Y a-t-il une recette au bonheur?

Y a-t-il une recette au bonheur? Non, c’est absolument certain. Sinon l’inventeur en serait béni depuis des lustres. Il existe pourtant des ingrédients au bonheur. Ces ingrédients sont cependant différents d’une personne à l’autre. Pourquoi si peu y accèdent, selon la pensée populaire? Je crois que la cause n’est pas la liste d’ingrédients mais le chaudron dans lequel on les prépare.

Le bonheur n’est pas lié au plaisir. Le bonheur n’est pas l’extase du moment de l’orgasme, si recherché par les gens. Le bonheur n’est pas lié à l’argent ou à ce qui se compte ou se montre. Le bonheur est un état simple et durable, quand on y accède vraiment. Durable, ne veut pas dire permanent ou invariable. Tout humain a ses hauts et ses bas. Personnellement je suis bipolaire et j’ai vécu des hauts stratosphériques et des bas abyssaux. Mais, à part quelques événements marquants de ma vie, comme dans n’importe quelle vie, j’ai vécu dans un bonheur relatif.

Tendre au bonheur me semble chercher à améliorer son état de bonheur au fur et à mesure des expériences de la vie. Il existe le malheur temporaire, oui. Il existe même la désolation. Chez certaines personnes il semblerait même que c’est chronique. Je pense cependant qu’une grande partie de notre état instable est du à notre éducation (notre formation de pion carré en pion rond pour s’insérer dans les trous de la société).

La poursuite du bonheur est une chose vaine. Quel que soit l’ingrédient que l’on identifie comme nous manquant pour le bonheur, il est vain de chercher à l’acquérir. Je crois sincèrement que les émotions ne sont que des symptômes nous indiquant si on s’approche ou on s’éloigne du bonheur. Le bonheur se trouve quand on est dans un état de bien-être, que nos principaux BESOINS sont satisfaits.

Le chaudron donc c’est le cerveau. Il n’y a pas de cerveau plus apte au bonheur ou moins apte. Il est des cerveaux que l’on utilise pour soi ou selon ce qu’on nous dit qu’il faut l’utiliser. Réagir sainement à ses émotions c’est non pas s’exciter de ce qui nous excite ni se complaire de ce qui nous désespère. Non. C’est jouir de ces moments de tranquillité et de calme où l’on est bien et qu’on a une vision agréable de la vie. Plus l’émotion est forte, plus elle nous indique que nous sommes en état de déséquilibre. Hans Selye a dit qu’il y a de bons et de mauvais stress. Mais que le stress, bon comme mauvais, poussé à la hausse est dommageable. Je crois les émotions du même domaine.

Le bonheur, d’après moi n’est pas exalté mais au contraire contenu dans la stabilité. C’est un point de vue qui n’attend que d’autres points de vue.

Bertrand (@BDmoi)

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