Veut-on retenir des gens insatisfaits?

HUm!!! Une mausus de bonne question. J’ai fait l’expérience de mener du monde. J’ai eu à m’occuper du rayon de la chaussure et j’en ai fait mon laboratoire. J’ai eu, à plusieurs occasions, des insatisfaits dans mon équipe. Un à la fois. J’ai essayé de les intéresser mais, pour différentes raisons, est-ce que ça a été reçu en vain. J’ai décidé, et c’est le bon terme, de les élaguer.

Les résultats ont été fantastiques. L’atmosphère du rayon s’est trouvée de beaucoup améliorée, chacun s’entraidant et se surpassant amicalement. J’ai trouvé des nouvelles ou nouveaux employé(e)s mais force m’est donnée de dire, qu’à chaque fois, il a fallu essayer 2 ou 3 nouveaux pour qu’un s’intègre à l’équipe. Cela dans les années 80. Est-ce toujours le cas aujourd’hui? J’en ai bien peur.

Mon équipe, à format réduit, performait au maximum. Quand on intègre une nouvelle personne, il faut choisir une personne qui s’intégrera au groupe et non une personne qui ralentira le groupe. Pour répondre à ma question posée au début, je suis d’avis que dès qu’on se trouve devant une personne insatisfaite, il faut prendre action et s’interroger mutuellement sur la raison de l’insatisfaction. Prendre son temps pour la remplacer est une erreur que beaucoup font. Prendre son temps pour lui trouver un remplacement n’est pas du temps perdu. Tout comme entretenir une chaîne de production requiert de l’arrêter temporairement, il faut maintenir le moral de l’équipe et élaguer les perturbateurs est profitable.

Il faut s’en convaincre et mettre l’effort sur choisir les personnes et non pas les essayer. C’est plus exigeant mais tellement plus profitable. Tout réside-t-il dans la mesure des mesures?

Bertrand (@BDmoi)

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