plus on cherche l’égalité plus on divise.

Plus on recherche l’égalité plus on divise. En cherchant l’égalité de procédures on crée la division des gens. On ne peut chercher l’égalité de résultat pour chacun. Chacun est différent. Il y a au moins une différence entre deux personnes et si ce n’était que biologique ce serait fabuleux. Mais en réalité un monde de différences existent dans les univers de deux individus. Aussi vouloir rendre deux personnes différentes égales en tout est une supercherie qu’on essaie de nous inculquer de force.

L’Égalité de droits est possible. C’est un concept noble, à la poursuite duquel on doit s’efforcer. Mais, le monde étant le monde, on n’y arrivera jamais idéalement. Mais jamais, au grand jamais, n’atteindrons-nous cet idéal. On peut grouper des gens selon certaines caractéristiques communes. Ce faisant on divise en moins de catégories. Mais on divise quand même. Chaque division est différente selon les caractéristiques. Moins de caractéristiques sont communes aux groupes examinés, plus petite est la taille du groupe. Et là on tombe dans la généralisation et les stéréotypes. Ne voir que les caractéristiques communes est la base de l’Injustice totale où se trouve notre société.

Pensons-y un peu. On ne voit que les différences pour diviser en groupes distincts. Puis on essaie de voir quel groupe a des avantages par rapport à un autre groupe qui n’a pas la même caractéristique. Juger des différences est complètement stupide. Il y en aura toujours mais, l’important n’est-il pas de voir si les personnes concernées peuvent satisfaire leurs besoins. Personne, mais, personne, ne peut juger de cela que la personne en cause, pas le juge. Personne ne peut juger si un individu mérite le sort qui lui est donné. En réalité, je crois que personne ne MÉRITE totalement la place qu’il occupe. Ni dans un sens, ni dans l’autre. J’ai écrit ceci : https://bdmoi.mdugre.info/que-recolte-t-on-au-juste/

Notre attitude de diviser pour analyser est occultée par notre volonté de prouver ce que l’on veut prouver. Mais la récolte finale est le résultat de l’interaction de deux ou plus individus qui comparent leur position. Il y a des relations entre groupes dont nous avons héritées. Des stéréotypes erronés, ils le sont tous quand on arrive au niveau de l’individu. Donc notre principe général de segmenter pour comprendre n’est pas valable au niveau individuel. Il ne faut donc pas juger un individu en fonction de son appartenance à un groupe virtuel, caractérisé selon notre bon vouloir.

Généraliser n’est pas unir, mais, diviser en eux et en nous. N’est-ce pas la base de toutes les guerres et batailles?

Bertrand (@BDmoi)

Les gens ne souffrent pas de problème de santé mentale.

Les gens ne souffrent pas de problèmes de santé mentale. Les gens, autour de ceux qui ont des problèmes de santé mentale, eux souffrent de la situation. Ne souffre-t-on que lorsqu’on en a conscience. Notion subtile mais tellement réelle. Il y a plusieurs sortes de folies. Mais, elles ne portent pas à tuer souvent. 22% des meurtres en série seraient causés par des individus ayant un problème de santé mentale. La santé mentale des gens dépend de l’état de maladie du patient.

Il faut parler du moral des gens. Pas de la morale, quoique que l’une puisse dépendre de l’autre, qui elle est disparue avec les valeurs que propageaient la religion.

Bien des personnes disent qu’on manque de spécialistes, qu’il faut mettre de l’argent dans la santé mentale et bien d’autres chose. Parmi les spécialistes (psychiatres et psychologues), j’accuse un grand nombre d’eux d’être inhumains. Beaucoup ne sont pas capables de traiter humainement les patients qui s’offrent à eux. Ils les accueillent du haut de leur science et leur balancent un tas d’idéal inatteignable. Est-ce seulement une partie du problème. J’ai eu affaire et j’ai encore affaire avec la psychiatrie. Il a fallu 6 psychiatres pour diagnostiquer mon problème de bipolarité et encore un de plus qui puisse traiter avec moi en tant que personne adulte consentante.

Ensuite ce n’est pas une science mais un art. Il a fallu une quarantaine de combinaisons de médicaments pour me stabiliser. Je ne suis pas un cas unique mais je suis unique comme cas. Je ne suis pas venu avec un manuel d’utilisation comme une automobile. Mais on traite les gens avec des statistiques du grand nombre alors que chacun est différent et unique. Il n’y a que la méthode de l’expérimentation et d’un suivi rigoureux qui permette d’ajuster chacun.

Finalement, quand une personne est stabilisée, pour une période suffisante, pas un mois ou deux mais un an ou deux, on peut se permettre d’espacer les rendez-vous. J’ai 34 ans d’expérience en psychiatrie et 60 ans d’expérience en maladie mentale. Pourquoi me traite-t-on en débile mental à chaque fois que j’ai affaire à un nouvel intervenant? Parce que les gens ne lisent pas le dossier avant de me rencontrer. Sont-ils occupés à lire le dossier le temps que je suis là et que je leur parle. Je dis ça, j’ai tout dit.

