20 ans 40 ans 60 ans ?

La vie n’est pas un passage, elle est une suite tellement subtile. On est dans un continuum où le temps passe et où l’On change. Est-ce nous qui changeons et non le temps qui passe?

Quand on est très jeune on cherche tout le temps à vieillir, à se vieillir, pour pouvoir profiter de ce que les autres semblent pouvoir profiter. C’est le phénomène du voisin gonflable appliqué à l’âge. Tout n’est-il que nouveauté?

À 15 ans? les vieux( 18 ans et plus) sont schnock. Ils ne savent pas prendre le temps pour les choses importantes de la vie. Les copains, les copines, avoir du bon temps.

À 18 ans AH là on est de son âge. On fait ce qu’On veut sans demander à personne et pour ça on quitte la maison. Mais là on frappe un mur. On doit payer pour faire ce qu’On veut. Comment va-t-on faire?

À 20 ans s’amorce un processus lent et irrémédiable, on passe sa vie à vouloir la gagner. Gagner sa vie, au jour le jour, devient plus important que de réaliser les rêves fous que l’on avait. On est pris dans le tordeur de la vie. Que réserve demain?

À 40 ans on a un sursaut de rêves. Est-ce pour ça que beaucoup changent le cours de leur vie à cet âge. On commence à penser à ses vieux jours.

Puis arrive 60 ans et on s’inquiète pour ses vieux jours. En aurons-nous assez? Va-t-il m’arriver une catastrophe?

Tout ce temps perdu, bien souvent. La seule constante à tous ces âges est l’inconscience avec laquelle on vit. On se préoccupe de demain, à savoir si on aura la réponse alors que tout était déjà répondu. Toutes les réponses sont dans les rêves de l’enfance. Les questions ne viennent qu’après mais nous sommes inconscients qu’on sait les réponses depuis longtemps. RÊver, faire ce qu’On peut pour réaliser ses rêves. C’est là qu’on a la chance quand on atteint le grand âge, d’avoir l’expérience, les souvenirs et le temps pour les réaliser. Mais on en est inconscient. On s’inquiète de ce que sera demain? Y aura-t-il- un demain?

Il y aura ou il n’y aura pas, mais une chose est certaine il n’y aura pas de rêves réalisés, parce qu’on n’est pas conscients du moment qui nous est offert gratuitement, parce que l’on vit. N’appelle-t-on pas cela le présent?

Bertrand (@BDmoi)

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