Servir ou représenter?

M. Legault a dit que le caucus des députés peut tout discuter mais, que sur la place publique, il doit former un bloc uni. L’infâme ligne de parti. J’ai écrit ceci et j’y crois encore: https://bdmoi.mdugre.info/a-quoi-nuisent-les-partis-politiques/ écrit en 2017 bien avant bien des choses.

M. Legault a déterré le vrai gros problème. Pourquoi élit-on une personne à l’assemblée nationale? (petit a petit n) À quoi servent les discussions à l’assemblée nationale? À quoi sert l’infâme période de question à l’assemblée nationale? Et j’aurais d’autres questions mais je vais arrêter là.

Le cynisme réside dans la réponse à ces questions. Rien. Qu’à mettre en valeur certains individus. Dilettante parmi les dilettantes. N’est-ce que le lieu de la tab…. de joute politique qui détruit tout.

L’Assemblée Nationale est supposée, d’après ce j’ai appris, servir de lieu de discussion sur les problèmes rencontrés par les CITOYENS. Mais suis-je un pur idéaliste. Les traditions, éculées, ont préséance. 60 ans et plus de division sur le plan constitutionnel ne sont pas assez pour qu’on adresse leurs préoccupations. RIN, PQ et autres ont représenté une partie des citoyens. L’Histoire ne retient que l’infâme épisode du FLQ.

La question que je pose est celle-ci: Quel est le rôle d’un député? Le principal et le seul rôle du député pour lequel il est élu? SI c’est pour avaliser le point de vue de quelques personnes, et que vous y croyez, alors je vais me fermer la trappe. Mais, si vous croyez comme moi que le rôle d’un député est de représenter les citoyens, ceux qui l’Ont élu et les autres? Alors vociférez votre insatisfaction où vous pouvez. Un courriel à votre député et à l’assemblée nationale (petit a petit n) est un point de départ. Mais on doit s’en préoccuper.

Bertrand (@BDmoi)

Il fut un temps qui ne reviendra plus?

Il fut un temps qui ne reviendra plus. Est-ce dommage? Est-ce un plus? Est-ce un moins ou est-ce juste différent?

Bien des gens ont la nostalgie du passé. Mais, est-ce le temps de leur jeunesse ou est-ce le temps pendant leur jeunesse qu’ils regrettent? La nuance est petite mais tellement importante. Les mœurs changent, elles suivent les modes temporaires et sont-elles plus dissolues ou moins dissolues? Je ne saurais dire. Ce que je crois est cependant que, depuis les philosophes de la Grèce antique, la civilisation de la société a peu évolué. Mais y a-t-il changement philosophique dû au numérique.

Dernièrement, y a-t-il une mode woke qui s’installe et qui fait beaucoup de tort. Qu’est cette mode? C’est celle d’imposer aux autres certains comportements, que l’On croit idéaux. Juger des autres est préjudiciable. Juger, basé sur le passé est préjudiciable. Faut-il énoncer ce en quoi l’On croit et ne pas appliquer au présent ce que le passé nous a inspiré. Il faut demeurer dans le domaine du possible mais peu de gens s’en donnent la peine ou le soucis, car les nuances ont disparu.

Nous sommes entrés dans un monde binaire et nous avons quitté le monde de l’analogique. Il était “à peu près, environ” et il est maintenant “précisément”. Je crois que c’est cela qui a amené le phénomène de désinformation. Là , où l’accord approximatif était possible, est-il maintenant vérité ou mensonge. C’est triste car il n’y a plus rien de vrai, tout est faux ou à peu près.

Faut-il retourner au mode analogique et moduler le mode numérique? Je ne suis pas loin de le penser. Mais sera ce qui sera.

Bertrand (@BDmoi)

Du concept de désinformation.

Qu’est-ce que désinformation? La désinformation est, d’après moi, l’amalgame de faits réels pour en produire une information déformée de la réalité. Quand on décortique des affirmations courtes il est possible de mentir carrément. Mais est-il possible d’en vérifier l’exactitude. Mais, dès que l’on injecte le mot ET, le mot OU, on vient d’ajouter une grande distorsion.

Là, est la source de désinformation. Celle qui fait la salade de fruit politique divisive actuellement. Pour comprendre mon point je vais essayer de prendre l’affirmation du ministre Boulet. “80 % des immigrants s’en vont à Montréal, ne travaillent pas, ne parlent pas français ou n’adhèrent pas aux valeurs de la société québécoise“.

Remplacez OU par ET mène à la fausseté de l’affirmation. C’est un fait. Mais si on prend chacune des déclarations alors elle peut être, et est probablement vraie.

