Éric Caire? Un bachi-bouzouk.

“Bachi-bouzouk” – başıbozuk en turc – signifie littéralement “tête fêlée” ou “tête en panne”. Le destinataire d’une telle invective, déjà alarmé par le caractère brutal de sa sonorité, comprend bien qu’il vient d’être traité d’abruti ou de crétin. (le petit journal)

Le capitaine Haddock ne pouvait avoir Éric Caire en tête au moment de ses insultes. Mais, s’il était présent aujourd’hui, il le qualifierait sûrement de ce terme.

Un logiciel ou environnement informatique n’est pas un produit ordinaire. Il n’y a QUE LES GENS qui ont travaillé sur le logiciel, et encore, qui le connaissent. Alors impliquer que l’utilisateur final est responsable de son exécution est purement lavage de main intensif. Mais l’encre demeure sur les mains.

Une période de formation adéquate est nécessaire et une obligation de résultats existe autant chez l’utilisateur que le producteur du logiciel. En conséquence une date butoir dans un projet informatique, quel qu’il soit, n’existe pas. Ce peut être un objectif louable mais, dans les faits, il y a obligation de résultat et non obligation au calendrier.

J’en aurais long à dire mais je vais me contenter de traiter les informaticiens, et je me dois de dire en général, qu’ils sont des bachi-bouzoucs car ils ont la tête dans leur ordinateur et n’ont même pas le coeur de documenter leur logiciel de façon convenable.

Bertrand (@BDmoi)

Journée.

En cette journée de la femme, il est une chose que l’on se doit de dire. Ne lâchez pas et soyez vous mêmes. Soyez égales entre vous et entre tous. Bien des hommes pensent la femme inférieure. Bien des femmes sont soumises. Et ces personnes se croient. Ne parlent-on que de celles-ci. Il y a de tout dans le monde. Des femmes et des hommes qui assument leur vie. Que l’on soit homme ou que l’on soit femme ou qu’on se croit n’importe quelle combinaison des deux, il faut être qui l’on est et ne pas chercher la reconnaissance des autres.

reconnaître: (LE ROBERT)

1-Identifier (qqn, qqch.) à l’aide de la mémoire. Je reconnais cet endroit.

2- Identifier (qqch., qqn) au moyen d’un caractère déjà identifié ou en tant qu’appartenant à une catégorie. Reconnaître une fleur.

On ne peut être reconnu (identifié par quelqu’un qui nous a connu) que par quelqu’un qui nous a connu. C’est un pléonasme que les gens contestent peu. On ne se connaît pas soi-même alors comment peut-on être identifié autrement que par une caractéristique. C’est donc, basés sur les apparences et les stéréotypes, que l’on peut être identifié à une catégorie.

Une personne ne peut être reconnue, au sens large du terme, que pour une unique caractéristique qui n’est pas la personne elle-même. Ceci étant dit, que reste-t-il à discuter?

Il faut être cohérent et utiliser les mots pour dire ce qu’ils veulent dire et non pas projeter des choses incompréhensibles dans les faits. Toutes les centrales syndicales exacerbent le concept de reconnaissance du travail accompli. On ne peut demander que l’on soit reconnu à notre juste valeur. Il n’y a de justice en ce monde. N’y a-t-il que les résultats. Donc nous sommes responsables de la justesse ou non de la reconnaissance que l’On a de nous-même.

On ne trouvera que très rarement quelqu’un qui nous évalue supérieurement à ce que nous nous évaluons nous-même. Encore faut-il avoir une faible image de soi. Bien des femmes ont une faible image d’elles et cherchent chez l’autre bien des choses. Elles veulent être reconnues. Pour un ensemble de caractéristiques qui ne sont qu’apparences et non réalité. Il en est de même chez les hommes. Tout existe, n’est-ce que dans les proportions que l’On diffère.

Donc, ne faudrait-il pas commencer par se respecter soi-même et respecter l’autre. Toutes ces journées ne donne rien si on ne fait que célébrer la journée. Des femmes comme Lise Payette et Jeannette Bertrand et BIEN D’AUTRES non connues ou reconnues ont bâti avec des hommes, le Québec d’aujourd’hui. Des femmes qui ont été nos mères et nos soeurs.

Ne peut-on vivre également, légalement, dans un monde où il fait bon vivre? On me traite continuellement de rêveur et de bisounours, et je ne le suis que parce que je crois POSSIBLE, que l’AVENIR, à très long terme, permettra l’émergence d’une société plus équilibrée. Le déséquilibre actuel n’est dû, d’après moi, qu’à l’Individualisme forcené des personnes qui habitent le monde. Cet avenir sera ou pas selon que l’humanité survivra ou pas.

