avait-il un travers 
Dont il a bien souffert
Aussi dois-je à la vérité
D'avoir bien observé
son humanité
Combien de fois me suis-je demandé
Ce qui a fait sa popularité
N'est-ce que tout l'argent qu'il a dépensé
Pour faire la charité
Mais pour son exemplarité
N'ai je pu  accéder
Dans l'état de ma pauvreté
Mais de mes talents
ai-je été prodigue
Ce qui m'a pourtant
amené la guigne
Maintenant âgé de 69 ans
DE mon père ai-je dépassé les 56 ans
ET je pense pourtant
qu'il en aurait été content.
Merci papa.

Lettre à Mme Normandeau.

Bonjour!

J’espère que vous lirez cette lettre et ce, jusqu’au bout. Elle se veut constructive même si , parfois, je m’égare dans les détails. Mais, on n’est pas à la radio, on a tout notre temps :-)))

Je crois votre émission nécessaire pour éveiller les gens à réfléchir. Cependant j’estime que vous poussez à l’idéal, au monde idéal, plutôt que l’amélioration du monde actuel. Je crois que c’est nocif. Et je m’explique. Je crois que votre passé de législateur joue son rôle et que ce n’est pas le rôle d’une animatrice de radio. On doit faire voir tous les côtés d’une situation. La société est loin d’être parfaite et l’individu, qui forme l’essence de cette société, est encore plus imparfait. On dit que le mieux est l’ennemi du bien. C’est sur cette prémisse que ma pensée repose.

Qu’on parte d’une anecdote déplorable, je veux bien, il faut un début à tout. Mais qu’on ne nuance pas une situation déplorable, il est vrai, de la réalité globale est nuisible d’après moi. Les gens vont spontanément opiner dans le sens de l’idéal. Mais, dans les faits ne modifieront pas leurs comportements. Ils blâmeront les autres de ne pas être idéaux mais ne s’identifieront pas à ces comportements car ils sont excessifs dans les résultats. Un exemple. Je vais prendre un exemple pas trop émotif. Je prendrais bien l’exemple de la petite fille de Granby mais il est trop affreux et éveille trop les émotions. Je vais prendre l’exemple de l’Éducation.

On dit que l’Éducation est une priorité. Il n’existe pas une priorité mais, il existe LA PRIORITÉ. Celle-ci est conséquente à un choix. Un choix parmi plusieurs opportunités. On peut avoir des choix difficiles et prioritaires mais une seule est-elle la priorité. Je sais, ce n’est pas habituel, ce n’est pas courant mais, nous n’avons pas été élevés à choisir mais à rêver. Nos parents ont essayé du mieux qu’ils pouvaient, mais la chair étant faible, n’avons-nous acquis que leurs comportements et non leurs enseignements. Monkey see monkey do. Les défauts que l’on supporte le moins sont ceux qu’on leur a montrés et qu’ils ont reproduits suite à nos propres défaillances, presque toujours inconscientes. C’est, d’après moi, l’essence de la dichotomie qui existe entre la réalité et l’idéal. Nul n’est contre la vertu mais nous ne sommes qu’humains.

Aussi les choses ne changent-elles pas , parce qu’on trouve affreux une anecdote mais qu’on n’identifie pas notre comportement, à un degré beaucoup moins significatif dans les résultats, à la base de celui du fautif. En clair, une tape sur une fesse n’est pas une claque qui amène la mort d’une adolescente. Pourtant c’est un cas réel, extrême il est vrai, et doit-on le déclamer. Mais il faut donner des options aux gens. Qu’aurait-il pu faire au lieu d’une claque. Ce n’est pas une question de force mais une question de la façon dont on a été élevé.

Faudrait-il que vos invités apportent des éléments de changement plutôt que de viser l’idéal. On peut avoir des touches d’idéal, occasionnellement, mais majoritairement je crois qu’il faut donner des pistes d’améliorations et non d’Idéal. L’idéal nuit à l’identification personnelle, on ne peut s’imaginer toujours être idéal aussi ne nous y essayons nous qu’un temps et la nature revient presque immédiatement.

N’est-ce qu’un point que je voudrais vous apporter. Il y en a d’autres mais je dois vous laisser absorber celui-ci. Avant de vous quitter, j’aimerais vous mentionner que vous utilisez souvent le mot tout, comme dans tout le monde ou tout le temps. Le poil me hérisse à chaque fois :-)))

Rien n’est tout. Ce n’est même pas tout le monde qui respirent, certains ont une assistance mécanique pour être vivant. Tout au plus espérons nous qu’ils se remettront à respirer d’eux-mêmes. La réalité est belle, elle est fantastique, on a fait des progrès mais on n’en est qu’aux balbutiements. Il existe un immense écart entre l’idéal et la réalité. Aussi faut-il faire la promotion du prochain pas, en gardant le rêve éveillé, et montrer qu’il n’est pas si grand que ça et qu’il nous mène vers le rêve recherché.