Les gens qui ont un problème de moral, ce sont la grosse majorité, n’ont pas besoin de médicaments ou de spécialistes qui leur disent quoi faire. Ils ont besoin d’oreilles attentives et empathiques. Mais notre société en produit très peu. On peut produire des diplômes facilement mais, des oreilles, notre culture y parvient très difficilement.

Bertrand (@BDmoi)

L’argent ne fait pas le bonheur,

L’argent ne fait pas le bonheur, on l’a entendu souvent et on essaie d’y croire. N’est-ce que pour ça que ce n’est pas vrai? Croire est savoir sans preuve. Il ne peut être prouvé ce qui est évident. L’argent peut faire l’excitation, le plaisir ou l’exaltation de vivre, mais pas le bonheur. Celui-ci est un état de la personne dans sa tête et dans son corps, bien souvent à corps défendant.

J’ai écrit ceci et c’est le résumé de ma pensée en ce qui concerne le sens de la vie:

https://bdmoi.mdugre.info/le-temps-qui-nous-est-imparti/

Hier, ma sœur a été trouvée morte dans son appartement. Cela fait 3 ans qu’elle n’était pas sortie de son appartement. La Covid était sa hantise. Elle n’a laissé entrer dans son appartement, durant ces 3 années, que le plombier pour changer le chauffe-eau et le proprio du bloc. C’est tout. Ni mon autre sœur, ni moi n’avions le droit d’y entrer.

Elle a eu peur de perdre sa job, bien des fois. Elle est restée en place pour la retraite. A-t-elle atteint son but? OUI! Mais à quel prix? Des années à faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Puis quand est venue la retraite, elle a tâté du bénévolat mais a été échaudée par un individu qui profitait des gens de bonne volonté sous sa gouverne.

Tout ça pour en arriver à un retrait graduel, mais rapide, de la société. La Covid le clou qui a clos sa vie sociale. Je lui parlais tous les matins à huit heures précise. Avait-elle tout ce qu’elle désirait matériellement? Pas mal! Mais avait-elle peur de tout. De l’actualité promulguée aux craintes possibles que son esprit inventait.

Donc, une vie financière très en santé mais une santé mentale qui a dégénérée. En était-elle consciente? Oui! Mais elle ne voyait que les portes fermées. Elle, qui s’était battue toute sa vie pour défoncer des portes, comme bien des femmes qui ont exercé un travail dans un milieu d’hommes. Est-ce ce qui a usé son rythme de vie à plein régime pendant toutes ces années? Je le crois. L’important est qu’elle s’est battue durant toutes ces années. A-T-elle jamais été heureuse? Seule question qu’elle seule pourrait répondre. Mais elle n’est plus. Son temps s’est arrêté à 74 ans et 9 mois.

Était-elle heureuse peu avant sa mort? Non! Elle n’avait que des peurs et pas de vie. Elle s’est éteinte seule, dans son bel appartement richement meublé. Elle, qui a été si méticuleuse dans l’entretien de sa demeure, est morte à côté de sa balayeuse, dans un état de poussière indescriptible. L’odeur était infecte du manque d’entretien. Je n’épiloguerai pas mais qu’il suffise de dire, qu’elle s’est éteinte durant les 3 années de covid. L’odeur de la peur, et de la cigarette, était omniprésente.

L’argent? Ouais pis? La vie n’a pas de prix mais faut-il à tous les jours, en payer une partie pour mériter le bonheur. Le bonheur est un état qui se ressent pleinement quand il est présent. Les autres ne voient pas grand chose, mais la personne qui s’y arrête sérieusement, s’aperçoit que le prix du bonheur est beaucoup moins pénible à payer que celui du malheur.

Bertrand (@BDmoi)

Le temps qui nous est imparti.

Le temps qui nous est imparti est celui qui sépare la naissance de la mort. Ni plus, ni moins. Toutes les divisions temporelles ne sont que fugaces et nous empêchent de vivre notre vie au moment où on la vit. On se doit de le vivre le moment. Mais, comment? En se méfiant des habitudes et des automatismes. On peut exister sans être conscients. N’est-ce pas le cas de bien des gens. qui disent: je n’ai pas le choix, on subit la pression des autres, je veux être reconnu….

Toutes ces choses qui pourrissent la vie des individus parce que promulguées par une bande d’inconscients qui se servent des médias pour instiller leur incapacité à vivre leur vie. Nous sommes en vie pour profiter des avantages que nous procurent la diversité, pas pour en subir le joug des revendicateurs inconscients de leur pouvoir infini. Il faut vivre comme une fleur. Il faut tirer de son environnement sa substance et exhaler l’Odeur que l’on produit.