Bertrand (@BDmoi)

Remettre en question?

Remettre en question n’est pas revenir au passé. Bien des personnes laissent tomber un élément de solution parce qu’il ne donne pas les résultats escomptés. Il faut se fixer un objectif de référence. Avoir un but est nécessaire à bien du monde. Mais pour être valable il doit être optimiste et assez contraignant. Aussi le fait de ne pas l’atteindre complètement n’est pas un échec.

Remettre en question c’est chercher à améliorer la démarche que l’On a suivie. Chaque étape doit être évaluée et revue avec ses erreurs et ses opportunités manquées. On apprend de ses erreurs. Retourner au passé ne fait que négliger tous les enseignements que l’expérience nous a donnés. Aussi jeter le bébé avec l’eau du bain est une pratique courante. Ne dit-on pas la vie est un éternel recommencement? Pas un retour en arrière mais, une recherche d’amélioration possible. On passe à côté de bien des opportunités en ne faisant pas un retour en arrière sur l’expérience parce qu’on n’a pas atteint l’objectif.

J’ai expliqué dans un texte précédent que le cycle administratif était un bon moyen d’accéder au bonheur. https://bdmoi.mdugre.info/le-cycle-administratif-et-le-bonheur/

Je mets ici l’emphase sur l’étape du contrôle. C’est celle qui est la plus importante. Si on jette le bébé avec l’eau du bain on a tout raté pour rien. On n’a rien appris et l’essentiel que l’On recherchait est perdu pour longtemps. Chat échaudé craint l’eau froide. La plus grande erreur des gens est de juger du résultat sans apprécier le chemin parcouru et les avenues qui se sont présentées à nous. Pourquoi les gens pensent-ils que l’on peut réussir du premier coup. Prenons les choses comme elles se présentent et évaluons les à leur juste valeur.

Donc la vie est un éternel recommencement, oui! Mais un cycle à renouveler à chaque fois et prendre le temps de faire le retour sur le passé récent, pour comprendre pourquoi le résultat n’est pas celui espéré. Dans toute entreprise l’objectif est rarement atteint. On le dépasse souvent parce qu’on a contrôlé le résultat de chaque étape. Ce qui a amené un déplacement d’objectif suite à une replanification totale.

Il faut prendre en considération qu’il ne faut pas s’attendre que l’Objectif sera atteint par la planification mais bien par le contrôle des actions et des résultats. Ce n’est pas de l’instabilité, c’est simplement se coller à la réalité. Du moins celle qu’on peut mettre en valeur.

Bertrand (@BDmoi)

LA solution? Vous avez dit la solution?

Les médias me font hurler souvent. Ils n’ont de cesse de parler de LA SOLUTION. Comme si un acte pouvait aplanir toute la difficulté du problème. Tout problème a des racines multiples. Il faut donc une panoplie d’actions pour régler totalement un problème. Tout au plus pouvons-nous prendre le taureau par les cornes et essayer de diriger le flot des réactions. L’idéalisme forcené et l’optique unique qu’utilisent les médias nous fait rendre imbécile. Ceux qui critiquent les essais des gens ont toujours raison. Rien ne règle un problème. Mais peut-on apprécier l’amélioration des symptômes si ce n’est la solution acceptable qui ramènera la situation dans un environnement désirable.

Toute action unique, dans les situations complexes de désengagement social actuel, est vouée à l’échec. Aussi faut-il composer avec plusieurs acteurs et revoir les structures qui nous ont amené à cet état de faits. Les médias, loin de nuancer les problèmes et allonger la réflexion sur LES CAUSES multiples des problèmes tentent d’identifier un coupable. Il est facile d’identifier LE COUPABLE, c’est nous, chacun de nous. Nous exigeons tout et son contraire mais seulement idéalement. Aucun être humain n’est à la hauteur de l’Idéal. L’exiger, même le rechercher est puéril. Actuellement, je situe l’âge mental de la population dans l’adolescence. Auparavant, dans les années 50 l’âge se situait environ, d’après moi, aux alentours de 8 ou 9 ans. Sociables, abonnés à des principes et agissant conformément.

Maintenant on espère tout des parents et on veut notre entière liberté d’action en nous basant sur nos droits pour ne pas avoir à en assumer les responsabilités. Il ne reste plus beaucoup des valeurs qui nous ont permis de passer au-travers des siècles de saisons difficiles successives. Des dinosaures, comme moi, s’en rappellent et le disent. L’unicité de pensée propulsée par les médias est telle que la société diversifiée est régie par une unique pensée qui divise tout en morceaux individuels où les gens se regardent en chiens de faïence. Les gens, isolés, cherchent à identifier le coupable qui leur subtilise ce dont ils croient avoir besoin mais font seulement désirer.

