Une belle journée d’été.

Dans un été il y a très peu de belles journées, ni trop chaude, ni trop froide, ni trop humide. Parfaite, quoi. Hier en fut une. Nous avons pu nous réunir à 15 personnes sous le grand arbre à l’ombre de ses feuilles. Un premier acte de libération du terrible virus. Réunion à 15 et pas de masque. Les gens étaient sourire. Et oui, on l’a vu, pas que dans les yeux.

Mais, il y a un mais. Combien de personnes est-ce que ça prend pour détruire une certaine ambiance de calme et de beauté? La réponse, une. Mais, il y a un autre mais, plusieurs personnes ont réussi à ramener un beau climat, doucement, sans affrontement. Une réunion qui devait durer une heure et demie a duré trois heures et plus. Quand on se donne le temps, tout est possible. Le gros problème, qui a été identifié rapidement, est le mot “maintenant”.

Ne peut-on pas profiter du temps présent sans exiger que les problèmes, il y en a toujours, soient réglés maintenant. Le monde n’est pas idéal, on le sait. Pourquoi ne pas faire avec? Améliorer les choses est la clé. Les affrontements n’amènent que des délais car le temps que l’on accuse et que l’autre se défende, le temps passe.

La beauté de l’affaire? C’est qu’après la réunion il y a eu 5 personnes qui ont parlé pendant des heures et le ton n’est pas monté une seule fois. Belle journée d’été. En prime, noyau de personnes qui vont passer d’autres belles journées d’été. Avec le temps, petit noyau deviendra grand? Lentement, sera demain ce que sera. En attendant? Une petite sangria et une belle journée d’été.

Bertrand (BDmoi)

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.