Perdre sont temps, le laisser filer, ne se fait pas impunément. Faut-il s’en rendre compte. Toutes les opportunités défilent pour tout le monde. Il y en a tellement, c’est comme l’air qui est transparent à nos yeux. Il y en a tellement qu’il faut une tempête pour que l’on en prenne conscience.

C’est malheureux. Nous sommes bâtis pour être conscients de notre bonheur, ici, mais notre éducation est déficiente. On passe rapidement sur les règles, mais on épilogue sur les exceptions. Notre système d’impôts est ainsi bâti. Est-ce pourquoi il y a tant d’inégalités et tant de conception erronée de l’Impôt et de la vie en général?

J’ai de l’empathie pour les gens en général mais, pas de pitié pour presque personne. En ai-je seulement que pour ceux qui sont conscients de leur pouvoir mais qui sont freinés par l’apathie des autres. Nous sommes très chanceux mais, nous attendons vainement le gros lot en rêvant et en expirant chaque moment. Nous nous devons d’aspirer et de réagir. Peu importe ce qui arrive aux autres, il nous faut vivre notre vie à nous.

Bertrand (@BDmoi)

La limite de la liberté de penser et d’expression.

Quelle est la limite? Liberté de pensée ou de penser? Liberté d’expression? Écrit comme ça, c’est dur à croire mais il n’y en a pas. Nous sommes condamnés à penser et nous exprimer, pour le peu qu’on nous laisse faire. Bien des choses nous empêchent de dire ce qu’On pense vraiment. La principale est la pudeur. Bien que la plupart des gens associent la pudeur au sexe, celle dont je parle est une anorexie de communication vers les autres. Il y a bien des causes possibles mais qu’il suffise de dire que le silence est le début de toutes les mésententes qui perdurent.

Les limites sont d’abord personnelles. On ne se donne pas la liberté de dire ce qu’on a pensé, volontairement ou malgré nous. Mais au-delà de ça il y a les autres qui nous empêchent d’être libres. Nous empêchent-ils vraiment d’être libres? N’utilisent-ils pas leur liberté d’expression à eux? Ce n’est pas un dilemme, c’est une réalité concrète et absolue. Il n’existe qu’une parade et c’est la tolérance. Mais. celle-ci, est personnelle et n’implique pas les autres.

Est donc libre celui qui dit ce qu’il pense et laisse dire aux autres ce qu’Ils pensent. Tolérer le feu des réprimandes, estimées des autres, est une chose personnelle. Aussi la tolérance est-elle purement personnelle et dépend de la liberté que l’on se donne et qu’on donne aux autres. La liberté n’est donc pas collective mais individuelle. L’emprisonnement est le fait de la société. Elle peut nous restreindre physiquement mais pas moralement.

Tout ça vous semble du verbiage? Vous êtes libre de le penser. Mais le pensez-vous vraiment? N’est-ce que la paresse de réflexion à ce qui est écrit. Il est facile de critiquer l’autre mais, de savoir pourquoi on critique sa pensée, et non le fait qu’il se soit exprimé, n’est pas donné à beaucoup. Là est la réelle limite de la liberté de pensée et d’expression. Je suis dur? Pas la moitié de ce que je voudrais l’être. Mais, ce qui est dit est dit et pas nécessairement reçu.

Alors vous êtes libres de réagir comme vous réagissez et les émotions bloqueront votre raison. Est-ce ça qui fait que nous sommes esclaves de notre pudeur? Réaction est donc absolument le contraire de liberté. Et silence? Négation de notre liberté.

Bertrand (@BDmoi)

Est-on trop égocentriques et pas assez individualistes?

Est-on trop égocentriques et pas assez individualistes? Qu’en pensez-vous? Ne pensons nous et n’agissons nous qu’en fonction de nous mêmes ou de chacun? On s’entend pour dire que chacun est différent. On a tous les mêmes droits et ceux-ci sont de se développer selon nos aptitudes et nos certitudes. Appliquer celles-ci aux autres individus est d’un égocentrisme forcené et un éloignement terrible de la réalité. Cela mène à l’incompréhension et est la cause de bien des malheurs dans notre société. Chacun a le droit de penser qu’il a LA SOLUTION. Mais, dans les faits celle-ci n’existe pas. Parce que nous sommes des individus différents, avec des points de vue différents, des connaissances différentes dans une société tellement peu organisée et unifiée.