JE SUIS HEUREUX et j’ai composé avec la société. Je l’entends crier mais je n’en ai plus le sentiment de culpabilité d’être heureux. Chacun mérite ce qu’il a, parce qu’il ne s’occupe que de lui. S’occuper des autres amène que d’autres s’occupent de nous. DE Ne se plaindre des autres n’est pas donné à tous. Mais il y en a de moins en moins. Les médias n’ont de cesse de nous parler que de situations où les gens ne méritent pas le sort qui leur est donné. A contrario on se doit de dire que la majorité mérite ce qui lui arrive. La déresponsabilisation personnelle amène la dislocation de la société.

Bertrand (@BDmoi)

Le rapport des gens au temps

Les gens ont une méconception totale du temps. Le temps c’est de l’argent. L’argent ne fait pas le bonheur. Il n’y a qu’une et une seule réalité: on naît quand on naît et on meurt quand on meurt. La vie c’est vivre pour satisfaire ses besoins. Mais sait-on faire la différence avec les désirs? Les désirs sont fugaces et les besoins ne sont jamais pleinement satisfaits.

carpe diem. Saisir le jour (vivre le moment). Tellement galvaudé que l’On oublie la vie. Toute la vie se résume à ceci: il y a des graines, que l’on plante, on attend qu’elles germent et donnent des plantes, mais, il y a besoin de soins plus ou moins intensifs. On laisse murir et on récolte. On prépare la terre pour la prochaine saison. Jusqu’à la mort. Celle-ci peut arriver de notre vivant. Par définition il faut vivre pour mourir. Carpe diem c’est vivre l’étape où on est rendu.

Tout vient à point à qui sait attendre, quand c’est le moment, il y a toujours des moments où l’On doit sortir du rythme infernal pour faire le point sur qui on est, quelles sont nos forces et faiblesses, quelles actions doivent être posées… Mais personne n’est capable de s’arrêter volontairement. Faut-il un accident ou un choc majeur pour se remettre en question.

Obéir au rythme des saisons. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Mais la tranquillité se mérite. Parce qu’on respecte le temps. Il y a actions et réactions. Mais nous ,dirigeons nous les actions ou sommes nous continuellement en réaction? Suivre les enseignements des saisons. Nous vivons dans un pays d’extrêmes mais qui est tellement riche d’enseignements.

Aujourd’hui il n’y a plus que le temps immédiat. Il faut savoir se situer dans le temps. On n’est jamais à un temps précis. Mais il y a souvent des actions qui sont à être synchronisées avec le moment. Il y a un temps pour chaque chose et chaque chose a son temps. (Bible ecclésiaste). Tout ça c’est l’état réel de la réalité du monde réel. Nous sommes obnubilés par les vues de l’esprit, c’est pourquoi nous sommes en déclin. Affirmation grave mais la tendance au virtuel nous éloigne de la vie.

Personnellement je suis heureux et sais que je suis dans la dernière période de ma vie. Je ne suis pas inactif, mais mon rythme de vie est le mien. J’accomplis les gestes qui me rapportent personnellement de la satisfaction. J’aime les gens mais, je n’ai pas pitié d’eux. Beaucoup se débattent dans la vie. Plus ils se débattent moins ils vivent. Il est un temps pour s’asseoir sur le bord du trottoir et pleurer toute son âme. Ceci étant fait, il faut savoir se poser des questions pour décider ce que l’On a besoin en priorité. Ce n’est JAMAIS de l’argent et l’argent ne permet jamais d’aller chercher ce dont on a besoin. Masi nous n’avons pas été élevés comme ça et nous sommes trop bien élevés pour remettre en question ce qu’on nous a appris. Il faut réaliser que les temps ont changé mais que la réalité elle, ne change pas.

Bertrand (@BDmoi)

Suggérer des améliorations ou des ajustements?

Le grand problème des politiciens est de toujours promettre plus et jamais ajuster. En effet on promet des améliorations aux conditions actuelles en rajoutant des choses mais on n’élague jamais ce qui n’est plus adéquat. On a projeté tellement d’idées contradictoires avec le temps qu’il n’y a pas cohérence dans les attentes des gens, les programmes gouvernementaux et les demandes aux fonctionnaires. Le gouvernement et la population sont dans un fouillis tel, que plus une chatte ne reconnaît son chaton.

L’émiettement de la société en est une des manifestations. Il faut prendre le courage de regarder l’ensemble de l’Oeuvre et ramener les règlements à un nombre raisonnable et adéquats à la réalité d’aujourd’hui. Il faut rendre les lois à la mesure d’aujourd’hui et en ligne avec ce que sera demain. Facile à dire? Impérieux, d’après moi. Mais, la population n’est plus unie. On a jeté tout par dessus bord. Le bébé, l’eau, le bain et la table. Plus personne n’ose se lever et dire à haute voix la réalité.