Beaucoup d’immigrants ne parlent pas français. Beaucoup d’immigrants se concentrent à Montréal. Il y a un fort taux de chômage des immigrants à Montréal. Il y a beaucoup de gens, pas juste des immigrants, qui n’adhèrent pas aux supposées valeurs d’une supposée société québécoise. Toutes ces affirmations jointes par le mot ET forment une affirmation qui est logiquement et factuellement fausse. Mais jointes par le OU l’affirmation globale peut être vraie.

Dans le cas qui nous occupe elle est probablement juste au point de vue mathématique. Un tout petit mot qui a une grande importance. Qui fait de l’analyse de texte, à part des fous comme moi, pas beaucoup. Les médias font du photoshop de déclarations. La plupart du temps les politiciens, dans une envolée oratoire, se laissent aller à dire des choses tout croche. Elles ne révèlent pas le fond de leur pensée. Le fait d’apporter l’attention sur l’ambiance générale et l’émotion dégagée fait vendre de la copie et parler les commèrementateurs.

Les gens, n’ayant jamais lu le dictionnaire ou n’y ayant pas recours, n’ont pas la communication efficace. Aussi le non verbal joue-t-il un sens disproportionné au texte. Voilà pourquoi on parle de charisme. La grammaire présuppose le jugement. Le charisme, lui, fait appel aux émotions. Affirmations graves mais que je vérifie régulièrement. Donc on élit des gens charismatiques à prime abord et ce sont eux qui ont à gérer les affaires publiques pendant 4 ans.

La désinformation est omniprésente et faut-il faire un imposant travail d’analyse pour décortiquer tout le fatras. Mais, les gens n’ont pas le temps, la volonté, l’énergie ou la connaissance pour y arriver. Notez le OU.

Bertrand (@BDmoi)

La perte du gros bon sens a-t-elle fait perdre le sens des mots.

La perte du gros bon sens a-t-elle fait perdre le sens des mots? Est-ce plutôt la perte de sens des mots qui est responsable de la perte du gros bon sens? Ouhlala! Provocateur?

Y a-t-il perte du gros bon sens, pour commencer? Oui! si on ajoute le mot “commun”. L’égocentrisme des gens fait que le mot commun n’a plus de sens. En plus de n’avoir jamais lu le dictionnaire, les gens écoutent peu les autres. Ils les entendent seulement pour préparer leur réplique. Affirmation grave? Mais combien de fois vérifiée.

Prenons le mot “liberté”:

Source des définitions : Dictionnaires Le Robert · En savoir plus

liberté

nom féminin

  1. 1.Situation d’une personne qui n’est pas sous la dépendance de qqn (opposé à esclavage, servitude), ou qui n’est pas enfermée (opposé à captivité).Rendre la liberté à un prisonnier. Mots de sens similaire :libre
  2. 2.Possibilité, pouvoir d’agir sans contrainte ; autonomie. Liberté de décision, d’action.

Ainsi est-il défini. L’essence du mot implique le choix personnel d’un individu sans la contrainte d’un autre individu. Il est question du pouvoir souverain d’une personne sur son entité. En nul endroit est-il fait la mention d’un autre que de la contrainte qu’un autre peut imposer sur une personne libre.

Le choc de la liberté des individus est inévitable. La parade aux conflits est la discussion. Mais, quand le pouvoir refuse de discuter, où y a-t-il place pour discuter. Où y-a-t-il place pour manifester son désir de discussion. Le gouvernement Trudeau et les gouvernements provinciaux ont refusé de discuter avec les gens qui n’ont eu que la rue pour manifester.

Les lobbyistes ont tout l’espace que leur dégagent des sommes incroyables d’argent. Mais le citoyen, la base de la société, celle qui délègue son pouvoir et sa liberté au gouvernant, elle n’a aucun endroit autre que la rue pour se faire entendre.

Je ne nie pas qu’il y ait eu des troubles sonores et disgracieux à Ottawa. Mais pourquoi n’a-t-on pas pris acte des revendications?

La liberté implique le droit de s’exprimer. Les moyens pris pour s’exprimer dépendent des ressources dont nous disposons et du temps de discussion qui nous est imparti par l’autre interlocuteur. Mais, quand il n’y a pas d’interlocuteur, où peut-on être entendu?

Là est toute l’essence du problème. La faute des troubles est celle des gouvernants qui pensent qu’une fois élus, ils disposent de tous les moyens pour décider pour les citoyens. N’est-ce qu’une délégation du pouvoir et pas une cession.