Il faut donc des compromis. Mais les concessions mutuelles ne peuvent arriver que par une communauté de valeurs poursuivies par les individus. La seule valeur commune, actuellement, est l’argent. Tout y est relié. La politique, la santé, l’Éducation n’existent qu’en fonction de l’argent. L’argent est un outil, pas une valeur. Ne pas faire la différence entre outil et valeur fait que bien des gens ne peuvent apprécier la vie. (Apprécier mettre une valeur, ou jouir de la vie). La vie n’a pas de prix. On n’a de cesse de le dire. Mais ne pense-t-on qu’en fonction de l’argent.

L’argent, amassé dans des lacs d’argent appartenant à quelques individus, est une solution saturée de sel où le dépôt n’apporte rien à la salinité de l’ensemble. La société est saturée et fonctionne selon un principe où la solution n’est plus homogène. Cette image explique mon idée. Il faudrait assez de valeurs communes pour éviter les dépôts excessifs. En sommes nous loin? Il va falloir un gros brassage mais, comme pour le sel, il y aura de nouveau dépôt dans le fond. C’est juste que les dépôts n’appartiendront plus aux mêmes gens.

On a jeté les valeurs avec la religion au Québec. Ceci nous distingue des canadiens qui conservent la religion. Saurons nous recréer un système de valeurs communes et partagées par les individus qui seront ainsi moins égocentriques? Alea jacta est.

Bertrand (@BDmoi)

L’école? Histoire ou préhistoire?

L’École, l’Histoire et l’histoire. Parti de la petite école de rang, où l’On entassait les enfants autour d’une institutrice sous-sous-payée, et supervisée par un inspecteur pas toujours gentil et compréhensif. Les gars partaient tôt et sous-scolarisés. Ils s’en allaient aux chantiers et aux champs. Les filles avaient la chance de pouvoir allonger leur scolarité et d’apprendre la grammaire et l’orthographe plus longtemps. Portrait bucolique ou réaliste? Il y a un fait c’est que les filles avaient plus de perfectionnement de la langue.

L’histoire aujourd’hui, au 21ième siècle, si on peut résumer, c’est qu’on exige un français écrit assez précis, autant des gars que des filles. Est-ce une raison pourquoi on manque d’ouvriers manuels? Traditionnellement, l’homme a gagné sa vie avec ses muscles. C’est certain, il y a eu la longue période patriarcale dans le domaine des professions libérales. Mais, n’était-ce que l’exception et ce, uniquement parce que les femmes étaient confinées au foyer.

Le modèle traditionnel a explosé. Tout est révolu. Mais, une chose demeure, l’école, dans sa forme actuelle, convient mieux aux filles qu’aux garçons. Mais cela aussi change. Le taux de décrochage monte chez les filles aussi. L’école ne convient plus au mode de vie d’aujourd’hui. Ai-je la solution? Non! Elle n’existe pas. Jadis, l’École était la porte de sortie des conditions difficiles de la vie rurale ou citadine. La majorité des hommes travaillaient en tant que main-d’œuvre pour accomplir des tâches physiques. Les femmes, elles en majorité à la maison ou sinon, l’enseignement ou infirmière.

Mais, aujourd’hui, TOUT mais tout leur est ouvert. En conséquence tout est fermé. Auparavant les choix étaient simples et peu nombreux. Aujourd’hui ce qui existait n’existe plus et ce qui va exister, n’existe pas encore. Les choix sont aléatoires et les orienteurs, n’orientent plus qu’en fonction de la rémunération espérée.

Peut-on se surprendre que beaucoup, beaucoup de jeunes ne se sentent pas formés pour partir à l’assaut de leur majorité? Les adultes sortent des écoles sans avoir d’expérience de la vie adulte. Pléonasme tellement réel que c’en est risible. Passer d’une vie structurée à une vie ouverte sur le monde est très insécurisant et anxiogène.

Je ne voudrais pas me ramasser jeune, dans les conditions actuelles, sans savoir ce que je sais. Mais tout ça relève de l’impossibilité. Je crois que les jeunes qui veulent tâter du marché du travail, jeunes, sont les plus intelligents et ceux qui sont le plus aptes à ne pas se sentir anxieux. Ceux qui sont actifs, apprennent à se connaître et à connaître le monde des adultes. Les autres traînent en arrière. IL est évident que je suis en faveur du travail, raisonnable, pour les jeunes. Mais selon leur volonté.

Refaire le mode de vie des jeunes est impératif. On perd beaucoup trop de jeunes et ça va empirer. Il est très difficile de combattre l’inertie. Aussi, dès le plus jeune âge, faut-il leur permettre une bonne liberté de mouvements. Ils découvriront ainsi leurs talents et surtout leurs intérêts. Comment y arriver? En nous mettant à leur place? C’est impossible. Et si on leur laissait le champs libre, tout en mettant l’accent sur la performance. Est-il souhaitable que les jeunes n’apprennent pas leur langue du premier coup? Plus de rigueur doit être mise dans l’enseignement du français et des mathématiques de base. Il ne devrait être possible de graduer du primaire sans une certaine maîtrise de la langue et des mathématiques. Le primaire devrait-il être allongé? Les classes devraient-elles être regroupées en élèves de même niveau? Faut-il augmenter la quantité d’élèves ou la diminuer? Tout ça est simplement à la va comme je te pousse. On ne fait qu’imposer des normes qui sont loin de la réalité. Tout est du cas par cas et devrait se moduler au niveau du bas. Pas imposé du haut vers le bas.