Beaucoup me suggèrent d’aller en politique et de faire valoir mes idées. Mais c’est une fausse reconnaissance. On se devra d’attendre un certain soulèvement, qui n’est peut-être pas si loin, pour qu’il y ait une chance que les choses changent. Il n’est pas populaire, car il y en aura toujours pour critiquer, d’enlever des choses acquises avec le temps. Nous sommes boulimiques de lois et règlements.

Il faut vraiment en revenir à un sens commun de la société. J’ai beau me tordre les jointures mais je ne peux forcer mes écrits et surtout je ne peux forcer les gens à exprimer leur point de vue. Aussi est-ce que j’écris ce que je crois et je sème à tout vent. Mais une chose est certaine, le système actuel n’est pas l’expression de la démocratie mais un concours de popularité chez des gens confus.

Bertrand (@BDmoi)

Savoir ce qu’on sait?

Savoir ce qu’on sait n’est donné à personne. Émettre ses impressions est donné à tous. Mais, encore faut-il être prêt à investir honnêtement ses pensées et ses actes. Bien des gens se défoulent sans se censurer. Évacuer les émotions peut être une bonne chose si, on le fait avec raison. Mais les gens, beaucoup, ouvrent la soupape sans retenue et la vapeur interne sort tout croche.

Combien de fois avons-nous laissé les autres ahuris par une sortie de vapeur incontrôlée. Ça m’est arrivé, ça vous est probablement arrivé et ça arrive à tout le monde. Mais, après, est-ce que la pression sortie, avez-vous essayé de réparer les pots cassés et expliqué ce qui motivait votre sortie?

Honnêtement, veut dire, d’après moi, être humain totalement. Humain de sauter un plomb, humain de réparer les dégâts. Revenir sur un événement difficile est tirer l’expérience de la situation. Une phrase qui arrête bien du monde est celle-ci: ça m’a fait du bien. On arrête là mais, qu’est-ce qui faisait mal exactement et pourquoi? Qu’est-ce que tu vas faire pour corriger la situation? Sauter un plomb, c’est un symptôme de quelque chose. Il faut aller un pas de plus.

Alors la prochaine fois, essayons de faire le pas de plus qui fera que l’On résout la situation et que le monde s’améliore.

Bertrand (@BDmoi)

Un contrat c’est un contrat.

Un contrat c’est un contrat, du moins au Québec sous le CODE CIVIL. Il y a 4 raisons à la nullité d’un contrat:

  • Qu’il ait été signé sous la contrainte.
  • Qu’il soit impossible à réaliser
  • Que sa réalisation soit illégale
  • qu’une ou les parties soient inaptes à contracter.

Inaptes? Les mineurs et les interdits le sont. L’Objet du contrat illégal, on ne peut, légalement, s’en prendre à l’autre partie, c’est évident. Qu’il soit impossible à réaliser est un peu plus questionnable et doit faire la preuve que les moyens usuels et possibles ont été utilisés par la partie qui est sous cause.

Maintenant, je m’attaque à la signification de ce qui est contrainte. Un contrat pour lier deux parties ou plus doit avoir été conclu librement de la part de toutes les parties.

Pourquoi est-ce que je parle de contrat? C’est pour introduire ma notion de liberté. Dans une société organisée, la liberté est quelque chose de méconnu des gens. On en tire les avantages et on en renie les inconvénients. D’après moi, pour bien apprécier le concept de liberté, il faut s’en remettre au droit des contrats dans le Code Civil du Québec. Ce n’est pas la perfection mais, du moins, est-ce bien expliqué.

La liberté c’est de profiter des avantages en acceptant les responsabilités qui viennent avec. Comme les juristes s’accordent à dire, il n’y a pas d’avantage sans obligation. Librement consenti on doit assumer. Bien des gens aiment à dire je n’avais pas le choix. On n’a jamais que deux possibilités. Il y a toujours une quantité d’opportunités autres que ce que l’on envisage. Le problème est qu’on ne se croit pas libre. La liberté commence par soi-même. Bien des chaînes que l’on porte et bien des boulets qui leurs sont attachés viennent de nous mêmes. On peut nous les avoir mis par notre éducation ou nos réactions aux événements de la vie. Mais, dans le monde actuel, disposons nous de tous les outils pour nous en débarrasser.

Mais c’est l’ouvrage d’une vie. C’est triste qu’on n’enseigne pas le droit des contrats à tous, au secondaire. Je crois que ça aiderait à la croissance de bien des jeunes.

Bertrand (@BDmoi)