Toute la réalité n’est pas dans le public ou le privé

Le public, le privé, est une discussion farfelue. Finalement tout est privé. Ne devrait-on pas appeler LA RAMQ la régie de l’ASSURANCE maladie. Ce n’est pas la job du gouvernement de donner les soins mais de voir à ce que les soins soient donnés. Là est le grand mystère de la foi. Ce sont des gens qui donnent des soins. Pas des politiciens, pas des administrateurs, pas des dirigeants et encore moins des rêveurs.

La sacrée prémisse que TOUS ont droit aux mêmes soins, partout, est extra-terrestre. Ce ne sont pas les conditions de la réalité. On demeure où on demeure, pour les raisons qu’on y demeure et on doit assumer la décision prise avec ces raisons. Chaque maillon de la chaîne de santé est privé mais, le gouvernement se mêle de l’organisation. Il ne devrait que légiférer sur les conditions et payer pour la réalisation.

Chaque hôpital est une entreprise à part entière pour le bien-être des citoyens sous son égide. Comparer le soin individuel accordé dans 2 hôpitaux différents est illusoire et manifestement une cause de mauvaise gestion. Il est temps de responsabiliser la tâche de chacun dans le domaine.

DE mes observations, Chaque individu sur la ligne de feu directe, donnent un rendement possible de donner dans un environnement totalement déshumanisé. Les gestionnaires n’ont aucune influence sur les soins donnés, autre que de nuire aux praticiens.

IL faut faire un choix: donner le même soin partout au Québec (impossible) ou donner des soins à chaque citoyen du Québec (en fonction de sa localisation). Personnellement, je vis en région et j’en assume la tranquillité et les risques inhérents.

Je mourrai c’est évident, il ne dépend pas de l’hôpital que je vive ou pas. Il appartient à l’Hôpital de donner les services possibles dans la région et à moi d’en tirer profit. On ne peut sauver tout le monde. Faut-il enfin prendre conscience que tous et chacun doit mourir. Un de mort n’est pas un de trop. N’est-ce qu’un ensemble de circonstances qui coïncident.

Il faut faire de notre mieux pour offrir les meilleurs services possibles dans les circonstances. Les gens vieillissent et ont peur de mourir. Aussi ne vivent-ils que pour ne pas mourir. Je vis ma vie, au maximum que je peux, aussi est-ce moins qu’il y a dix ans. Mais je vis au maximum en attendant de mourir. Toutes les dispositions et les frais ont été payés depuis des lustres. Ça ne m’a pas empêché de vivre.

Donc commençons chacun à assumer la réalité de notre vie et la réalité du contrat social auquel on accepte de vivre au Québec. Cessons de nous mêler de la vie des autres et que les politiciens réalisent qu’ils sont élus pour représenter la volonté et la responsabilité de chacun dans sa vie. L’idéalisme, on laisse cela aux chantres et aux poètes.

Bertrand (@BDmoi)

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