Donc possibilité de classes nombreuses où le niveau est élevé et les élèves de même niveau, et petites classes où les élèves sont différenciés. Je sais que je prêche l’excellence, mais le bonheur, dans la vie, est affaire d’attitudes qui proviennent d’une bonne connaissance de soi et de ses aptitudes et possibilités.

Il y a la forme et il y a le fond. Actuellement on ne laisse pas les enseignants enseigner et on leur demande tout et son contraire. Personnellement je crois que l’école devrait commencer vers 4 ans et progresser pendant 9 ans. Le temps de les asseoir, de les instruire et de les rendre compétents en langue et mathématique de base. Au secondaire serait le temps d’exploser le domaine des connaissances et des intérêts. Il pourrait conduire à des cours de techniques et de spécialisation de travaux manuels. Puis il y aurait l’université pour leur permettre d’approfondir leur champ de spécialisation intellectuelle.

Est-ce une voie à suivre, dans les années 2000? Je le crois sincèrement mais je n’en suis pas certain. Aussi faut-il en parler? Mais quand? et où?

Bertrand (@BDmoi)

diviser subdiviser morceler individualiser

La science a progressé dans le vivant en divisant et en regroupant en espèces, en races, en sous-espèces vous pouvez voir plus en détail dans cet article de Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_scientifique_des_esp%C3%A8ces#:~:text=(vivant)%20%E2%86%92%20r%C3%A8gne%20%E2%86%92%20embranchement,famille%20%E2%86%92%20genre%20%E2%86%92%20esp%C3%A8ce

Ce qui vaut en science est absolument pernicieux dans la société humaine. Toute cette rhétorique mène à la division des personnes et à la dislocation des sociétés. L’intersectionnalité est un mirage dans le sens où personne ne peut être reconnue pour ce qu’elle est, si elle ne montre qu’un aspect d’elle. Toutes ces récriminations en groupes unidimensionnels sont reprises en boucle dans les médias et ne présentent que ce qui divise.

Ne devrions-nous pas remonter dans l’arbre et voir ce qui nous unit plutôt. Si l’homme descend du singe et le singe descend de l’arbre, remontons-y pour refaire, en douceur l’entité totale de l’humain.

J’en aurais tant à dire mais qu’il suffise d’écouter ceci: https://www.youtube.com/watch?v=JqA09hdXG2g

Bertrand (@BDmoi)

Santé mentale et moral des troupes.

Les médias pourrissent l’atmosphère social. Voilà l’affaire est dite. Je ne peux être plus accusateur et affirmatif. Les gens des médias font des Éric Caire d’eux-mêmes. Ils s’en lavent les mains.

Premièrement définissons santé mentale et moral des troupes. Je suis bipolaire mais je me soigne. J’ai une maladie mentale. Depuis 10 ans je n’ai presque plus de symptômes. La santé mentale c’est d’abord de ne pas avoir de maladie. Aussi est-ce bien différent du moral d’une personne qui est une certaine attitude face à sa vie ou à la vie. Alors je vais, pour mon accusation, élaguer l’aspect maladie de la situation . Je vais continuer ma plaidoirie en traitant du moral de la population.

On peut éprouver les symptômes sans avoir la maladie. Tout n’est que question de degré. Alors comment relier les problèmes de moral et de frustration de la population que l’on observe dans la population. Premièrement cette frustration s’exprime de bien des façons et la limite de tolérance de certains est mise à rude épreuve. Que ce soit dans les couples, les comportements routiers ou à l’épicerie. Il y a définitivement une augmentation des indices.

Mais les médias avaient commencé leur travail de sape bien avant la pandémie. Ne rapporter, presque sans vergogne, que les comportements abusifs et les problèmes de la Terre entière et de ne pas nuancer le fait que ce soit des extrêmes. Se servir de la peur et des réactions émotives des gens, pour des fins vénales, et ce depuis un bon bout de temps, depuis la chute de la religion au Québec, sans remplacer celle-ci par une manifestation du bien que les valeurs supportées par la population du moment ont amené. Ne voir que le côté sombre de la force. Des Dark Vader en puissance. Encore aujourd’hui la grande majorité de la population est-elle civique jusqu’à un certain point.