La liberté n’existe que là où il y a communication efficace. Il faut être au moins deux pour communiquer. Le gros bon sens implique que l’on mette les émotions de côté et qu’on utilise la raison. Si la communication est au prix d’argent qu’il faut débourser pour avoir accès aux dirigeants, alors la communication n’est pas libre. Si un rassemblement de citoyens n’est pas une occasion d’avoir accès aux gouvernants, alors nous ne sommes pas en démocratie.

Je le dis et je le clame haut et fort, l’impassibilité des gouvernements et leur retranchement derrière les forces de l’ordre, est un manque de jugement effarent. En refusant la communication, ils ont fait preuve d’un manque de démocratie et de liberté d’expression.

Comparer le mouvement des camionneurs à une insurrection est un manque de jugement. On oppose des principes non nuancés et non quantifiés sur une base irréelle. Là est tout le manque de jugement. Les émotions et les égos ont supplanté la raison. L’état de la démocratie est tel que celle-ci va chambranler.

La faute en sera entièrement aux élus, qui n’ont pas sû amoindrir la grogne, légitime et libre, de leurs commettants.

Mais qui suis-je pour avoir le droit de critiquer et de juger les gouvernants? Un citoyen libre, peut-être? Est-il un parallèle que je peux faire face à une affaire récente, l’affaire du maire de Ville d’Anjou, M. Miranda?

Bertrand (@BDmoi)

Pourquoi engage-t-on des diplômes?

Pourquoi engage-t-on des diplômes et pas des diplômés? Je vais faire taire certains tout de suite. Je suis diplômé universitaire et j’ai enseigné le cours de gestion de personnel. Je suis biaisé parce que beaucoup de gens dans les Ressources Humaines ne sont que des fonctionnaires qui brassent du papier. Administration de postes de travail ou administrateurs de convention collective.

Apparemment nous sommes en pénurie de main d’Œuvre. Parce que les diplômes ne courent pas les rues. Le nombre de diplômes est fini. Il n’y en a pas plus qu’il y en a. Encore faut-il qu’ils soient reconnus. Là est une partie du problème. Mais ce n’est pas la grosse partie. Celle-ci est le fait qu’on cherche des diplômes alors qu’on devrait chercher des talents, des attitudes et surtout des aptitudes. J’ai écrit: https://bdmoi.mdugre.info/le-diplome-est-surfait/ pour bien comprendre mon point.

Les expériences d’un individu forment l’individu. Si on cherche des individus pour travailler, doit-on se résoudre à investiguer ses expériences, et je ne parle pas de ses expériences de travail. Il fut un temps ou on cherchait des roches pour préparer du ciment. Maintenant nous en sommes réduits à chercher des pépites dans les roches. Ça ne peut se faire à première vue. Surtout pas en brassant du papier. Les gens ont soif de REconnaissance. Faut-il les connaître pour pouvoir les reconnaître.

Le recrutement n’est plus une tâche de brasseurs de papier, de CV. Mais bien une tâche de prospecteurs, comme au baseball ou au hockey. Il faut approfondir les méthodes de recrutement. Interviews, simulations de situation de travail, analyse d’aptitudes nécessaires à l’emploi… Chaque roche peut devenir une pépite si on sait la polir. Peut-être ne peut-on faire d’or mais peut-on faire un joyau.

Il y a plein de mains et de cerveaux en jachère. Faut-il se résoudre à labourer et semer. Le temps de la surabondance est passé. Il faut mettre à contribution les champs délaissés pendant longtemps. En clair, on n’a pas éduqué les gens on les a formés, plutôt déformés, aux usages d’un passé révolu. Celui qui aura compris le message trouvera des employés fidèles si, il sait les reconnaître. Mais comme je l’ai dit, il faut les connaître d’abord et pour ça faut-il les voir.

Bertrand (@BDmoi)

Il faut absolument moduler.

Il faut absolument moduler, ce que ne font pas les médias. Ils généralisent à outrance des anecdotes. Pensez à n’importe quoi et il y a la possibilité que ça arrive. Je vais prendre un exemple tiré par les cheveux? Non! La réalité.

Parlons sérieusement d’économie. On a des hauts et des bas. L’économie est bipolaire. C’est un fait. Tout est-il question de perception. On s’attend, le problème c’est les attentes, à ce que ça monte tout le temps à un rythme égal. C’est folie. Alors les médias sont fous. Ceci dit, je me sens mieux.