Je sais, je suis hautement philosophique mais, j’ai atteint le bonheur personnel. Je fus 25 ans suicidaires, dont 15 ans en dépression majeure par périodes de 3 à 5 ans. Cela fait 11 ans que je n’ai plus de dépression. La cause est que j’ai fait la paix avec la mort, je ne la crains pas. Ne l’attend-je pas non plus. Je vis intensément chaque moment et je fais de mon mieux pour rendre les autres conscients qu’ils vivent dans la vraie vie et non dans un film Hollywoodien.

La vie est belle, dans son ensemble, faut-il en voir la beauté majoritairement et constater qu’elle peut être améliorée par de petits changements.

Je ne sais comment vous recevrez ce texte, mais j’espère que ce sera tel que voulu et non pas selon votre état du moment.

Cordialement

Bertrand Dugré

bertdugre@videotron.ca

(450) 265-3410

La passion c’est bien mais est-ce tout?

La passion c’est bien mais ce n’est pas tout. Il faut l’appuyer par la raison. Tout n’est que dosage. Le mariage de la raison et de la passion produit des effets merveilleux. Il y a plein de résultats qui sont dus au fait que la passion nous a fait envahir un domaine quelconque et que l’énergie dégagée nous a fait faire plein d’actions. Mais faut-il la raison pour tempérer nos émotions quand on a trouvé un filon. Analyser le filon et produire une succession de gestes raisonnables pour pousser à produire un résultat. J’ose exprimer que le mariage de Wosniac et Jobs, qui ont créé Apple, est le meilleur exemple de mon raisonnement.

Transposons ceci sur l’état de la situation au Québec. Actuellement il y a des souverainistes absolument passionnés et ils sont très actifs et vocaux. Au point où les plus passionnés insultent et invectivent les gens qui sont contre leur option ou qui n’y sont pas attirés. Ce comportement passionné est nuisible à leur intérêt. Cependant on assiste à une remontée de l’option depuis l’arrivée d’un trio plus raisonnable au gouvernement. Plamondon, Bérubé et Arseneau ne font pas d’esclandre contre Ottawa mais démontre bien une opposition qui vise à démontrer les aspects où le Québec a intérêt à posséder les pouvoirs de ses rêves. Lévesque a fait rêver et a créé la passion, mais Plamondon réussira-t-il à amener la raison dans l’option? Unir le passionné et le raisonnable est difficile, mais la plupart du temps, nécessaire.

Donc, selon ma compréhension, au point où nous en sommes rendus, faut-il modérer la passion et faire appel à la raison. Le problème? Le raisonnable fonctionne rarement avec les émotions que déclenchent les passions. Est-ce la constatation du résultat de l’option au Québec? Je crois à la souveraineté du Québec dans le monde d’aujourd’hui et du futur. La mondialisation a démontré ses absurdités et la régionalisation va augmenter. Le Québec a sa place toute tracée dans un futur plus ou moins rapproché. Faut-il s’en convaincre au delà des émotions.

Bertrand (@BDmoi)

Qu’en est-il de la susceptibilité de l’autre?

Qu’en est-il de la susceptibilité de l’autre? Le débat Bock-Côté vs Dionne-Charest montre à quel point on ne peut discuter des faits au Canada et au Québec. Le fait que M. Charest commence sa diatribe par dire que l’adversaire ne peut définir ce qu’est la position d’un parti politique. Et il a raison. Les actions d’un parti politique déterminent quelle est vraiment la position d’un parti politique. Un adversaire est le meilleur juge de ce que sont les contradictions entre les paroles d’un parti et ses actions et ses positions réelles.

Qui n’a pas entendu le proverbe: “la vérité choque” ou encore: “vaut-il mieux un mensonge qui fait rire qu’une vérité qui fait pleurer”. Ces deux proverbes montrent la stupidité de l’argument de M. Charest. Le fait qu’il s’offusque des dires de M. Côté est le pendant direct de la réalité de ces deux proverbes.

Je n’épiloguerai pas sur le débat lui-même mais, permettez-moi d’en faire une appréciation. M. Côté a asséné une série de faits qui sont démontrés et M. Charest a répondu en niant le droit à analyser les situations en disant que ce n’était pas là l’intention du Parti.

J’en viens donc à mon sujet: qu’en est-il de la susceptibilité de l’autre? Suis-je responsable de la façon dont l’autre interprète mes dires? Suis-je responsable de la peine que causent mes dires? Grave question. J’ai toujours envisagé qu’on ne peut répondre à une telle question par une règle générale. Et, j’avais tort. Tout le contexte détermine s’il y a réelle attaque ou pas à la réputation. Donc, en conséquence, c’est du cas par cas. Quel est le degré de réalité (vérité) des dires. Tout est là. Mais encore faut-il se questionner sur la valeur du juge.

