Mois : octobre 2022

La communication est un processus demandant. Peu semblent prêts à y investir temps et énergie. Le monde est à l’arrêt, pas à l’envers. Il n’est pas possible de communiquer aujourd’hui. Personne n’en prend le temps ni l’énergie.

Prenons le cas du système électoral du Québec. Les résultats du 3 octobre 2022 montrent un aberration du système. Mais il n’y a pas de système parfait. Avons-nous assisté à la pire distorsion du système? Y a-t-il toute la vigueur du système possible?

Il n’y a pas d’endroit où discuter, calmement et librement. J’écoute l’émission “Le monde à l’envers” en enregistré et Jean-Luc Brassard est un être tout à fait exceptionnel. Je n’ai aucune idée de qui l’a invité mais, est-ce ce que j’aimerais retrouver ailleurs des propos aussi équilibrés dans les médias.

Il y a sûrement un modèle de gouvernement qui serait adapté au monde des années 3000. Il reste à trouver. Mais pour le trouver faut-il échanger nos idées. Les miennes, je les ai publiées à plusieurs reprise dont: https://bdmoi.mdugre.info/tant-qua-discuter-discutons/

Lisez et approuvez ou pas, c’est votre droit. Mais n’oubliez jamais que l’on mérite ce que l’on atteint comme résultat. De ce qu’on a fait et de ce qu’on n’a pas fait.

Bertrand (@BDmoi)

Le mal sur la Terre. j’en suis convaincu, vient des bonnes intentions des gens. Bien des gens ne se rendent pas compte de l’effet des paroles qu’ils prononcent devant une personne suicidaire. Il n’est aucune parole qui ne puisse se retourner à l’envers. Bien souvent ne sont-ce des paroles qu’on prononce sans y avoir vraiment pensé.

Une personne suicidaire a 98.999% des chances de tout prendre de travers, selon son point de vue dépressif. Toute affirmation genre: pleure pas, ça va passer, le suicide est une solution permanente à un problème temporaire, et J’en passe des pires et de meilleurs répliques.

Tout ce que vous faites c’est exprimer, par ces affirmations, que vous ne l’écoutez pas et ne voulez surtout pas entendre ce qui l’afflige. Tout ce que vous voulez c’est la paix et qu’Il arrête de vous perturber. Je suis dur envers vous mais c’est malheureusement vrai pour la grande majorité des gens.

La première chose à faire est de le laisser parler. Peu importe que vous compreniez ou pas. Écoutez. S’il cesse de parler? Poser des questions innocentes. As-tu mangé aujourd’hui? AS-tu faim? As-tu soif? Veux-tu qu’on sorte prendre l’air un peu? Rien qui n’indique l’état d’esprit dans lequel la personne est. Tant qu’il parle, il n’agit pas.

Je n’ai aucune idée de ce qui peut être plus urgent que de discuter avec une personne avec des pensées suicidaires. Mais ça c’est moi. Il faut croire que je suis assez unique. Les gens veulent que tout se résolve dans un temps immédiat. Désolé pour vous mais ça ne marche pas de même. Parlez-en à Michel Barrette. Peu importe ce que j’écris vous le prendrez comme un reproche et comme de la morale. Ce n’est absolument pas ça. Mais peu importe le ton que je prends, et il est actuellement serein et réaliste, vous le recevrez comme vous le recevrez.

Si, par ce texte, je suis parvenu à aider une personne à écouter une personne suicidaire, le temps qu’il faudra et qui ne lui donnera pas de conseils pour que l’épisode passe au plus vite? Aurais-je fait oeuvre utile. Dans le cas contraire? Que voulez-vous, la balle est dans votre camp.

Bertrand (@BDmoi)

Les commentaire sont les bienvenus, tous les commentaires. :-)))

Il est facile de faire appel aux bas instincts humains pour diviser. Il n’est pas facile de faire appel aux aux instincts de l’humanité. Ah! Il est facile d’en parler, à l’occasion, mais de soutenir un discours et une diginité continue, en modulant autant la forme que le fonds des communications, est extrêmement rare, surtout devant une meute de journalistes épris de jambettes verbales.

Jadis, pardon à mon âge, y avait-il des gens pour choisir ce qui paraissait dans les médias. Aujourd’hui, la vitesse perçue par ceux-ci est telle, que la langue n’a pas le temps de faire sept tours avant de cliquer.

L’instantanéité des médias sociaux est un avantage et un inconvénient. N’est-il que des avantages? Non! Mais permettent-ils aux gens de voir le monde tel qu’il est réellement. Il y a des agitateurs qui courent au devant de la notoriété et de la provocation. Mais ils ne sont pas la majorité. Certains sont très actifs. N’en dépend-il que de nous de ne pas les suivre si ils nous offusquent.

On a le contrôle de notre outil, peut-on bâtir et ne pas s’occuper de ceux qui démolissent. IL y a des gens de tous les niveaux. Il faut s’en rendre compte. J’utilise mon propre nom et je ne m’en cache pas. J’ai des points de vue qui sont les miens. J’ai le droit de les exprimer. Il y a des gens qui ne sont pas capables de s’exprimer. C’est la réalité et le monde n’est pas idéal. Beaucoup ne se fient-ils qu’à une émission d’un seul tweet pour peinturer l’autre dans le coin et généraliser à la personne, leur jugement du tweet. C’est triste mais c’est l’état de bien des gens. Pas la majorité, non, mais de certaines gens qui ont la frustration facile.

Aussi, en communication, quelle qu’elle soit, y a-t-il place à la modération. Dans une sens comme dans l’autre. Il est possible de ne pas avoir une réaction égale ou supérieure à celle du frustré. Pouvons-nous être des amortisseurs d’émotions et chercher à enlever les obstacles à la communication? Je le crois, mais ce n’est pas donné à notre culture car on n’a pas été habitués à discuter.

C’est mon opinion et mon point de vue. J’ai le droit de l’exprimer et vous avez le droit d’exprimer le vôtre comme vous le pouvez. Prendre le temps? Tout n’est-il pas là?

Bertrand (@BDmoi)

C’est pas pareil. Le choix du mot est très important. Il détermine la pensée de celui qui l’emploie. Je pensais ne pas écrire en cette veille d’élection. Mais je crois que je dois clarifier 2 choses: le vote est important et la raison du vote l’est encore plus.

Indépendance: voter contre quelque chose. On est contre les autres, contre un état de fait.

Souveraineté: voter pour quelque chose, pour notre autonomie.

Une chose que je remarque sur Twitter est que ceux qui sont pour l’Indépendance invectivent et dégradent ceux qui sont contre eux.

Une autre chose que je remarque c’est que ceux qui sont pour la souveraineté sont ouverts à la discussion.

Quel mot utilisez-vous? Pourquoi?

Bertrand (@BDmoi)