Faut-il moduler les hauts et les bas. Une récession c’est une baisse du produit intérieur brut. Mais, de combien. Je pèse 200 livres, je ne me désolerai pas de perdre 3% ou 4% en une ou deux semaines. Peut-être m’interroger sur la raison mais, surement pas du fait. L’économie maintient son niveau, on parle dans les médias de stagnation. Baisse-t-elle de 1ou 2%, 3 mois de suite, on parle de récession.

Le conseil, que bien des médecins donnent à ceux qui veulent maigrir ou engraisser, est de ne se peser qu’occasionnellement. Autrement dit regarder comment vous VOUS sentez. Se fier sur l’impression des autres est le problème de bien des gens. Il faut absolument regarder notre propre situation et évaluer où on en est. Faire un état de la situation, voir le progrès depuis la dernière fois où l’on a fait un état de la situation, et évaluer si on est satisfait ou pas. Puis réagir, modérément, en conséquence.

La modération a bien meilleur goût, c’est vrai, mais a bien meilleur coût aussi. Projeter à outrance une tendance récente est déplorable mais malheureusement cela fait vendre de la copie pour les commèrementateurs. Se préoccupent-ils de l’état des gens? Pas du tout. Il se préoccupent de leur audimat.

Donc faites comme avec la balance, vivez, regardez vous aller et de temps en temps faites un bilan. Vous vivrez mieux et en meilleure condition. Bonne auto évaluation.

Bertrand (@BDmoi)

Pourquoi les prétentions du matamore sont toujours entendues?

Pourquoi les prétentions du matamore sont toujours entendues? Et les complaintes de la victime toujours suspectées? L’histoire de l’humanité c’est d’ignorer l’Histoire.

Les gens en majorité vont respecter l’usage de la force. Qu’elle soit justifiée ou pas. Si vous demandez qu’est-ce qui justifie l’usage de la force, on vous répondra très probablement une des 2 approches suivantes: rien ne justifie l’usage de la force ou on vous répondra par le concept d’auto-défense.

Quelle que soit l’approche, il semble que rien ne justifie l’usage initial de la force ou de la violence.

En réalité. cependant, les gens vont craindre et respecter les atermoiements du matamore qui dit qu’il a été provoqué. Bien des personnes vont rester immobiles et admonester la victime de violence pour avoir provoqué le matamore. Mais ils vous auront bien dit auparavant que rien ne justifiait l’usage initial de la force.

C’est un comportement absolument courant. Combien de responsables de violence ont été reconnus non coupables parce que l’On a discrédité la personne violentée. N’avons nous pas évolué? Il semblerait que non.

Faut-il qu’il y ait un courageux qui s’insurge? Il sera passé à tabac, à moins qu’il soit vraiment puissant et donne une raclée au matamore. Il sera alors félicité pour son courage mais pendant ce temps on oublie la victime initiale. Souvent, pour ne pas dire toujours, ce sera le plus violent qui recevra l’estime de la foule.

Vous pensez que j’exagère? que je délire? C’est votre droit. Mais la prochaine fois que vous serez témoin d’acte de violence, revoyez le film de l’événement, surtout si c’est vous le matamore, et demandez vous est-ce que ça justifiait l’usage de la violence?

Bertrand (@BDmoi)

C’est la faute à l’intelligence artificielle.

C’est la faute à l’intelligence artificielle si il y a pénurie de main d’œuvre. En 1975 on parlait des années 2000 et on disait que ce serait la civilisation des loisirs. Mais l’homme procrastine. N’a-t-il pas inventé et produit les robots que son imagination envisageait. On prévoyait des super ordinateurs avec une super intelligence, disponible à tous.

En 2022 il y a pénurie de main d’œuvre et manque de gens pour travailler au bas niveau. On ne parle que de créer des emplois à hauts salaires. On n’a pas su créer les esclaves mécaniques à temps.

Donc, ce que je dis, c’est que c’est la faute des hommes si on a les attentes que l’On a et les résultats qui ne suivent pas. Mais que s’est-il passé ou qu’est-ce qui ne s’est pas passé? Je suis prêt à recevoir les roches. Alors allons-y succinctement.

La culture du travail a engendré une certaine aisance. L’industrialisation a produit la possibilité de rêver à un futur plus léger. Mais ce rêve a remplacé la culture du travail. Travailler pour vivre, ce qui signifie: utiliser ses talents pour assurer la survie, a été vu comme vivre pour travailler et non pas s’occuper à fleurir ses talents.

Le succès personnel à faible effort est devenu la norme et l’argent facile, l’objectif. L’humanité, on en a la preuve par les guerres omniprésentes, ne peut rêver et agir en cohérence. Mais a-t-on réussi à développer des armes absolument démentes? L’intelligence artificielle est crainte par beaucoup, avec raison, je crois.