Mais les médias, toujours à la recherche de sensationnalisme, n’ont de cesse de répéter ce qui trouble la paix. Le niveau de civisme baisse et c’est à cause de la baisse du moral des gens. À force d’asséner leurs coups de butoirs dépressifs sur la population, les plus faibles écopent et les gens en général n’ont plus l’impression de vivre dans l’une des sociétés les plus sures et ouvertes. La Montréalisation des médias pourrit le moral de l’ensemble du Québec.

J’accuse les gens des médias d’être des sépulcres blanchis. Ils professent et ânonnent des principes moraux idéaux, inatteignables et ne font pas la part des choses. Ils se défendent en disant qu’ils donnent les 2 côtés d’une médaille. Mais dans les faits y en a-t-il trois ou plus. Une dernière chose: la tête dans le poêle, les pieds dans le congélateur en moyenne on n’est pas bien. Est-ce ainsi que la majorité de la population se sent, dans le bruit incessant des communications des médias. Le remède à ceci semblerait de se couper des médias. Mais c’est impossible, ils sont partout. Alors il ne reste qu’une option, pour garder le moral, parler à des gens réels et relativiser la situation réelle où l’On se situe.

Bertrand (@BDmoi)

Croyance n’est pas religion

La spiritualité n’est pas affaire de religion. J’ai téléphoné à une ligne ouverte et je n’ai pas été compris, c’est normal. Normal dans le sens où nous en sommes rendus à l’enfance de la communication. Les mots n’existent que depuis peu et la connaissance des mots est balbutiement d’individus ignares. Je suis ignare. J’ai passé 16 ans, sur une période de 30 ans, obnubilé en pensées suicidaires pressantes. J’ai passé à côté de le faire 3 fois. J’ai eu plusieurs psychoses. Mais, depuis un dizaine d’années, plus d’épisodes de dépression plus longs qu’un jour ou deux, la plupart du temps causés par la consommation de vin, que j’adore, mais que je me permets 3 ou 4 fois par année.

Voilà pour les préliminaires. J’ai complètement débarqué de la pensée religieuse, de toutes les religions, à l’âge de 12 ans. J’ai complètement débarqué de la religion à cause des religieux. Ils ânonnent des paroles et agissent différemment. Bien des expériences personnelles me l’Ont prouvé.

Je crois en 4 choses fondamentales.

  • l’éternité de l’Univers
  • le pouvoir infini de la vie et de l’esprit
  • l’existence d’une forêt d’esprits hors du monde physique
  • l’Omniprésence de la vie dans l’Univers

Je vais essayer de me faire comprendre. C’est ardu et sec mais je pense que je peux m’essayer. Ça prendra la longueur et le temps que ça prendra. Y aura-t-il quelqu’un pour le lire et me comprendre? Je n’en ai aucune idée. Mais, l’Important c’est qu’en l’écrivant et en essayant de le dire avec des mots, qui viendront plus ou moins aisément, je concevrai plus clairement mes idées. C’est la grâce que je me souhaite.

Je me lance dans l’aventure, on verra si je peux aboutir à un résultat. Bonne route avec moi et j’espère que vous aimerez le voyage que j’entreprends et dont je vous fais un compte-rendu. Je vais essayer de vous livrer la somme des 69 années de vie que j’ai vécues, non pas en vous décrivant les passages mais, en essayant de vous expliquer ce que j’en retire. L’animateur de radio ne m’a pas suivi. Comme j’ai dit c’est normal. En 5 minutes on ne peut exposer une croyance, alors, 4 c’est absolument impossible.

Alors bonne lecture et bonne digestion. Je me lance.

L’ÉTERNITÉ DE L’UNIVERS

Lavoisier a déclaré: RIEN NE SE PERD, RIEN NE SE CRÉE.

J’ai la conviction que là est le point de départ de l’Univers. Il existe, il a toujours existé et il existera toujours. J’ai beaucoup de difficultés à croire à une entité divine, supérieure à L’Univers, et qui, elle, serait éternelle. Donc vous dire que je suis complètement athée est surfait. Donc en aucun temps ne devez vous essayer de relier ceci à quelque religion que ce soit.

L’Univers est infini, on n’en connaît qu’une partie, infime ou pas. Voilà pour la description de la durée de l’univers. Mais qu’est-il? Je divise, consciemment la présence de l’Homme en deux parties. La partie physique, celle où il vit, et la partie spirituelle en dehors de la vie. Je vais me concentrer sur la partie vivante de l’humain. Pour l’autre partie? J’y reviendrai en conclusion de cette expérience.

En clair, la partie vivante de l’humain est physique et est une combinaison d’atomes, qui évoluent selon les lois scientifiques de l’Univers. J’utilise le mot scientifique pour dire la Réalité. Les faits existent et nous en découvrons les règles, une à une. J’ai la conviction qu’on en connaît très peu sur la Réalité. Nous avons la connaissance de certains faits, oui! Mais la somme de ces faits est l’Équivalent d’un seau d’eau dans la mer de l’Univers. J’arrête tout de suite les objections. C’est ce que je crois et vous avez absolument le droit et même le devoir de croire autrement. Mais, si la température émotive monte, ce n’est pas dû à moi, mais à vous. Interrogez vous sur ce qui vous rebute.