Alors il y a que la vérité choque (vraiment) et que le mensonge choque aussi. On ne peut se fier à la réponse pour juger de la réalité. Doit-on s’en prendre aux paroles elles-mêmes. Faut-il mettre en cause l’intention de celui qui affirme ce qu’il croit une vérité? Hum!!! Qui peut juger de l’intention réelle?

Je dirai donc en conclusion que la réponse à ma question; suis-je responsable de mes dires, de la réaction à mes dires? Je suis responsable de démontrer la réalité de ce que je dis. DE la cohérence qui existe entre mes paroles et mes actions et paroles passées. Mais la réaction que provoquent mes dires ne dépend absolument pas de moi, encore qu’il faille que je justifie les mots que j’emploie. Démontrer les faits, d’après moi, justifie les mots que j’emploie. Cependant l’émotion que je mets dans mes mots est une responsabilité qui m’incombe. Voilà le fondement même de mon credo: je hais les débats et j’adore la discussion. La différence entre les deux est énorme parce que dans le débat il y a un gagnant et un perdant alors que dans la discussion la vérité émerge des éléments apportés de part et d’autre.

Bertrand (@BDmoi)

La moralisation de la société?

La moralisation de la société n’est pas celle de la science. C’est celle des scientifiques qui n’en sont pas et qui cèdent aux insistances des médias de communication soumis aux gens qui profitent des émotions pour s’enrichir. Ne visent-ils qu’à susciter des mouvements émotifs dans ce qu’On appelle la nouveauté alors que ce n’est que retour à l’âge de pierre. Les dogmes et les croyances qu’Il faille rendre universelle alors qu’elles sont personnelles. C’est vrai parce que je le crois est devenu le leitmotiv de bien des gens. C’est une négation de la science et de la connaissance. Revoir la réalité universelle à la mode du jour est une preuve de décadence totale. Alors que les vrais, je souligne les vrais, scientifiques travaillent pour découvrir les faits de l’Univers, les financiers de la science actuelle détourne le sens de la réalité pour mousser leur conception du monde.

Nous sommes engagés sur une pente descendante. Je ne saurais dire si elle est dangereuse ou consommée mais sommes-nous mal alignés avec la réalité objective. Beaucoup de scientifiques, ou supposés tels, sont financés pour trouver des preuves de ce que l’On croit et non pas pour découvrir la réalité. Ils sont de plus en plus nombreux et estimés des médias car ils projettent des images rassurantes et habituelles. Les médias en raffolent et publicisent des élucubrations toutes plus imaginatives mais, irréelles dans un temps raisonnable.

Les gens sont rendus à “sachoir” plutôt qu’à chercher à savoir le fondement de l’Univers. Ils sont troublés et veulent être rassurés. L’avenir les trouble. Les médias se posent en objecteur de conscience pour dire qu’il n’est pas sain d’être troublé. La réalité? On ne sait pas grand chose parce qu’on dépense beaucoup d’énergie à chercher à confirmer des dogmes qu’on nous a imposés depuis le plus jeune âge. Les propriétaires des outils de propagande cherchent le sensationnel et ce qui fait sensation aujourd’hui est ce qui rassure. Mieux vaut un mensonge qui fait rire qu’une vérité qui fait pleurer. Nous y sommes rendus ou presque, je ne sais pas. Mais, n’oubliez jamais, la Nature, donc la Réalité, est maître. En son temps elle prendra le dessus. Serons-nous encore de ce monde? Qui vivra, verra.

Bertrand (@BDmoi)

L’approche anecdotique des médias.

L’approche anecdotique des médias amène une incompréhension chez le citoyen. Je tape souvent sur le clou des médias. Mais, le méritent-ils amplement. Cependant, alors que je m’apprêtais à écrire ce texte de diatribe, ai-je été subjugué par un reportage du Journal de Montréal.

https://www.journaldemontreal.com/2023/06/03/dans-les-coulisses-dune-chasse-aux-clients–le-journal-a-accompagne-des-enqueteurs-lors-dune-operation-policiere-visant-a-arreter-des-hommes-qui-sollicitent-des-services-sexuelles-descortes

Un autre reportage de ce genre et je m’abonne pour un an. Ce reportage est réel, informatif, formatif et curatif. C’est ce que j’attends d’un médium d’information et d’informations. Ceci n’est pas une des nombreuses litanies sempiternelles sur le cas d’une pauvre personne qui n’est qu’une parmi d’autres et qu’on peut blâmer de son expérience.

J’applaudis à 2 mains ce reportage et invite les médias à jouer leur rôle et non pas faire de l’esbrouffe pour attirer les émotions.

Lisez-le et manifestez votre approbation à ce genre de médiatisation, particulièrement en cette période de Grand Prix de la fellation de Montréal.

Je n’épilogue pas, je relis ce reportage qui mérite toute l’attention et plus.

Bertrand (@BDmoi)