Donc, ma conclusion, celle à laquelle je dois m’astreindre est celle-ci: L’intelligence artificielle n’existera pas parce que celle-ci n’a pas de mémoire. Pas plus que l’intelligence dite naturelle. Pour apprendre du passé, faut-il en faire l’étude exhaustive, mais, ça demande de l’Intelligence et de la mémoire. Il est plus facile de faire la petite histoire des 0 et des 1 que de faire l’étude de l’histoire humaine et de ce qui nous a amené à rêver. On a l’histoire des guerres et le résultat c’est des guerres. La survie s’est accomplie par une série de petits gestes anodins qui ne passent pas à l’Histoire et qui se sont perdus dans des rêves de grandeur.

Bertrand (@BDmoi)

Au Québec on a tellement peur d’avoir peur.

Au Québec on a tellement peur d’avoir peur que l’On dépense des fortunes pour éviter le moindre gaspillage. Le pire des gaspillages ne coûterait pas 1/10 de ce que cela nous coûte pour l’éviter. La raison a quitté la maison de fous. Ce qu’on appelle le wokisme c’est l’inverse de rendre grâce de la richesse dont nous disposons.

Essaie-t-on de nous culpabiliser avec des miettes, pendant qu’on gaspille des montagnes. Le wokisme c’est ça. C’est un gros acte de contrition au cas où. La société a perdu bien des repères que la culture nous a inculqués. Lesquels? Prévenir pendant le beau temps pour les jours de pluie, prendre les moyens pour survivre à l’Hiver, l’entraide pour ceux qui affrontent les tourments de la vie.

Un des gros travers de notre culture, c’est qu’après avoir abandonné ces principes, on se tait et on observe béatement. Il faut se parler et vider les abcès. Mais, dans notre culture, dit-on: accordez vous c’est si beau l’accordéon. N’oubliez jamais que, pour produire un son, il faut presser et manipuler le soufflet. La communication, comme l’air, a besoin de se déplacer pour agir.

Donc, en cette journée de l’action de grâce, rendez vous compte de ce qui vous est donné et appréciez la chance que vous avez de vivre. Si vous n’avez rien à rendre grâce? Vous êtes aveugle ou tout simplement goinfre. Nous avons tous un film de l’année passée. Certains ont des drames et d’autres des comédies. Mais tous ont-ils bénéficié de temps pour agir. Rendons grâce pour le résultat de nos actions et parfois, encore plus, pour ne pas avoir les résultats de nos non-actions.

Bertrand (@BDmoi)

Une opinion c’est un jugement sur ce qu’On voit ou on entend.

Une opinion c’est un jugement sur ce qu’On voit ou on entend. Un point de vue c’est exprimer ce que l’On voit. Peu de gens veulent discuter de leur point de vue. Ne veulent-ils que donner leur opinion. Le pire c’est qu’ils veulent convaincre l’autre qu’ils ont raison. Avoir des points de vue différents signifie qu’on ne voit ou avons entendu la même chose.

Bien des gens méprennent ces concepts et utilisent indifféremment les deux mots. Ceux qui me lisent savent que je suis assez pointilleux sur l’utilisation du mot juste. Est-ce le seul outil qui nous permette de nous comprendre. Les gens vont droit au but et expriment leur jugement. Ils donnent leur opinion? Non ils la garochent. Comme avec un genre de défi: “prouve moi que j’ai tort” (quand ils ne disent pas tord :-)))

Certains débattent et je hais ce terme car il implique que l’on veut convaincre l’autre et par le fait même prouver que l’autre a tort. Le résultat? Il y a un gagnant et un perdant ou 2 frustrés.

Je préfère la discussion et émettre des points de vue. On ne voit pas tout, qui qu’On soit et où qu’on se tienne. Des détails nous échappent, d’autres dont on n’a pas connaissance et ainsi de suite. Échanger des points de vue, discuter, est moins engageant au point de vue émotif. Mais, cela demande de la communication. J’ai écrit: https://bdmoi.mdugre.info/la-communication-est-un-processus-demandant/ en me servant du résultat de l’élection du 3 octobre 2022.

ESt-ce en réponse aux incompréhensions des gens que j’écris ce texte ce matin. Il faut parfaire notre utilisation des mots de la langue. Autant dans l’émission que dans la réception. Défendre une langue qu’on ne comprend pas? Tout cela n’amène que division. Partageons nos points de vue et cessons d’opiner innocemment.

Bertrand (@BDmoi)