L’Univers étant tout et nous, une partie de l’Univers, il est évident que, doué d’une certaine intelligence nous nous interrogions sur notre présence. IL faut donc essayer de mettre de l’Ordre dans nos conceptions. L’Univers étant tout et la durée étant éternelle, il faut essayer de comprendre l’Histoire universelle dans un continuum ininterrompu et ponctuel. L’Univers évolue, est en mouvement, et il n’est jamais dans la même configuration qu’il a déjà été. Nous en avons donc que la représentation qu’il a le temps de notre vie. Le nombre de permutations d’atomes, et des particules qui le composent, est infini+1.

Cela nous amène nécessairement à la considération humaine de l’Univers. Qu’est, d’après moi l’Homme.

Le pouvoir infini de la vie et de l’esprit.

Ne prenons que l’aspect humain de la vie pour cette partie. L’humain possède une conscience de son existence. Les animaux en ont-ils? Certains croient que oui et d’autres que non. Mais, ce n’est pas important pour discuter du sujet de l’humain. Je pense, donc je suis, est la base de tout. J’existe et j’ai 5 sens et un cerveau pour apprivoiser l’Univers. J’ai peut-être d’autres sens que l’humain n’a pas découvert encore.

IL faut en ce moment, définir le mot “possible”. Possible ne signifie pas vérité ou mensonge, ne signifie pas connaissance ou savoir, ne signifie pas exactitude. Possible signifie une éventualité que l’On envisage et qui reste à démontrer éventuellement. Je crois tout possible, tout ce que je peux conceptualiser est possible. Réel ou pas n’est pas important. On discute.

Faut-il croire ou est-il possible qu’un esprit naisse de la jonction des atomes physiques, qui respectent les lois de l’Univers. DE chaque combinaison d’atomes, de cellules si vous préférez, ou humain comme entité, naîtrait un esprit différent et unique. Une existence qui prend conscience de son existence.

Si je pars de ce concept, j’ai l’impression que ce qu’On voit, durant notre existence, n’est que le temps (les événements) qui module notre esprit. Nous sommes en tant qu’esprit, ou si vous préférez âme, la somme de ce que nous avons vécu. N’étant qu’un infime partie du temps de l’Univers, ne pouvons nous en avoir qu’une simple impression. Mais le pouvoir de l’Humain est immense. IL faut s’en persuader. Ne sommes-nous qu’à l’aube de l’humanité. L’Homme a inventé plein d’outils pour satisfaire ses besoins. Le principal outil qu’il a créé c’est le langage. Outre les besoins physiques naturels, les 4 ou 5 autres niveaux de besoins, selon Maslow, s’adressent à la conscience de l’esprit. J’utilise pour des fins de concision et de précision le mot esprit. Le mot âme étant intimement lié à l’humain.

Cet esprit est absolument malléable et se conforme aux événements qui se passent, aux conditions existantes, durant notre vie. Les émotions sont une manifestation de cet esprit. On ressent des choses qui bien souvent nous interrogent violemment ou insidieusement. Il y a plein de nuances d’intensité et de causes. Je crois qu’il est possible que l’esprit communique avec le corps par les émotions et que le corps cherche dans son environnement la cause de ces émotions. Vous dire que le pouvoir de l’esprit est infini? J’en fait ma croyance. Mais, il y a un mais, il n’existe que très peu de communication entre l’esprit et le corps. N’en avons nous pas conscience. C’est un concept qui explique pourquoi le corps est si limité. L’humain peut-il vivre, le corps, plus de 100 ans, 200 ans… On n’en a aucune idée. ON sait que l’espérance de vie augmente avec les connaissances des lois de l’Univers. Où en sommes-nous? Je ne saurais le dire, mais j’ai l’impression qu’on pourrait être surpris.

Tout le monde peut contester mes dires. Personne ne peut me contredire. J’ai énoncé une possibilité et le temps dira si j’ai raison ou tort. Mais dans mon individualité, je suis parvenu à un équilibre en croyant que la vie commence avec la naissance et se termine avec la mort. La vie oui, pas l’esprit. Mais j’y reviendrai.

Le pouvoir de l’esprit étant infini il faut donc se demander pourquoi on n’en est pas là. Parce que nous sommes au début de la conscience globale de l’humanité. Nous estimons la durée de vie de l’Univers à 6 milliards d’années. Moi je le crois éternel. La possibilité est là et c’est ce qui compte. En conséquence, l’humanité est-elle au niveau de la naissance, de la petite enfance, de l’enfance, de l’adolescence… Vous me voyez venir. On n’en sait rien. J’aime à penser qu’on est au tout début. Mais ça c’est moi. Ça me réconforte et me permet un certain équilibre dans ma perception des autres.

Qu’est-ce qui empêche les gens d’utiliser leurs pouvoirs? Inconscience. La non conscience de vivre. C’est un concept que j’ai beaucoup de difficultés à expliquer. Mais je considère que la plupart des gens rêvent leur vie et ne s’éveillent qu’à quelques moments cruciaux. Ces moments où l’esprit envoie des charges extraordinaires d’Émotions.

IL y a tellement de choses à dire et si peu de mots pour les dire. Y aura-t-il un jour le temps d’une existence physique possible pour envisager l’ensemble des lois de l’Univers? Je ne sais pas. Mais j’ai un plan B.

L’existence d’une forêt d’esprits hors du monde physique.

Il fut un temps où les humains étaient beaucoup moins nombreux. La population d’humains ne cesse d’augmenter. Qu’arrivera-t-il? Je ne sais pas. Mais dans l’infini il n’y a pas de limite au nombre d’esprits qui peuvent cohabiter car ils ne prennent pas d’espace, à ce qu’on sache. L’Humanité peut avoir une fin, qu’il a créé ou pas, mais qui est déterminée dans l’immensité du temps. Je dis qu’il est possible qu’il y ait une fin de l’Humanité. Mais, encore là, on ne le sait pas.

Selon mon concept de pouvoir infini de l’esprit je me dois de dire que l’Esprit n’a pas fini d’évoluer. Il est comme une forêt qui se répand au fur et à mesure que les arbres produisent des graines et et que celle-ci produisent d’autres arbres qui produisent d’autres graines. J’ai plaisir à penser que la mort de l’esprit n’est pas mais que c’est la fusion des esprits qui devient l’Esprit.

Voilà, d’après moi, où l’esprit va après la mort du corps. Les atomes du corps se dispersent et vient grossir la somme des esprits qui elle comprend tout. C’est tiré par les cheveux, je le sais, peut-être est-ce la raison qu’il m’en reste peu, mais j’aime à concevoir ainsi mon absence de DIEU.

L’Omniprésence de la vie dans l’Univers

Je suis intimement persuadé que la vie, support à l’esprit, existe partout dans l’Univers, et ce, à différents niveaux. J’ai imaginé un programme d’ordinateur qui, en mode monochrome, ferait toutes les permutations possibles des pixels de l’écran de 1024pixels par ligne et de 920 lignes. L’exécution totale du programme, avec les ordinateurs les plus performants, prendrait des millions de fois plus de temps que la durée estimée par l’homme, de l’Univers. C’est une combinaison absolument hors de la compréhension.

J’ai aussi imaginé, pour vous dire qu’un bipolaire peut inventer n’importe quoi, que je reproduise ce programme pour permuter toutes les combinaisons possibles de 26 caractères (pas d’accents) et des signes de ponctuation. Sur un écran de 80 caractères par 50 lignes.

Encore là, Ça prendrait des millions de fois la durée de la vie de l’Univers. Vous dire que j’ai fait une psychose qui a duré un bon bout de temps dans le moment. N’est-ce que cela qui m’a fait sortir du gouffre infernal de ma maladie. Ça et les médicaments bien entendu. J’en ai parlé avec mon psychiatre et il tend (accepte pas totalement) à penser que ça peut faire partie de la solution à mon problème.

Donc en conséquence, avez vous une idée de ce que je considère le sort de l’humanité. CE n’est qu’une forme de vie, plus ou moins évoluée vers l’esprit, qui existe actuellement à un certain niveau et qui prospérera ou pas dans l’immensité de l’Univers qui contient ou pas d’innombrables configurations de vie qui, d’après moi, se rejoignent après la mort, dans un ESPRIT global qui pourrait bien être l’Univers.

Je sais que c’est pété et que je suis pété. Mais là en suis-je rendu dans mon expérience de vie, qui j’espère va durer mais que je n’aurai aucun regret de laisser parce que j’aurai vécu le plus beau rêve.

Bonne journée et n’hésitez pas à communiquer avec moi pour quelque raison que ce soit. J’ai le droit de penser ce que je pense et vous avez le droit d’exprimer ce que vous suggère ce que j’ai émis. N’ayez peur de me froisser j’espère être ouvert à tout. Le temps dira si j’ai raison ou pas. Les mots ne suffisent pas à transmettre (communiquer) la pensée. Bien que ce que je pense soit clair pour moi, il est absolument normal que vous en décidiez autrement. Il me fera plaisir d’en discuter avec vous si c’est votre désir. Pour paraphraser une vielle publicité québécoise: on est si mignons, il faut se parler.

Bertrand (@BDmoi)